vendredi 30 janvier 2015

NOUVEAUTES JANVIER 2015


LISTE NOUVEAUTES DU MOIS DE JANVIER 2015

BIBLE D’ALEXANDRIE (la). – Vision que vit Isaïe. – Paris, le Cerf, 2014. 366 pages.

BOUCHOT, Claude et Karin. – Stimuler notre espérance ! Paris, Editions BoD, 2014. 119 pages.

CAHIERS DE FANJEAUX. – Historiens modernes et Moyen Âge méridional. – Toulouse, Editions Privat, 2013.
 CAHIERS DE FANJEAUX. – La réforme « grégorienne » dans le Midi (milieu XIè-début XIIIè siècle). – Toulouse, Editions Privat, 2013. 680 pages.

COTTIER, Cardinal Georges. – La mémoire des sources : pour une philosophie de la religion. – Paris, Le Cerf, 2015. 401 pages.

DESCOUVEMEONT, Pierre. – Les trésors du Credo. – Paris, Parole et Silence, 2014.

DOGNIN, Paul-Dominique. – La foi de Jésus : une lecture de la lettre aux Hébreux. – Paris, Le Cerf, 2015. 151 pages.

DIOCESE DE NANTES. – Pour un engagement écologique : simplicité et justice : paroles de chrétiens sur l’écologie. – Paris, Parole et Silence, Nantes, Diocèse de Nantes, 2014. 303 pages.

DUMOULIN, Etienne. – La théologie du baptême d’après saint Thomas. – Paris, Desclée de Brouwer, 2014. 234 pages.

MARIE DE L’ASSOMPTION. – L’homme, personne corporelle : la spécificité de la personne humaine chez saint Thomas d’Aquin. – Paris, Parole et Silence, 2014. 463 pages.

MARTELET, Gustave. – Evolution et création : [2]. Mortalité de l’homme, messianité de Dieu. – Paris, le Cerf, 2014. 513 pages.

PETAGINE, Antonio. – Matière, corps, esprit : la notion de sujet dans la philosophie de Thomas d’Aquin. – Paris, Le Cerf, Fribourg (Suisse), Academic Press Fribourg, 2014. 287 pages.

SCHÖNBORN, Christoph. – Au cœur du message chrétien : commentaire du catéchisme de l’Eglise catholique. – Paris, Parole et Silence, 2014.351 pages.

VERS DIMANCHE. – Familles : vers le prochain synode : l’ensemble des textes ; le questionnaire intégral ; des fiches pratiques. – In « Vers Dimanche » , Hors-série, octobre 20

Newsletter de janvier 2015 - bibliothèque diocésaine d'Aix


mardi 20 janvier 2015

L’architecture religieuse des Hautes-Alpes dans le Congrès archéologique de France

Certains ouvrages sont, bien longtemps après leur publication, irremplaçables. Le Congrès archéologique de France, 130e session, 1972, consacré au Dauphiné et paru en 1974, est de ceux-là. Ce sont 24 édifices religieux, parmi tous les monuments traités, de l’Isère, de la Drôme, des Hautes-Alpes qui font l’objet d’un article et bien d’autres sont évoqués à travers les textes.
Pour les Hautes-Alpes, Gérard Giordanengo décrit Notre-Dame d’Aquilon (« Notre-Dame de l’Aquilon à Guillestre », p 76-90), l’église paroissiale, en exposant des hypothèses, par exemple en étymologie (Aquilon viendrait du toponyme de la rivière Guil) et sur le coût des constructions (p 81).
Notre-Dame du Réal à Embrun est traitée par l’article maître de Jacques Thirion dont beaucoup se sont inspirés ou s’inspirent encore (par exemple, Guylaine Dartevelle dans Eglises médiévales des Hautes-Alpes, Plein-Cintre, 1990, préfacé par Jacques Thirion). L’auteur, lui-même, l’a utilisé pour les Alpes romanes publiées dans la collection Zodiaque. François Enaud dresse un inventaire descriptif du trésor de la cathédrale embrunaise.
Gabrielle Sentis dans les articles « les peintures murales de l’église de l’Argentière : les vertus, les vices et leurs châtiments » et « les peintures murales de l’église Saint-Sébastien à Plampinet » ainsi que Clément Gardet avec « les fresques de l’ancienne église des Cordeliers d’Embrun » étudient ce qui fait la caractéristique des églises de l’ancien diocèse d’Embrun à la fin du Moyen-Age. Ces peintures ont fait l’objet, depuis, de nouvelles publications, bénéficiant des formidables progrès de l’impression iconographique depuis trente ans, par Guylaine Dartevelle et Pierrette Paravy notamment.
Ces articles du Congrès archéologique révèlent aussi la difficile maîtrise d’un sujet. Le peintre Louis Court (Guillestre, 1670 – Avignon, 1733), neveu de peintre, l’un des rares – sinon le seul – connus de son époque dans les Hautes-Alpes, est ainsi appelé Ludovic Cour (p 150). Il est inexact d’écrire qu’il « a étudié longuement à Rome » (moins d’un an probablement) et qu’ « il apparaît pour la dernière fois en 1735 » à Guillestre (p 90), puisqu’il est déjà décédé !
Les amoureux d’histoire et d’archéologie (re)découvriront des monuments du Dauphiné et de la limite nord de la Provence avec bonheur dans ces articles fouillés et puisant dans les documentations anciennes ou plus récentes.

jeudi 15 janvier 2015

22-23 janvier 2015, colloque à Marseille : Conflits et réconciliation, des théologiens face à la guerre



Dans le cadre de la commémoration de la Première Guerre mondiale, l’Institut catholique de la Méditerranée (ICM) s’est associé au Comité pontifical des sciences historiques pour organiser un événement public en deux temps.

Les archivistes des diocèses de Gap et d'Embrun et de Marseille sont y invités à une présentation du Guide des sources ecclésiastiques sur la Première Guerre mondiale dans le Sud-Est de la France, associées à un état des lieux des deux diocèses pendant le conflit.

mercredi 14 janvier 2015

La béatification, en octobre 2014, du bienheureux Paul VI (1963-1978) donne l’occasion de mettre en valeur la bibliographie sur ce pape


Le pape Paul VI a conclu les travaux du second concile du Vatican (1962-1965) convoqué par son prédécesseur saint Jean XXIII, et a eu à en appliquer les décisions et orientations. Vous pouvez trouver les livres présentés dans cet article dans les bibliothèques diocésaines de Gap, Marseille, Aix et Fréjus-Toulon. Le nombre important de ces documents conduit à ne vous proposer ici qu’une sélection, porte d’entrée vers l’offre complète de nos catalogues. Pour la même raison, nous avons choisi de ne pas citer les actes du concile, bien connus par ailleurs.
L’encyclique Sacerdotalis Caelibatus, de 1967, sur le célibat des prêtres, se trouve à Aix-en-Provence. A Gap, elle est conservée dans une édition commentée par André Manaranche. A Marseille, elle est suivie du motu proprio sur la restauration du diaconat permanent. A Aix, ce dernier texte est séparé sous le titre latin Sacrum diaconatus ordinem.
Autres textes majeurs du pontificat, la lettre apostolique Octogesimo anno sur les questions sociales (Aix, Fréjus-Toulon, Gap et Marseille), les encycliques Populorum progressio (Le Développement des peuples, 1967, bibliothèques d’Aix, Gap, Marseille) et Humanae vitae (en 1968, à Aix, Gap et Marseille). Evoquons aussi les textes synodaux de 1971, Le Sacerdoce ministériel, La Justice dans le monde (Fréjus-Toulon, Gap, Marseille).
L’œuvre œcuménique de Paul VI est reconnue. En 2012, le frère Patrice Mahieu fait paraître Paul VI et les orthodoxes (Marseille), faisant suite notamment, 28 ans après, au Rendez-vous de Jérusalem par Roland Cluny (Flammarion en 1964 ; bibliothèque d’Aix-en-Provence) et aux documents officiels du Pèlerinage en Terre sainte du 4 au 6 janvier 1964, en français à Gap et en italien à Aix-en-Provence.
Enfin, la biographie de Paul VI est étudiée de longue date. Parmi les premiers textes d’importance, vous trouverez Dialogues avec Paul VI (Jean Guitton, 1967, à Aix et Marseille, préfacé par le cardinal Poupard en 2001 à la bibliothèque du diocèse de Gap). Yves Chiron publie Paul VI, le pape écartelé en 1993 (à Gap et à Marseille). Il faut ajouter à ces ouvrages la Petite vie de Paul VI par Christophe Henning (Gap) dont vous trouverez une recension ici.. L’œuvre récente de Leonardo Sapienza mérite attention. Parmi elle, deux livres se trouvant à Gap : Una vita trasfigurata : Paolo VI (2014) et Paolo VI : il genio della carita (2014), ces deux livres se trouvant à Gap.



dimanche 11 janvier 2015

Une Bible, illustrée par une gapençaise

 

Philippe Lechermeier, Rébecca Dautremer, Une bible, Paris, éditions Gautier - Languereau, 2014, 392 pages.

Au premier abord, on est surpris par l'illustration de la couverture : mais quel est donc cet homme-oiseau mécanique à l'air si mélancolique ? Puis, en feuilletant le livre, on est tout de suite happé par la force des illustrations. Certaines ne sont qu'un trait sur la page, d'autres une explosion de couleurs.
Présenté comme une bible (sans majuscule) "comme un roman", n'étant ni un livre pour enfant, ni un livre religieux, cet ouvrage interpelle. Le texte a été entièrement ré-écrit par Philippe Lechermeier pour en faire un pur objet de transmission culturelle, sans aucun propos religieux. Pour cela, il utilise la prose comme la poésie ou la dramaturgie. 
Certains épisodes semblent parfois complètement détachés du récit qu'en fait la Bible, surtout dans le Nouveau Testament. Difficile de reconnaître le Jésus de notre foi dans cet homme qui s'avance vers la femme adultère en sortant "de sa besace la pierre qu'il avait achetée aux enfants" et qui "comme s'il s'apprêtait à la lancer, [...] la fit sauter plusieurs fois dans sa main". Et pourtant... N'y a-t-il pas un intérêt à présenter ainsi Jésus, dans des attitudes qui parlent au lecteur ?

D'autant plus que le texte est littéralement porté par les illustrations. Ce même épisode est accompagné du portrait d'une femme, de dos, coiffée d'un chignon, et du dessin d'une pierre posée au sol. Deux motifs très simples, d'une grande puissance évocatrice. Et que dire des tentations de Jésus au désert ? Cet homme vêtu de cuir, accroché à deux rochers qui semblent venir de se séparer. Allusion directe directe à ce que fait le Diable : il divise.
Bien que les deux concepteurs de cet ouvrage s'en défendent, il y a quand même quelque chose de notre foi qui transparaît dans cette oeuvre. Peut-être est-ce simplement ce que la Bible a d'universel...
Cet ouvrage présente un double intérêt : pour les non-croyants, cela peut être une première approche des épisodes de la Bible, d'accès beaucoup plus facile qu'une TOB ou qu'une Bible de Jérusalem. Pour les croyants, cela amène un éclairage différent sur des récits que nous connaissons bien. 


lundi 5 janvier 2015

Olivier Roche et Dominique Cerbelaud recensent près de 400 titres sur le héros créé par Hergé.

Olivier Roche et Dominique Cerbelaud, Tintin. Bibliographie d’un mythe, Les Impressions nouvelles, 2014, 319 p.
 
Le propos des auteurs tient dans quelques lignes de la page 13 : « Notre bibliographie se limite donc aux documents entièrement consacrés à Hergé ou à son œuvre, et à une sélection d’ouvrages reflétant l’influence de son art […] tout ce qui nous semble constitutif de la Bibliographie d’un mythe ».
Cet ouvrage recense, entre nombreux autres, ceux qui ont été publiés par des spécialistes. Ce sont, par exemple, Stéphane Steeman (p 70), Albert Algoud (p 71, également préfacier) et Benoît Peeters (p 74, 211 et cité comme « notre éditeur » à la page 315).
Olivier Roche et Dominique Cerbelaud annoncent également les publications à venir d’anthologies des parodies, d’éditions pirates, des traces et clins d’œil… tant l’œuvre d’Hergé peuple l’imaginaire de notre société et tant la postérité d’un écrivain se mesure à la hauteur de ceux qui l’imitent (voyez Les Lettres persanes de Montesquieu, par exemple).
La Bibliographie d’un mythe est un ouvrage simple, pour les amateurs d’études de la bande dessinée. L’un des auteurs, le frère Dominique Cerbelaud, op, réside à Boscodon dans les Hautes-Alpes.

A la bibliothèque diocésaine Mgr Depéry, vous trouverez,
Sur la bande dessinée :
Patrick Gaumer, Claude Moliterni, Dictionnaire mondial de la Bande Dessinée, Paris, Larousse, 2001, 800 p - [68] p.
Roland Francart, La BD chrétienne, Paris, Le Cerf, 1994, 126 p.

Du Frère Dominique Cerbelaud, op :
Les Saints Mystères, Redécouvrir la liturgie eucharistique, Montrouge, Nouvelle Cité, 1988, 156 p.
Le Diable, Paris, les Editions de l’Atelier, 1997, 108 p.