jeudi 31 juillet 2014

lundi 28 juillet 2014

Le Dictionnaire historique des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée

"Il est un ouvrage de référence, contenant des articles qui traitent des membres et de la mission des Oblats de Marie Immaculée, de même que tout autre sujet qui peut jeter de la lumière sur l'histoire et la vie de la Congrégation.

Comme outil de connaissance, il donne quelques détails utiles sur les personnes, les lieux, les œuvres et les évènements significatifs qu'on veut connaître... Comme outil de recherche, il donne  des informations sur quantité des sujets : fondation et histoire des provinces et maisons, liste des supérieurs généraux et provinciaux, structures de l'administration générale et des provinces, archives, etc." Extrait de l'Introduction au dictionnaire par Franck Santucci o.m.i. Président de l'AERO (Association d'études et de recherches oblates).

Les Archives diocésaines de Marseille proposent en usuel les deux premiers volumes. Le volume 1 intitulé En France au temps du fondateur comprend essentiellement des biographies et les notices historiques des maisons oblates fondées en France.

Pour la Province ecclésiastique de Marseille, citons parmi les nombreuses entrées :
  • Le Calvaire et l'Oeuvre des Italiens, la campagne Saint-Just, le Grand Séminaire de Montolivet, Notre-Dame de la Garde à Marseille.
  • Notre-Dame de Lumières.
  • Notre-Dame du Laus.
  • Le Grand Séminaire et la maison d'Aix-en-Provence.
  • Le Grand Séminaire et le Petit Séminaire Notre-Dame d'Ajaccio, le couvent de Vico.
Le volume 2 Hors de France au temps du Fondateur relate des missions étrangères.

Saluons ici le remarquable travail des historiens de la congrégation qui fournissent aux lecteurs l'histoire précise de la mission des Oblats de Marie Immaculée telle que l'a voulue le Fondateur, saint Eugène de Mazenod.

Collectif, Dictionnaire historique des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée, vol. 1 et 2, AERO, Rome, 2004 et 2008, 750 p et 631 p.

mercredi 23 juillet 2014

Les Confréries de Pénitents

Pénitent du Saint Nom de Jésus dit Bourras
Associations de laïques très présentes en Provence sous l'Ancien Régime, les confréries de pénitents sont marquées par le devoir de charité et l'aide aux plus pauvres.
Si les confrérie ont peu à peu décliné au 19e siècle, elles sont encore actives dans le Comtat Venaissin et dans les diocèses de Nice et d'Ajaccio.
 
"La charité, au long des siècles, nos confréries l'ont toujours pratiquée en faveur des petits et des pauvres, créant de nombreuses structures d'entraide et de solidarité dont certaines perdurent encore tandis que d'autres ont été reprises par des services publics" disait Mgr Bernard Barsi dans son homélie du 28 avril 2013 à la cathédrale de Monaco, lors de la réunion annuelle de la Maintenance et Frérie générale de Pénitents de langue d'Oc.

mardi 22 juillet 2014

Pierre, tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise (Mt 16, 17)


Frère Philippe Markiewicz, Ferrante Ferranti, Les pierres vivantes : l’église revisitée, Paris, Éditions Philippe Rey, 2005


L’été est un moment favorable pour prendre le temps d’observer et de contempler. C’est pour cela que nous vous proposons ce beau livre qui est une invitation à la contemplation des vieilles pierres et qui nous offre les clefs pour nous permettre de voir l’invisible et ainsi entrer plus en profondeur dans la liturgie de l’Eglise.
Architectes de formation, l’un est devenu moine, l’autre photographe. C’est au monastère de Ganagobie dans les Alpes de Hautes-provence que Frère Philippe Marakiewicz et Ferrante Ferranti se sont rencontrés. De leur questionnement sur le rôle du sensible pour montrer et rencontrer Dieu est né ce livre.
Avec leurs yeux et leurs mots les auteurs nous entrainent: de l’abbaye bénédictine de Ganagobie aux sanctuaires du Brésil, des peintures baroques du plafond de la chapelle Sixtine aux mosaïques romanes et aux icones du monastère Sainte Catherine dans le Sinaï, des statues européennes aux riches façades mexicaines, des rites chrétiens de la semaine sainte à Seville à ceux de la chrétienté d’Ethiopie sans oublier une magnifique photo des funérailles du pape Jean-Paul II. En quatre étapes : l’approche, la rencontre, la communauté et la mystagogie, ils nous emmènent en voyage à travers le monde et nous conduisent au cœur du mystère célébré par la liturgie. Ainsi Frère Philippe fait une remarquable comparaison, pleine d’enseignement, entre la liturgie de la dédicace d’une église et celle du sacrement de confirmation. Par ces rites, tous
deux, le monument de pierre comme le baptisé, sont ordonnés à la célébration de la Liturgie. Il écrit p. 165 : «L’art liturgique est un élément constitutif de la Liturgie et, à ce titre, sa raison d’être est de montrer quelque chose du mystère célébré »

Pour aller plus loin la bibliothèque de Gap vous propose :
Fernand Pouillon, Les Pierres sauvages, Paris, Éditions du Seuil, 1964
Louis Bouyer, Architecture et liturgie, Paris, Éditions du Cerf, 1967
Découvrir Ganagobie avec les moines, Marseille, Éditions Les Clef de l’Europe,
Guy Barruol, Ganagobie, Éditions Zodiac, 1979
Hélène de Villoutreys

vendredi 18 juillet 2014

La lumière pour Sainte-Lucie de Risoul

Première esquisse du projet, sur papier
Nous sommes en présence de deux maquettes pour un vitrail qui sera finalement posé en 1955 dans l’église paroissiale de Risoul. Le vitrail est un assemblage de verre par un réseau de plomb. Il a une fonction de clôture et d’éclairage, le vitrail distribue la lumière en la transformant, en la transfigurant par la couleur et la forme du verre. C’est aussi une écriture sainte peinte de mains d’homme pour reprendre les termes de l’encyclopédie Catholicisme, hier, aujourd’hui, demain. Le vitrail est donc une catéchèse, un enseignement religieux.

mercredi 16 juillet 2014

Newsletter de juillet 2014 - bibliothèque diocésaine d'Aix


Fermeture estivale de la bibliothèque diocésaine d'Aix


LA BIBLIOTHEQUE DIOCESAINE D'AIX SERA FERMEE DU LUNDI 21 JUILLET 2014 AU LUNDI 28 JUILLET 2014.

NOUS RAPPELONS QU'IL N'Y A PAS DE PERMANENCE LE SAMEDI MATIN PENDANT LA PERIODE ESTIVALE



BONNES VACANCES A TOUS  !

Le livre de paroisse de Chaudun enfin consultable !

Les archives paroissiales de Chaudun sont constituées de deux articles, le premier étant un dossier au nom de l'un des curés et le second le "livre de paroisse" (1850-1885).

Le premier article est composé de deux diplômes sanctionnant les années d'études à Lyon de l'abbé AYE. L'autre est la chronique de la paroisse, presqu'exclusivement sous l'angle religieux.

Ce fonds, et tout particulièrement le "livre de paroisse", offre une perspective intéressante sur l'histoire de Chaudun à la fin du XIXe siècle. En effet, celle-ci est emblématique des localités haut-alpines ayant disparu pour des raisons variées durant cette période.
 
Retrouvez l'instrument de recherche en ligne ici.

dimanche 13 juillet 2014

Le chanoine Marie-Adrien Sauvebois, prêtre érudit

L'état de versement de ses archives mis en ligne

Les archives du chanoine Marie-Adrien SAUVEBOIS sont constituées de deux parties distinctes : homélies et conférences rédigées entre 1875 et 1884 et, d’autre part, de notes et d’articles (1922-1928).
La première partie du fonds a été extraite des archives des séminaires diocésains : il a été décidé de les placer dans le fonds personnel de ce prêtre. La seconde partie, elle, était conservée à Notre-Dame du Laus jusqu’en 2007, année de son transfert aux archives du diocèse de Gap.
Le chanoine Marie Adrien SAUVEBOIS est né à Aspres-sur-Buëch en 1856 et est ordonné prêtre en 1879. Il est alors curé de Montbrand jusqu’en 1886 date où il devient professeur au petit séminaire du diocèse, à Embrun, puis au grand séminaire de Gap à partir de 1891. Il est chanoine, honoraire (1901), titulaire (1908) puis doyen du chapitre en 1927. Il se retire à Charance en septembre 1931 et décède à Gap le 5 juillet 1935.
Les notes et articles traitent d’histoire locale, essentiellement religieuse de l’époque moderne. Si les analyses du chanoine SAUVEBOIS sont parfois contestables, elles ont l’intérêt de montrer comment un clerc érudit travaille alors, notamment en s’appuyant sur les recherches du chanoine Paul GUILLAUME, lui-même archiviste du département jusqu’en 1913.

jeudi 10 juillet 2014

Newsletter du mois de juillet 2014 - bibliothèque de Gap


Cet été, la bibliothèque diocésaine de Gap vous accueille les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 16h. Fermeture du 4 au 18 août.
Nous vous proposons des conférences tout l'été à Notre-Dame du Laus, à 20h30, sur les Hautes-Alpes au temps de Benoîte Rencurel :
23 juillet : Anne-Marie Bachelet, les enfants au temps de Benoîte
6 août : Emile Reynier, le poème Benoita de Germaine Waton de Ferry
20 août : Frédéric Pellas, les hôpitaux et les hospices au 17e et 18e siècle
27 août : Jean Acotto, des "parfums" pour lutter contre la peste au 17e siècle
3 septembre : Luc-André Biarnais, Notre-Dame du Laus dans la littérature

Bon été à tous !

lundi 7 juillet 2014

Monseigneur Guy Gaucher : la disparition d'un grand ami de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus



Monseigneur Guy Gaucher (1930-2014)

            Monseigneur Guy Gaucher est né le 5 mars 1930 en Seine-et-Marne. Ordonné prêtre le 17 mars 1963. Il est entré au Carmel de la Province de Paris où il a prononcé ses vœux le 3 octobre 1968. Il fut ordonné évêque de Meaux le 19 octobre 1986, puis nommé évêque auxiliaire de Bayeux-Lisieux le 17 mai 1987. En 2005 il se retire à Lisieux, puis à Vénasque (Notre-Dame de Vie).
            D’abord très grand connaisseur de Georges Bernanos, Mgr. Guy gaucher était l’un des plus grands spécialistes de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus dont il a préparé la cause de doctorat jusqu’en 1997.

            Voici la bibliographie de référence :

Sainte Thérèse de Lisieux (1873-1897. Paris, les éditions du Cerf, 2010.
« Tout est grâce ». Retraite avec Georges Bernanos dans la lumière de sainte Thérèse de Lisieux. Paris, les éditions du Cerf, 2009.
La vie du Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus Henri Grialou (1894-1967) : « Je veux voir Dieu ». Paris, les Editions du Cerf, 2007.
« Je voudrais parcourir la terre… » Thérèse de Lisieux thaumaturge, docteur et missionnaire. Paris, les Editions du Cerf, 2003.
« Histoire d’une vie » : Thérèse Martin (1873-1897) Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte-face. Paris, les Editions du Cerf, 2002.
« Histoire d’une âme » de Thérèse de Lisieux. Paris, les Editions du Cerf, 2000.
Jean et Thérèse : l’influence de saint Jean de la Croix dans la vie et les écrits de sainte Thérèse de Lisieux. Paris, les Editions du Cerf, 1996.
Georges Bernanos ou l’invincible espérance. Paris, les Editions du Cerf, 1994.
La Passion de Thérèse de Lisieux. Paris, les Editions du Cerf, 1972. Réédition en 1993.
Sainte Thérèse de Lisieux. Paris, les Editions du Cerf, 1992.
Histoire d’une vie : Thérèse Martin. Paris, les Editions du Cerf, 1982. Edition revue et corrigée en 1993.

Collectif. Edition du Centenaire : édition critique des œuvres de Thérèse de Lisieux. Paris, les Editions du Cerf/Desclée de Brouwer, 1971-1992.

Aux sources de notre foi




Bernard Lorenzato et Olivier Pety, Aux sources de l'Eglise de Provence : Île de Lérins, Arles, Marseille et Riez... Venelles : ASCP, 2014, 237 p.


L’association Aux Sources Chrétiennes de la Provence (ASCP) publie un livre très bien documenté. Après une brève introduction sur les Pères de l’Église en Provence complétée par une mise en situation sur les débuts du christianisme à Marseille et les grandes dates de la christianisation de la Provence, le livre présente les principaux écrivains et penseurs de l’Église de Provence du IVe au VIe siècle. Parmi eux Jean Cassien, le père du monachisme, Salvien de Marseille, Honorat, le fondateur du monastère de Lérins, Hilaire d’Arles, Césaire qui donna la première règle monastique écrite pour des femmes et bien d’autres encore.
 
Pour chacun d’eux, après avoir décrit l’homme de chair et de sang, les auteurs nous emmènent à la découverte de l’homme de foi puis ils nous présentent des extraits courts et percutants de ses écrits. Ce livre nous entraine au cœur de nos racines chrétiennes du sud de la France.

dimanche 6 juillet 2014

L'oeuvre d'Antoine de Saint-Exupéry

En mourant le 31 juillet 1944 au cours d’une mission, l’aviateur Antoine de Saint-Exupéry ajoute l’héroïsme à son talent d’écrivain. Durant l’après-guerre, les cercles de jeunesse et les aumôneries mettent en avant son œuvre et son action. Nous l’avons déjà écrit ici.

Parmi l’œuvre de Saint-Exupéry, les bibliothèques diocésaines d’Aix-en-Provence, de Gap et de Marseille vous proposent :
* Terre des hommes (édition de 1948 à Aix-en-Provence, 1939 à Gap, 1941 à Marseille)
* Courrier sud (1941 et 1967 à Aix, 1930 à Marseille)
* Vol de nuit (2002 à Gap, 1940 à Marseille)
* Citadelle (1948 à Aix, 1985-86 à Marseille)
* Lettre à un otage (1948 à Aix, 1943 à Gap, 1985-1986 à Marseille)
* Pilote de guerre (1948 à Aix, 1985-1986 à Marseille)
* Le Petit prince (1972 à Aix, à Gap, 1985-1986 à Marseille)

Les études sur Saint-Exupéry sont nombreuses. Vous trouverez :
* Antoine de Saint-Exupéry, Daniel Anet, 1946 (Gap)
* Saint-Exupéry, Clément Borgal, 1964 (Gap)
* Saint-Exupéry, André A. Devaux, 1965 (Gap)
* Antoine de Saint-Exupéry : laboureur du ciel, Curtis Cate, 1973 (Marseille)
* L’essentiel est invisible, Eugen Drewermann, 1992 (Aix, Gap)
                                                            
                                                                      


La personnalité d’Antoine de Saint-Exupéry mêle l’auteur et l’homme d’action. Il s’est enrichi de ceux qu’il lisait, côtoyait ou qui marquaient le siècle. Ces influences sont soulignées dans :
* Gide et Saint-Exupéry, Louis Barjon, 1952 (Gap)
* Hommes et idées d’aujourd’hui, 1953 (Aix)
* Teilhard et Saint-Exupéry, André A. Devaux, 1963 (Aix)
* Littérature du 20e siècle et christianisme, t. 5, Charles Moeller, 1975 (Gap, Marseille)
* L’Appel du désert, Charles de Foucauld, Antoine de Saint-Exupéry, Jean-Luc Maxence, 2002, (Aix).

vendredi 4 juillet 2014

L'Eglise primitive en Provence



L’Antiquité tardive en Provence (IVe-VIe siècle) : Naissance d’une chrétienté
sous la direction de Jean Guyon et Marc Heijmans

Actes Sud / Aux Sources Chrétiennes de la Provence, 2013. 223 pages.



La Provence a été christianisée très tôt. L'Antiquité tardive en Provence nous offre un panorama complet de la région durant la période autrefois appelée Bas Empire, qui va de la conversion de Constantin en 312 et de l'Edit de Milan en 313 jusqu'à la mort de Grégoire le Grand, en 604. L'art et l'architecture romains, les premiers lieux de culte, le clergé naissant, les grandes controverses de l'époque, la mise en place de l'administration locale, mais aussi tout le contexte historique et social sont ici décrits avec une grande précision.