Blog des bibliothèques et archives diocésaines d'Aix-en-Provence et Arles, de Marseille, et de Gap et Embrun, de Toulon
lundi 23 novembre 2015
RIEN QUE L'AMOUR : REPERES POUR LE MARTYR QUI VIENT
Rien que l'amour : repères
pour le martyre qui vient
Martin Steffens
Paris, Salvator, 2015. 90
pages.
Un livre de circonstance : à l’heure de la menace
islamiste, Martin Steffens explore le mystère de la foi et de l'amour.
Comment se
situer dans le monde actuel est devenu une question brûlante pour le chrétien :
doit-il le fuir, ou s'y engager et prendre position ? Evoquant le massacre des
chrétiens d'Orient par Daech et « l'humanisme sans aile », sans transcendance,
qui domine en Occident, l'auteur invite les chrétiens à ne pas fuir leur
vocation. Mais à l'assumer dans toute sa radicalité. A savoir, se préparer au
martyre, sans l'attendre, ni le rechercher. Simplement en se laissant posséder
par l'Amour qui pardonne et désarme, même ses pires ennemis. Un manifeste
brûlant de l'Amour qui s'est livré sur la Croix pour que l'homme vive.
Repères
Le mot « martyr » vient du grec martur qui
signifie « témoin » (de Dieu). Il désigne
les croyants morts pour avoir refusé d’abjurer leur foi.
Les premiers martyrs chrétiens datent de l’époque romaine, mais c’est au XXe siècle
que l’on recense le plus grand nombre de chrétiens persécutés. Et le phénomène
s’accélère.
Au
départ, ce fut un texte écrit pour consoler des amis endeuillés. Au final l’auteur
nous avons une réflexion sur la vocation chrétienne dans le contexte
actuel. Le titre peut étonner, mais Martin Steffens, a
souvent écrit sur le bonheur, sur le développement personnel d’où le titre
peut-être : Rien
que l’amour. Repères pour le martyre qui vient.
Ce
livre est pour celles et ceux qui, comme moi, ont peur. [...] Satan est sorti
de son terrier »,
écrit-il d’emblée.
« Les exécutions des chrétiens d’Orient, filmées par leurs bourreaux, sont les selfies du diable, qu’il poste sur la Toile pour qu’on ne l’oublie pas. » L’auteur de La Vie en bleu et du Petit Traité de la joie ne se veut pas un prophète du malheur. Il regarde le monde tel qu’il est et veut simplement réveiller des consciences endormis !
Malgré
tout, il invite à la joie et à l’espérance : « Ce livre est pour celles et
ceux qui ont peur, mais craignent aussi de se perdre dans cette peur », explique-t-il en préambule. « À quoi est-il appelé, celui
qui avoue la menace qui vient, mais devine derrière elle une menace plus grande :
la désespérance,
[...] l’habitude
de ne plus accueillir le jour qui se lève ?
[...] Comment inventerons-nous, demain, quand la guerre sera non plus à
notre porte, mais chez nous, durablement, comment inventerons-nous l’amour
qui, jusqu’à hier, soutenait
sans trop de peine l’effort de nos vies ? »
La maladie du déracinement
Martin
Steffens veut que l’on regarde en face ce que le Pape François appelle « Troisième Guerre mondiale
livrée par morceaux »,
« La menace qui vient » est
maintenant dans tous les esprits mais nous la vivons par écran interposé ;
la maladie de l’Occident c’est la culture du numérique dans laquelle nous
sommes habitués et dans laquelle sont éduqués les enfants : cette menace c’est
l’islamiste véhiculée par des hommes sans visages mais dont sont victimes les
chrétiens comme tous les opposants dans une certaine volonté théocratique.
Et cette, « la
menace qui vient » qui est brandie par des hommes sans visages, démultipliée par les écrans, se nomme
islamisme. Il dénonce le déracinement
poussé sur le bitume de nos banlieues sans âme : « la conjonction affreuse du Droit (juridisme européen et légalisme musulman)
et de la Technique (propagande, armements, consommation de gadgets à visée
exterminatrice). Le tout couronné d’une spiritualité sans incarnation. Une
spiritualité sans la terre qu’on travaille, sans le chant qu’on y chante, sans
le pain qu’on cultive ».
Il
dénonce également un « christianisme
corrompu »
par un esprit qui transforme le message de l'Evangile en religion de la liberté. Pour lui «Daech, c’est un produit pour tous les
Occidentaux désœuvrés du monde entier ; c’est
le grand divertissement. La fête sanguinaire et télévisuelle.
[...] Il
semble mimer, par son caractère à la fois informel et envahissant, la marche de
l’économie financière, le règne sans partage et sans ordre de l’économie sur ce
monde. »
Sainte Édith Stein, et les autres
Quoi
faire une fois que l’on a posé le diagnostic ? « Quand on sait qu’il faudra peut-être soi-même payer la vorace médiocrité de
l’Occident par le prix fort de cet ennemi (à la prostitution à laquelle nos
filles en Occident sont quotidiennement invitées, par la publicité, les
émissions grand public, Internet, correspond la prostitution forcée telle que
la subissent les chrétiennes sous Boko Haram ou sous Daech ; à la
conversion suggérée
de tout homme à la
platitude sans horizon d’un
humanisme sans aile, correspond la conversion forcée
de tous à l’islam,
etc.). Bref quand on sait le monde aujourd’hui, qu’on se sait dans le monde,
mais non pas du monde :
que faire ? »
L’auteur
réagit avec la foi, une foi qui sait voir ce qui se joue actuellement et qui se
tourne vers l’autre : la foi nous apprend à vivre et à aimer.
« Repères
pour le martyre qui vient… » Le
martyre n’est pas le martyre du kamikaze qui tue aveuglément ; le martyre
ce peut être de se défendre légitimement contre l'agresseur et pour le chrétien il ne peut s’agir
que d’une vie qui se donne par amour : « La grâce serait de trouver à se battre
sans entrer dans la logique du Mal. »
«Quel
don ? D’abord
le don de l’être,
le don de soi-même à
soi-même au milieu des autres », souligne Steffens en rappelant les exemples de saint Maximilien Kolbe,
de Etty Hillesum ou de sainte Edith Stein « sans qui la victoire des Alliés en 1945 n’aurait été que la victoire de la
Force sur la Force ». Si le martyre est don c’est parce que son
origine a sa source dans la force de l’Esprit. Le martyre ne désire pas
détruire l’autre : au contraire, il désire pour ses bourreaux le bonheur
de la vie éternelle.
Publication : Claude TRICOIRE. - Bibliothèque diocésaine d'Aix-en-Provence
LA CONFESSION SELON ADRIENNE VON SPEYR
Confession
Adrienne von Spyer
Traduit de l'allemand par Marthe Allisy et revu par Walthère Derouau,
s.j. -- Préface de Thierry Dejond, s.j. -- 1991 (2e édition)
Un nouveau livre sur la
confession ? Encore un manuel ou un guide de plus pour bien se
confesser ? Non, bien plus que cela ! Adrienne von Speyr nous fait découvrir comment le sacrement de
réconciliation est centré sur l'offrande
de soi et la mort de Jésus sur la Croix comme étant l'archétype de la «confession»
des fidèles que l’on appelle plus généralement aujourd’hui sacrement de la réconciliation.
Il est appelé le sacrement de la confession,
puisque la divulgation ou la confession des péchés à un prêtre est un élément
essentiel de ce sacrement. Dans un sens profond, il est aussi une
«confession» - la reconnaissance et de louange - de la sainteté de Dieu et de
sa miséricorde envers l'homme pécheur.
Qu’est-ce que se confesser ? Quel sens cela a-t-il
de le faire ? Pour répondre, Adrienne von Speyr ouvre les évangiles et regarde
Jésus qui révèle à certains leurs fautes et leur pardonne. Autre question :
comment se confesser ? L’auteur décrit la confession du laïc et du prêtre,
celle de l’actif et celle du contemplatif. Les saints aussi se sont confessés :
comment donc ? Dans la confession sacramentelle, quelle est l’attitude du
pénitent et quel est le ministère du prêtre ?
Adrienne von Speyr
a abordé les aspects moraux et pratiques de ce sacrement ; elle traite
également certains domaines, comme : la conversion, les scrupules, la
contrition, la direction spirituelle, le laxisme, la fréquence de la
confession. Elle n'hésite pas non plus à traiter des aveux des prêtres, des
religieux ou des religieuses et même des saints. Elle a abordé et examiné
toutes ces questions qui posent problèmes et débats chez les chrétiens.
Ce
qu’en dit le théologien Hans Urs von Balthsar
"Dans son livre, La Confession,
Adrienne von Speyr présente le sacrement dans sa perspective théologique :
imiter l'obéissance du Fils qui se conforme en tout à la volonté du Père
jusqu'à s'identifier à nos péchés (et les confesser) pour nous sauver. En
suivant le Christ, le pénitent comprend alors que la confession des péchés est
confession de foi, amour de l'église et du don de liberté que le Christ lui a
confié" (Hans Urs von Balhasar)..
C'est pourquoi il parle d’ «une de
ses œuvres les plus centraux". Elle aborde les aspects moraux et
pratiques du sacrement en profondeur. Les nombreux domaines
couverts comprennent la conversion, les scrupules, la contrition, la direction
spirituelle, le laxisme, la fréquence de la confession, les aveux de religieux
et de laïcs, même les aveux de saints. On a ici entre les mains un traité à la fois spirituel et théologique sur la confession écrit à la lumière d'une lecture attentive des Evangiles et de la vie du Christ
Et ce n'est peut-être
pas par hasard si lors du Synode sur la Pénitence et la réconciliation (1981),
Jean-Paul II avait recommandé ce livre aux Pères Synodaux. On peut penser qu'il
serait fort utile de le reprendre alors que va s'ouvrir l'Année Sainte sur la
Miséricorde le 8 décembre prochain.
« La déréliction sur la croix, la totale séparation du
Père font essentiellement partie du mystère de la « confession » du péché
universel dont le Christ s’est chargé. Son corps ressuscité est le fruit de son
corps crucifié mis au tombeau, de même que son corps terrestre était le fruit
du dessein de l’incarnation. Le corps nouveau, dont le Père lui a fait don, est
le corps de son retour au Père. Par rapport à la confession, on peut dire : son
corps terrestre était le corps de l’aveu, celui qui devait porter le péché de
tout individu, mais aussi le péché en soi. Le corps ressuscité, par contre, est
le corps de l’absolution qui n’a plus à porter le péché, parce qu’il a déjà été
porté et qu’à la croix tout a été expié. Le premier corps a réuni en lui l’aveu
total et le second se livre comme le pardon total. Il regarde le péché en face,
il ne l’a
plus sur le dos, comme le corps qui en
portait le fardeau. » (Adrienne Von Speyr, La confession)
Publication : Claude Tricoire. - Bibliothèque diocésaine d'Aix-en-Provence
Publication : Claude Tricoire. - Bibliothèque diocésaine d'Aix-en-Provence
vendredi 20 novembre 2015
LE PROCHE-ORIENT : DE SUMMER A DAECH
Le Proche
Orient : De Sumer à Daech : un Orient si proche
L’Histoire : Les Collections, n°9, octobre 2015.
Après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris
et sa région, qui font suite à ceux de janvier 2015 contre le magazine
satirique Charlie Hebdo et contre un magasin casher à Paris,
il est utile de lire ce numéro spécial de L’Histoire
pour mieux comprendre le monde dans
lequel nous vivons.
Le Proche-Orient semble en plein chaos tandis que le
monde occidental parait en désarroi face à un ennemi aux multiples facettes. En
ce moment nous assistons à une guerre civile en Syrie et à la répression
brutale par le régime baasiste du clan Al-Assad, à l’expansion de Daech, à des exactions contre des
minorités religieuses et ethniques pourtant natives de la région, à la destruction
de patrimoines millénaires. L’opposition sunnites-chiites menace dans le
Croissant fertile les frontières établies lors de la conférence de San Remo en
1920 au lendemain de la Première Guerre mondiale.
Comment en sommes-nous arrivés là ? En partant des
années 12 000 avant Jésus-Christ jusqu’à nos jours, les auteurs retracent
l’histoire de cette région. Le Proche-Orient, ou Moyen-Orient selon l’angle
choisi, se trouve au carrefour de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique, une
région qui est l’un des « berceaux de l’humanité ». Là se sont épanouies
de riches civilisations et là sont nés trois monothéismes : le judaïsme, le
christianisme et l’islam.
Le continent européen s’est très tôt intéressé à cette
partie du monde pour des motifs religieux, économiques ou politiques. L’expansion
de l’islam à partir du VIIe siècle marque l’Europe. Les croisades (XIe-XIIIe
siècles), l’installation de communautés commerçantes françaises durant
l’époque moderne, la colonisation par les Ottomans puis par les Français et les
Britanniques, les luttes pour l’indépendance dès la Première Guerre mondiale
avec l’épopée de Lawrence d’Arabie, la montée du nationalisme arabe avant la
Seconde Guerre mondiale marquent nos relations communes. Le panarabisme est alors
une notion née surtout dans des milieux chrétiens.
Le Moyen-Orient
est également l’un des puits de pétrole du monde. Depuis les années 1970
l’islamisme apparaît comme une nouvelle puissance. D’abord étatique et shiite
(l’Iran de la révolution islamique à partir de 1979), il n’arrive pas à se
déplacer hors du Moyen-Orient. A partir de 2001, il s’est exporté aux
Etats-Unis (attaque de septembre 2001), puis en Europe depuis l’occupation
américaine de l’Irak en 2003.
Aujourd’hui avec la progression de Daech due aux effondrements des états en Irak et en Syrie c’est
toute la géopolitique du Moyen Orient qui est bouleversée. Le chaos semble dominer
cette région avant une recomposition probable des frontières.
BIBLIOGRAPHIE POUR ALLER PLUS LOIN
une liste qui se limite aux principaux ouvrages se trouvant dans les bibliothèques diocésaines de la Provence ecclésiastique de la région PACA
une liste qui se limite aux principaux ouvrages se trouvant dans les bibliothèques diocésaines de la Provence ecclésiastique de la région PACA
AED (AIDE A L’EGLISE EN DETRESSE). – Vers un nouveau
Moyen-Orient : la fin des chrétiens ? : Actes du Colloque du 5
décembre 2014 organisé par l’AED, Aide à l’Eglise en détresse. – Paris, AED,
2015. 136 pages. (Gap).
BALARD, Michel. – Croisades et Orient latin (XIè-XIVè
siècles). – Paris, Armand Colin, 2001. 266 pages. (Aix-en-Provence).
CHEBEL, Malek. – Le Coran pour les nuls. –Paris, First
Editions, 2008 (Marseille).
COLOSIMO, Jean-François. -Les Hommes en trop : La
malédiction des Chrétiens d’Orient, Fayard, 2015, 294 p. (Gap)
CLOAREC, Vincent ; LAURENS, Henry. – Le Moyen
Orient du 20ème siècle. – 2000. (Marseille)
CORAN (le). - Se trouve dans les différentes bibliothèques diocésaines.
COURTOIS, Sébastien de. - Le nouveau défi des chrétiens d'Orient : d'istanbul à Bagdad : récit. - Paris, J.-C. Lattès, 2009. 233 pages (Fréjus-Toulon).
FLEYEL, Antoine. - Géopolitique des chrétiens d'orient : défis et avenir des chrétiens arabes. - Paris, l'Harmattan, 2013. 215 pages (Fréjus-Toulon).
FREMEAUX, Jacques. – La question d’Orient. – Paris, Fayard, 2014. (Marseille).
COURTOIS, Sébastien de. - Le nouveau défi des chrétiens d'Orient : d'istanbul à Bagdad : récit. - Paris, J.-C. Lattès, 2009. 233 pages (Fréjus-Toulon).
FLEYEL, Antoine. - Géopolitique des chrétiens d'orient : défis et avenir des chrétiens arabes. - Paris, l'Harmattan, 2013. 215 pages (Fréjus-Toulon).
FREMEAUX, Jacques. – La question d’Orient. – Paris, Fayard, 2014. (Marseille).
FROMAGER, Marc. - Guerre, pétrole et
radicalisme : les Chrétiens d’Orient pris en étau, Salvator, 2015, 192 p.
(Gap)
GASTER, Théodore ; ELIADE, Mircea (préf.). – Les plus
anciens contes de l’humanité : mythes et légendes d’il y a 3500 ans. –
Paris, Payot, 1953. 206 pages. (Aix-en-Provence, Fréjus-Toulon)
HANNE, Olivier ; FLICHY DE LA LAURENS, Henry ;
TOLAN, John ; VEINSTEIN, Gilles – L’Europe et l’Islam : quinze
siècles d’histoire. – 2009. (Gap)
LAURENS, Henry. – Histoire contemporaine du monde
arabe : leçon inaugurale faite le 11 mars 2004. 2004 (Marseille).
LAURENS, Henry. – L’Orient arabe à l’heure américaine :
de la Guerre du Golfe à la guerre d’Irak. 2004 (Marseille).
LAURENS, Henry. – La question de la Palestine. –. 4 volumes
. - Tome I : L’invention de la Palestine : 1799-1922. – Tome II :
Une mission sacrée de civilisation : 1922-1947. 6 Tome III : L’accomplissement des
prophéties. Tome IV. Le rameau d’olivier
et le fusil du combattant : 1967-182. –Paris, Fayard, 207-2015.
(Aix-en-Provence, Marseille).
(Aix-en—Provence, Marseille).
LAVIGNE, Jean-Claude. - Le ,prochain lointain : une spiritualité de la solidarité internationale. - Paris, Le Cerf, 1992. 152 pages. (Aix-en-Provence).
LEWIS, Bernard. - Le pouvoir et la foi : questions d'Islam en Europe et au Moyen-orient. - Paris, O. Jacob, 2010. 267 pages. (Aix-en-Provence).
NEUVILLE, Thomas. – L’Etat islamique : anatomie du nouveau califat, 2014. 173 pages (Gap).
SELLIER, Jean et André. - Atlas des peuples d'orient : Moyen Orient, Caucase, Asie centrale. - Paris, la découverte, 1999. 204 pages. (Fréjus-Toulon).
TOLAN, John. - Le saint chez le Sultan : la rencontre de François d'Assise et de l'Islam. - Paris, Le Seuil, 2007. 206 pages. (Aix-en-Provence).
VALLET, Odon. - Le Dieu du croissant fertile. - Paris, Gallimard, 1999. 128 pages. (Aix-en-Provence).
LEWIS, Bernard. - Le pouvoir et la foi : questions d'Islam en Europe et au Moyen-orient. - Paris, O. Jacob, 2010. 267 pages. (Aix-en-Provence).
NEUVILLE, Thomas. – L’Etat islamique : anatomie du nouveau califat, 2014. 173 pages (Gap).
SELLIER, Jean et André. - Atlas des peuples d'orient : Moyen Orient, Caucase, Asie centrale. - Paris, la découverte, 1999. 204 pages. (Fréjus-Toulon).
TOLAN, John. - Le saint chez le Sultan : la rencontre de François d'Assise et de l'Islam. - Paris, Le Seuil, 2007. 206 pages. (Aix-en-Provence).
VALLET, Odon. - Le Dieu du croissant fertile. - Paris, Gallimard, 1999. 128 pages. (Aix-en-Provence).
Publication : Claude TRICOIRE. Bibliothèque diocésaine d'Aix-en-Provence
LES NOUVEAUTES DU MOIS DE NOVEMBRE 25015
NOUVEAUTES DU MOIUS DE NOVEMBRE 2015.
ANGOT,
Christine. Un amour impossible. – Paris,
Flammarion, 2015. 216 pages.
BEAUMONT,
Keith. – Comprendre John Henry Newman : vie et pensée d’un maître et
témoin spirituel. – Le Coudray-Macouard (49260), Saint-Léger Editions, 2015.
305 pages.
CACHIA,
Jean. – Vivre selon la raison : introduction à la philosophie morale. – Le
Coudray-Macouard (49260), Saint-Léger Editions, 2015.326 pages.
CHARENTENAY,
Pierre de. – Paul VI inspirateur du pape François : deux textes
prophétiques à redécouvrir Ecclesiam suam & Evangeli nuntianti. – Paris,
Salvator, 2015.196 pages.
DELUMEAU,
Jean. – L’avenir de Dieu. – Paris, CNRS Editions, 2015. 286 pages.
ENSAD,
Mathias. – Boussole. – Arles, Actes Sud, 2015. 377 pages.
GIBERT,
Pierre. – ce que dit la Bible sur… la Miséricorde. – Bruyères-le-Châtel
(91680), Nouvelle Cité, 2015. 123 pages.
JEROME
ET AUGUSTIN. – Lettres croisées : traduites, présentées et annotées par
Caroline Fry. – Paris, les Belles lettres, Editions J.-P. Migne, 501 pages.
MANENT,
Pierre. – Situation de la France. – Paris, Desclée de Brouwer, 2015. 173 pages.
MODENA,
Damiano. – La théologie du cardinal Martini : le Mystère au cœur de
l’histoire. – Bruxelles, Lessius, 2015. 318 pages.
MORALES,
Xavier. – Dieu en personnes. – Paris, Le
Cerf, 2015. 208 pages.
PERROT,
L’inconnu du pont Notre-Dame. – Paris, J.-C. Lattès, 2015. 438 pages.
PETIT,
Jean-François. – Saint Augustin, notre contemporain : lectures au XXè
siècle. – Paris, Bayard, 2015. 417pages.
ROGOZINSKI,
Jacob. – Ils m’ont haï sans raison : de la chasse aux sorcières à la
terreur. – Paris, le Cerf, 2015. 432 pages.
RUYSBROECK,
Jean. – Les sept degrés de l’échelle de
l’ amour spirituel. – Perpignan, Artège, 2015. 140 pages.
SANSAL,
Boualem. – 25084 : la fin du monde : roman. – Paris, Gallimard, 2015.
273 pages.
SIMENON,
Georges. – Maigret et compagnie : Mon ami Maigret. L’ami d’enfance de Maigret.
– Paris, Presses de la Cité, 1968. 380 pages.
STEFFENS,
Martin. - Rien que l’amour :
repères pour le martyre qui vient. – Paris, Salvator, 2015. 90 pages.
TORREL,
Jean-Pierre. – Initiation à saint Thomas d’Aquin. – Paris, Editions Le Cerf,
2015. 570 pages.
TOSCANI,
Xenio (dir.). – Paul VI : la biographie. – Paris, Salvator, 2015. 696
pages.
VAUCHEZ,
André. – Catherine de Sienne : vie et passions. – Paris, Le Cerf, 2015.
253 pages.
Publication de la Bibliothèque diocésaine d'Aix et Arles
jeudi 19 novembre 2015
Les conférences de Saint-Arnoux, paroisse de Gap
Le
jeudi 22 octobre 2015 avait lieu la première des Conférences de
Saint-Arnoux au Centre diocésain Pape François, à Gap.
Une
cinquantaine de personnes étaient réunies pour suivre la
présentation du Docteur Michel Antipoff sur la pensée de l’Église
et de Jean-Paul II sur le corps. Destinée à n'être qu'une
introduction, cette conférence a insisté sur la profondeur de
l'aspect théologique du corps : « Le corps, à travers sa
visible masculinité et féminité, et seulement lui, dit en effet
Jean-Paul II , est capable de rendre visible ce qui est
invisible : le spirituel et le divin. Il a été créé pour
transférer dans la réalité visible du monde le mystère caché en
Dieu de toute éternité et en être le signe visible. »
Michel
Antipoff a évoqué de nombreux titres qui viennent expliquer et
appuyer la pensée très dense de saint Jean-Paul II.
Deux
titres regroupent les enseignements du Pape :
Homme
et femme il les créa : une spiritualité du corps,
Paris : Cerf, 2004, 694 p.
Le
corps, le cœur et l'esprit : pour une spiritualité du corps,
Paris : Cerf, 1984, 228 p.
Voici
les titres d'Yves Semen, qui a travaillé les thèmes de la
spiritualité conjugale et de la sexualité dans le mariage,
disponibles à la médiathèque diocésaine :
Yves
Semen, La sexualité selon Jean-Paul II,
Paris : Presses de la Renaissance, 2004, 219 p.
Yves
Semen, Splendeur de la vocation du corps humain : une
spiritualité conjugale,
Béatitudes audio, 1 CD.
Yves
Semen, Le mariage selon Jean-Paul II,
Paris : Presses de la Renaissance, 2015, 448 p.
Comme
l'a dit Michel Antipoff, sa présentation était une introduction, et
l'enseignement de Jean-Paul II mériterait de faire l'objet d'un
cycle complet d'approfondissement. Voici quelques titres qui
illustrent la pensée de l’Église sur le corps :
-
le Salut et la Résurrection des corps :
José
Granados, Théologie de la chair : le corps à la
charnière de l'histoire du salut,
Paris : Parole et Silence, 2014,
265 p.
Marie-Emile
Boismard, Faut-il encore parler de « résurrection » ?,
Paris : Cerf, 1995, 178 p.
-
l'incarnation :
Hyacinthe
Vulliez, Et la parole prend chair,
Paris : Cerf, coll. Lire la Bible, 2002, 183 p.
-
le corps dans le mariage et dans la vie familiale :
Pascal
Ide, Le corps à coeur,
préface de Xavier Lacroix, Versailles : éd. Saint-Paul, 1997,
378 p.
Conseil
pontifical pour la Famille, Gender, la controverse,
présentation de Tony Anatrella, Paris : Téqui, 2011, 190 p.
Gérard
Bonnet, Défi à la pudeur : quand la pornographie
devient l'initiation sexuelle des jeunes,
Paris : Albin Michel, 2003, 229 p.
Xavier
Lacroix, « Entre chair et parole, la famille », in
Etudes, n°4183, mars 2013,
p.329.
Xavier
Lacroix, Les mirages de l'amour,
Paris : Le Centurion, 1997, 285 p.
En
outre, il est utile de consulter :
Jean-Paul
II, L'amour humain dans le plan divin : de la Bible à
Humanae Vitae, préf. par
François Vial, Paris : éd. du Cerf, 1985, 115 p.
Conseil
pontifical pour la Famille, Vérité et signification de la
sexualité humaine : des orientations pour l'éducation en
famille, Paris : Téqui, 67
p.
Henri
Bourgeois, Je crois à la résurrection du corps,
Paris : Desclée, 1981,
332 p.
Tous
ces ouvrages sont disponibles à la médiathèque diocésaine.
Peuvent
aussi être consultés :
Pierre
Grelot, Le couple humain dans l'Ecriture,
Paris : Cerf, coll. Foi Vivante.
Michel
Despland, Christianisme : dossier corps,
Paris : Cerf.
Michel
Henry, Philosophie et phénoménologie du corps,
Paris : Presses Universitaires de France.
Annick
de Souzenelle, La symbolique de corps humain,
Paris : Albin Michel.
La
prochaine conférence de Saint-Arnoux sera donnée le 26 novembre,
par le Père Philippe-Marie Pasquet, o.p.
et portera sur « Jésus a annoncé le Royaume et c'est l’Église
qui est venue » (dans L’Évangile
et l’Église [Picard,
1902, p. 110-112], livre disponible à la médiathèque diocésaine).
La
soirée s'est poursuivie avec la première séance des Jeudis de la
foi, animés par le Père Pierre Fournier. Cette formation présente
pour la troisième année les Pères de l’Église, en partant
chaque année d'un Père de l'époque apostolique, au plus près de
Jésus, pour arriver aux Pères de la fin de la période, au VIIe
siècle. Le 22 octobre, c'est Ignace d'Antioche qui était présenté.
Voici
une bibliographie sur ce Père de l’Église :
Ignace
d'Antioche, Lettres, suivies du Martyre de Polycarpe,
Paris : Cerf, coll. Sources chrétiennes, 1969, 172 p.
Benoît
XVI, Les Pères de l’Église : de Clément de Rome à
saint Augustin, Dijon :
l'Echelle de Jacob, 2010, 228 p.
La
prochaine séance aura lieu le jeudi 3 décembre et concernera les
martyrs de Lyon (177). Sur ce sujet, vous pouvez lire :
Les
chrétiens de Vienne et Lyon à leurs frères d'Asie : lettre
sur les martyrs de 177, trad. du
latin par Claude Mondésert, annoté par Jean Comby, 40 p.
Henri
et Paul Lassiat, Dieu veut-il des hommes libres ? La
catéchèse de l’Église des martyrs d'après Irénée de Lyon,
Paris : Mame, 1976, 126 p.
Pour les couples mariés ou qui se préparent au mariage
Yves Semen, Le mariage selon Jean-Paul II, Paris : Presses de la Renaissance, 2015, 458 p.
Les catéchèses de Jean-Paul II sur le corps abordent abondamment le
thème du couple et du mariage. A l'occasion du synode des évêques
sur « les défis pastoraux de la famille dans le contexte de
l'évangélisation »,Yves Semen revient sur cet enseignement,
dont il a déjà traité l'aspect spirituel dans plusieurs ouvrages.
Son
livre Le mariage selon Jean-Paul II
est conçu comme un parcours de préparation au mariage. Chaque
chapitre correspond à une séance où un thème essentiel est
abordé. La première partie traite de l'amour et de l'engagement, la
seconde de la sexualité, la troisième de la spiritualité
conjugale. Dans ce troisième chapitre, découpé en « esquisses »,
un enseignement est donné, qui est suivi de « pistes pour une
réunion de préparation » et d' »axes de dialogue pour
le couple ». La dernière traite des idées reçues sur la
doctrine de l’Église sur le mariage : le « devoir
conjugal », le « remède à la concupiscence », le
« permis-défendu ».
Cet ouvrage est un support très intéressant pour approfondir le
dialogue dans un couple et pour permettre à chacun de communiquer
sur le fond de la relation conjugale. C'est aussi un outil
intéressant pour les équipes de préparation au mariage. Toutefois,
certains sujets qui devraient être abordés dans un tel parcours
manquent ici : l'accueil des enfants, la liberté de chacun, les
quatre piliers du mariage.
Hélène Biarnais
bibliothécaire du diocèse de Gap et d'Embrun
Fermeture de la médiathèque diocésaine
La médiathèque diocésaine de Gap sera fermée du 19 décembre au 4 janvier.
Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de Noël.
Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de Noël.
jeudi 12 novembre 2015
Henri Lamendin propose une histoire de Jacques Cathelineau
Henri Lamendin, Cathelineau selon plusieurs écrits,
Souvenirs ed., Guillestre, 2015, 105 p.
L'auteur, qui réside à Guillestre
(Hautes-Alpes), s'attache dans ses ouvrages à donner à ses lecteurs
des éléments sur des personnages historiques qu’il estime mal
connus. Il en fait profiter la bibliothèque diocésaine Mgr Depéry,
par exemple pour des personnalités aussi différentes que Louis XI
et pour Léon XIII. Ses ouvrages sont disponibles au prêt.
Le volume sur Jacques Cathelineau (1759-1793) est
une suite ordonnée de documents biographiques, descriptifs, qui
veulent placer son parcours dans ses contextes locaux, sociaux et
économiques, politiques et militaires. Il est né au Pin-en-Mauges
(actuellement en Maine-et-Loire) où il devient voiturier ou
colporteur. Il est appelé, par les habitants insurgés, à prendre
la tête de l'insurrection dans sa paroisse en mars 1793, comme une
multitude de « capitaines de paroisse ». Trois de ses
frères seront également tués durant la guerre de Vendée. Ensuite,
la famille s'élèvera socialement, notamment pendant la Restauration
(1814-1830).
lundi 9 novembre 2015
RENE GIRARD (1923-2015)
RENE
GIRARD VIENT DE NOUS QUITTER A 91 ANS
Celui
qui a inventé la « Théorie du mimétisme », « du bouc
émissaire » et dont les écrits ont marqué le XXè siècle vient de nous
quitter. Autodidacte et profondément croyant, il n’aura laissé personne
indifférent, même si sa pensée fut tardivement connue en France les écrits de
ce penseur autodidacte, inclassable et croyant, ont profondément marqué son
époque.
Courte
biographie
Né le
25 décembre 1923 à Avignon, d’un père anticlérical (conservateur de la
bibliothèque et du musée) et d’une mère catholique, René Girard ne fut pas un
élève modèle durant son enfance. Il entre à l'Ecole des Chartes en 1943.
Différent de ses contemporains normaliens, moins diplômés que ses condisciples,
les philosophes et hommes de science (dont Michel Serres et Jean-Pierre Dupuy),
il se disait « venu de nulle part ». S'il
a été élu à l'Académie française en 2005, c'est aux Etats-Unis que ce penseur
spécialiste de littérature et d'anthropologie religieuse, a mené toute sa
carrière, depuis son premier poste, comme assistant en français en 1947. En
1957, il rejoint l'université Johns-Hopkins, à Baltimore ; c’est là, qu’en
1966, a lieu un colloque avec Jacques Derrida, Roland Barthes et Jacques
Lacan : ce colloque marquera une étape importante dans ce que l’on appelle
outre-atlantique la French Theory.
Son
oeuvre et sa pensée
Les
titres de ses livres parlent d’eux-mêmes pour résumer sa pensée : Je vois Satan tomber comme
l'éclair ; Des choses cachées depuis la
fondation du monde ; Achever Clausewitz, Sanglantes origines ; La Route antique des hommes pervers ;La Violence et le Sacré.
Pour
René Girard l'homme, être de désir, désire toujours ce que désire autrui
C’est
loin d’un aéropage de penseurs qu’il a construit sa théorie du désir mimétique
à partir de la matière littéraire. Publié en 1961, son premier livre, Mensonge romantique et vérité romanesque, essai de
littérature comparée devenu depuis un classique des études littéraires, montre
les liens qui existent entre Dostoïevski, Proust, Cervantès, Stendhal et
Flaubert. C’est dans cet ouvrage qu’il dévoile sa théorie : l'homme désire
toujours ce que désire autrui. Les individus ne font qu'imiter le désir les uns
des autres. Ce « désir mimétique » fait que le modèle que l’on veut
imiter se transforme en rival et de ce mimétisme nait le conflit qui aboutit à
l’hostilité, à la violence, à la guerre.
« Ces
instruments d'analyse ne sont pas des idées philosophiques ; ce ne sont
pas non plus des concepts sociologiques ou anthropologiques reconnus. Ce sont
des rapports humains très simples et c'est moi qui les ai repérés et isolés
pour la première fois »,
écrivait-il dans l'introduction à De la violence à la divinité (éditions
Grasset).
En rassemblant
en 2007 ses premiers livres dans ce volume, René Girard soulignait la dynamique
de sa pensée, allant des romans modernes (Mensonge romantique et vérité
romanesque, donc) aux religions archaïques (La Violence et le Sacré, 1972) et à la Bible et au
christianisme, enfin (Des choses cachées depuis la fin du monde,
1978). Dans Le Bouc Emissaire (1982), il
dévoile comment le sacrifice du bouc émissaire permet de résoudre la violence
sociale en la ritualisant — et d'apaiser ainsi les foules.
Mais
la force des Evangiles, par rapport aux mythes, est, selon lui, de révéler
l'innocence de la victime sacrificielle. L'originalité du christianisme - qui a
intégré la notion de bouc émissaire - se résume ainsi pour René Girard : en se
présentant comme l'Agneau immolé qui meurt pour prendre sur lui les péchés du
monde, Jésus vient mettre fin à ce cycle. Pour René Girard la Bible fait une
lecture originale des mythes archaïques car la Révélation dévoile la vérité sur
le fonctionnement humain et - surtout - sur Dieu lui-même qui nous
introduit par grâce dans sa communion et nous rachète du péché.
Pour aboutir à cette vérité... « Ce n’est pas parce je suis chrétien que je pense comme je le fais ; c’est parce que mes recherches m’ont amené à penser ce que je pense, que je suis devenu chrétien ».
La vie
de ce penseur – méconnu et controversé en France – est celle d'un homme
converti par son enseignement.
En
conclusion
René
Girard a développé toute au long de son oeuvre deux idées qu'il n'a eu de cesse
d'approfondir et il s'apprêtait à ouvrir un nouveau chantier :
1) le
désir mimétique
2) la
théorie du bouc émissaire : toute société a besoin d'un bouc émissaire dans un
but de purification. Il a intégré cette thématique dans la religion chrétienne
: Jésus présenté comme l'Agneau expiant nos péchés en mourant sur la Croix
3)
Penser l'apocalypse. En 2007 Girard inaugurait une nouvelle étape dans sa
pensée Achever Clausewitz pensait qu'avec l'accélération de
l'histoire, les violences dans le monde, l'humanité vivait un temps
d'apocalypse. Pour lui il était temps de choisir entre une apocalypse
destructrice ou d'oeuvrer pour l'avènement du Royaume
OEUVRES
DE RENE GIRARD DANS LES BIBLIOTHEQUES D'AIX-EN-PROVENCE, FREJUS-TOULON, GAP ET
MARSEILLE.
GIRARD,
René. – Achever Clausewitz : entretiens avec Benoît Chantre. – Paris,
Carnets
du Nord, 2007. (Aix-en-Provence, Fréjus-Toulon)
GIRARD,
René. - Le bouc émissaire. - Paris, Editions Grasset, 1982. (Aix-en-Provence,
Marseille et Gap)
GIRARD,
René. – Celui par qui le scandale arrive. – Paris, Desclée de Brouwer, 2001.
(Aix-en-Provence, Marseille)
GIRARD,
René ; VATTIMO, Gianni. – Christianisme et modernité :
entretiens menées par Pierpaolo Antonello. – Paris, Flammarion, 2009.
(Fréjus-Toulon)
GIRARD,
René. – La conversion de l’art : textes rassemblés par Benoît Chantre et
Trevor Cribben Merril. – Paris, Flammarion, 2010. (Fréjus-Toulon)
GIRARD,
René. Des choses cachées depuis la fondation du monde. – Paris, Grasset,
1978. (Aix-en-Provence, Fréjus-Toulon, Gap et Marseille)
GIRARD,
René. – Je vois Satan tomber comme l’éclair. – Paris, Grasset, 1999.
(Aix-en-Provence, Fréjus-Toulon)
GIRARD,
René. - Mensonge romantique et vérité romanesque. - Paris,
Hachette/Littérature, 1999 (Aix-en-Provence).
GIRARD,
René. -Les origines de la culture : entretiens avec Pierpaolo Antonello et
Joao Czar de Castro Rocha. – Paris, Desclée de Brouwer, 2005. (Aix-en-Provence,
Marseille).-Provence, Marseille)
GIRARD,
René. - Quand ces choses commenceront. - 1996 (Marseille).
GIRARD,
René. -La route antique des hommes pervers. - 2001 (Marseille).
GIRARD,
René. – Le sacrifice. – Paris, Bibliothèque nationale de France, 2003.
(Aix-en-Provence, Fréjus-Toulon)
GIRARD,
René. – Shakespeare : les feux de l’envie. – Paris, Grasset, 1990.
(Aix-en-Provence, Fréjus-Toulon)
GIRARD,
René. - Le tragique et la pitié : discours de réception de René Girrd à
l'Académie française et réponse de Michel Serres. - 2007 (Fréjus-Toulon,
Marseille).
GIRARD,
René. – La violence et le sacré. – Paris, Hachette, 1982 (Bibliothèque
diocésaine d'Aix)
GIRARD,
René. – La violence et le sacré. – Paris, Grasset, 1977 (bibliothèque
diocésaine d'Aix-en-Provence et de Gap. L'édition de 1974 est à la bibliothèque
de Marseille).
GIRARD,
René. – Le sacrifice. – Paris, Bibliothèque nationale de France, 2003.
(Aix-en-Provence)
GIRARD,
René. - Sanglantes origines : entretiens avec Walter Burkert, Rosaldo et
Jonathan Z. Smith. – Paris, Flammarion, 2011. (Fréjus-Toulon).
POUR
ALLER PLUS LOIN SUR L'OEUVRE DE RENE GIRARD
BARBARI, Maria Stella (dir.). - La spirale mimétique : dix-huit leçons sur René Girard. 2001. (Marseille).
CHIRPAZ, François. - Enjeux de la violence. 1980 (Marseille)
DEGUY, Michel (éd.) ; DUPUY, Jean-Pierre (éd.). - René Girard et le problème du mal .- Paris, Grasset, 1982. (Aix-en-Provence).
JEFFREY, Denis. - Rompre avec la vengeance : lecture de René Girard. - Laval (Canada), Presses de l'Université de Laval, 2000. (Aix-en-Provence)
BARBARI, Maria Stella (dir.). - La spirale mimétique : dix-huit leçons sur René Girard. 2001. (Marseille).
CHIRPAZ, François. - Enjeux de la violence. 1980 (Marseille)
DEGUY, Michel (éd.) ; DUPUY, Jean-Pierre (éd.). - René Girard et le problème du mal .- Paris, Grasset, 1982. (Aix-en-Provence).
JEFFREY, Denis. - Rompre avec la vengeance : lecture de René Girard. - Laval (Canada), Presses de l'Université de Laval, 2000. (Aix-en-Provence)
SCHWAGER, Raymond. - Avons-nous besoin d'un bouc émissaire ? :
violence et rédemption dans la Bible. – Paris, Flammarion/Association
Recherches mimétiques, 2011. (Fréjus-Toulon, Marseille).
Publication
: Claude Tricoire - Bibliothèque diocésaine d'Aix et Arles
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