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lundi 27 janvier 2020
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mercredi 15 janvier 2020
Jean Delumeau, historien du christianisme
Jean Delumeau, historien français
Jean Delumeau, né le 18 juin 1923 à Nantes et
mort le 13 janvier 2020, , est un historien français.
Universitaire, il est spécialiste des mentalités religieuses
en Occident et, plus particulièrement du christianisme de
la Renaissance et de l'Époque moderne.
Biographie
Carrière universitaire
Élève au lycée Masséna de Nice, puis au lycée Thiers de
Marseille, il prépare le concours d'entrée de l'École normale supérieure, où il
a comme professeur Roger Mehl (philosophie). Il est admis à l'ENS
(promotion 1943), agrégé d'histoire, membre de l'École française de
Rome et docteur ès lettres, il a enseigné l'histoire à l'École
polytechnique, à l'université de Rennes II et à l'université de Paris I.
Détaché au Centre national de la recherche scientifique de 1954 à
1955, directeur du Centre armoricain de recherches historiques
de 1964 à 1970 et directeur d'études à à l'École pratique
des hautes études de 1963 à 1975 puis à l’École des
hautes études en sciences sociales de 1975 à 1978, il
est professeur puis professeur honoraire au Collège de
France, où il occupa de 1975 à 1994 la chaire
d'« Histoire des mentalités religieuses dans l’Occident moderne ».
Membre du comité éditorial de plusieurs revues académiques
et professeur invité dans plusieurs universités d'Amérique du Nord,
d'Europe et d'Asie, il est également membre honoraire de l'Institut
universitaire de France et de l'Academia Europaea.
« De la peur, liée au pêché, vous avez trouvé et, avec les générations
antérieures, éprouvé comme nous tous la prégnance, entretenue par une éducation
incitant au scrupule. Vous y voyez, non sans raison, une des racines de la
déchristianisation contemporaine. Cependant, votre propre anxiété désamorçait
déjà le découragement. Alors, répondant à une attente, l’un de vos derniers
livres, Rassurer et protéger, présente tout grand l’abri tutélaire
du manteau de la Vierge intercédante. »
— Mollat du Jourdin
« Je suis fier et heureux, cher Philippe Wolff, de recevoir de vos
mains cette épée que mes enfants ont choisie du début du xixe siècle
afin de l'accorder au costume dessiné par David. Dans la ligne de ce qui vient
d'être dit, je veux délibérément placer mon intervention et mes remerciements
sous le signe de l'amitié. (…). L'épée fine, élégante et chronologiquement bien
datée que je porterai désormais grâce à vous sous la coupole additionne à mes
yeux trois significations. D'abord, elle me rappellera jusqu'en bout de
carrière la chaleureuse sympathie dont vous m'avez entouré ce soir ; elle
symbolise ensuite un attachement à l'histoire que j'ai manifesté dès
l'enfance ; elle exprime enfin une sobriété de style dont j'aimerais faire
passer quelque chose dans mon écriture »
En 2002, il est en vain candidat à l'Académie française.
Fonctions honorifiques et engagement
Il est membre d'honneur de l'Observatoire du patrimoine
religieux (OPR), une association multiconfessionnelle qui œuvre à la
préservation et au rayonnement du patrimoine culturel français. Il est
également membre du comité de parrainage de la Coordination pour
l'éducation à la non-violence et à la paix
Le 25 avril 2017, il fait partie des signataires d'une tribune de
chercheurs et d'universitaires annonçant avoir voté Emmanuel
Macron au premier tour de l'élection présidentielle française de
2017 et appelant à voter pour lui au second, en raison notamment de son
projet pour l'enseignement supérieur et la recherche.
Vie privée
Il est le père de l'historien Jean-Pierre Delumeau.
Le spécialiste de l'évolution de la conscience religieuse
Les ouvrages majeurs sur les thèmes qu'il travaille particulièrement
concernent :
les pulsions avec en 1978 : La Peur en Occident, XIVe-XVIIIes et
en 1983 : Le Péché, la Peur, la culpabilisation en Occident ;
les institutions avec en 1990 : L'Aveu et le Pardon, XIIIe-XVIIIes ;
les représentations avec en 1992 : Le Jardin des Délices.
Œuvres
Les ouvrages de Jean Delumeau ont été traduits dans de nombreuses langues
dont le japonais, le portugais, le tchèque, le roumain, l'hongrois et
l'italien.
Vie économique et sociale de Rome dans la seconde moitié du xvie siècle, Paris, De Boccard,
1957.
L’Alun de Rome, xve-xviiie siècles, Paris, École Pratique
des Hautes Études, 1962.
Naissance et affirmation de la Réforme, Paris, PUF. Coll.
« Nouvelle Clio », 1965.
Le Mouvement du port de Saint-Malo, 1681-1720 [sous la dir. de], Paris,
Klincksieck, 1966.
La Civilisation de la Renaissance, Paris, Arthur. Coll. « Les
grandes civilisations », 1967.
Histoire de la Bretagne [sous la dir. de], Toulouse, Privat,
1969.
Le Catholicisme de Luther à Voltaire, PUF. Coll.
« Nouvelle Clio », 1971.
L’Italie de Botticelli à Bonaparte, Paris, Armand
Colin, 1974, (réédité en 1991 chez Armand Colin sous le titre L'Italie
de la Renaissance à la fin du XVIIIe siècle).
Rome au xvie siècle, Paris, Hachette, 1975.
La Mort des pays de Cocagne. Comportements collectifs de la Renaissance à
l’âge classique, Paris, Publications de la Sorbonne, 1976
Le Christianisme va-t-il mourir ?, Paris, Hachette, 1977.
La Peur en Occident (xive-xviiie siècles). Une
cité assiégée, Paris, Fayard, 1978.
Histoire vécue du peuple chrétien, 2 vols [sous la dir. de], Toulouse,
Privat, 1979.
Le Péché et la peur : La culpabilisation en Occident (xiiie-xviiie siècles), Paris, Fayard, 1983.
Ce que je crois, Paris, Grasset, 1985.
Le cas Luther, Paris, Éditions Desclée de Brouwer, 1986.
Les Malheurs des temps. Histoire des fléaux et des calamités en France [sous la dir. de],
Paris, Larousse, 1987.
La Première communion : quatre siècles d'histoire [sous la dir. de],
Paris, Éditions Desclée de Brouwer, 1987.
Rassurer et protéger. Le sentiment de sécurité dans l’Occident d’autrefois, Paris, Fayard, 1989.
Injures et blasphèmes [sous la dir. de], Paris, Imago,
1989.
L'aveu et le pardon. Les difficultés de la confession. XIIIe-XVIIIe siècle, Paris, Fayard, 1990.
Histoire des pères et de la paternité [sous la dir. de],
Paris, Larousse, 1990.
Une histoire du Paradis. I : Le Jardin des délices, Paris, Fayard, 1992.
Le Fait religieux [sous la dir. de], Paris, Fayard,
1992.
La Religion de ma mère : Le Rôle des femmes dans la transmission de la
foi [sous la dir. de], Paris, Éditions du Cerf, 1992.
Le Savant et la foi : des scientifiques s'expriment [sous la dir. de],
Paris, Flammarion, 1993.
Une histoire du Paradis. II : Mille ans de bonheur, Paris, Fayard, 1995
Histoire artistique de l'Europe : La Renaissance (avec Ronald
Lightbown), Paris, Le Seuil, 1996.
L'Historien et la foi [sous la dir. de], Paris, Fayard,
1996.
Des Religions et des Hommes (avec Sabine Melchior-Bonnet),
Paris, Éditions Desclée de Brouwer, 1997.
Entretiens sur la fin des temps (avec Umberto Eco, Stephen
Jay Gould, Jean-Claude Carrière), Paris, Fayard, 1998.
Une histoire de la Renaissance, Paris, Perrin, 1999.
Une histoire du Paradis. III : Que reste-t-il du Paradis ?, Paris, Fayard,
2000.
Chrétiens, tournez la page (avec Yves de
Gentil-Baichis, René Rémond, Marcel Gauchet, Danièle
Hervieu-Léger, Paul Valadier), Paris, Bayard, 2002.
Guetter l'aurore. Un christianisme pour demain, Paris, Grasset,
2003
Jésus et sa passion (avec Gérard Billon), Paris,
Éditions Desclée de Brouwer, 2004.
La plus belle histoire du bonheur (avec André
Comte-Sponville et Arlette Farge), Paris, Le Seuil, 2004.
Le Fait religieux, tome 1: Le Christianisme [sous la dir. de],
Paris, Fayard, 2004.
Histoire des mentalités religieuses dans l'occident moderne, Paris, Collège de
France / Le Livre Qui Parle, 2005.
Le Mystère Campanella, Paris, Fayard, 2008.
À la recherche du paradis, Paris, Fayard, 2010
La seconde gloire de Rome. xve-xviie siècle, Paris, Perrin, 2013.
De la peur à l'espérance, Paris, Robert Laffont. Collection
« Bouquins », 2013.
L'avenir de Dieu, Paris, Éditions du CNRS, 2015.
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Jean Delumeau, historien de l’enfer et du
paradis, est mort
Titulaire de la chaire d’histoire des mentalités religieuses de l’Occident
moderne au Collège de France, ce penseur éclairé et intègre a mis au jour les
mécanismes de la « pastorale de la peur » qui imprégna longtemps le
christianisme. Sa famille a fait part à « La Croix » de son décès, ce
lundi 13 janvier matin, à 96 ans.
Ceux qui ont eu la chance de suivre, fidèlement ou plus épisodiquement, les
cours de Jean Delumeau au Collège de France se souviennent d’un orateur passionnant,
d’une clarté cristalline, affable, précise. Et s’émerveillent encore de la
manière dont il savait mettre le point final à sa leçon du jour, une seconde
avant que l’horloge n’en indique le terme. Tant d’aisance et d’organisation
intellectuelles charmaient et impressionnaient tout à la fois.
Né le 18 juin 1923 à Nantes au sein d’une famille croyante, Jean
Delumeau avait reçu « la foi en héritage » selon ses
termes mais porta vite « un regard critique sur la religion »,
suivi par « le doute comme (mon) ombre ». Agrégé d’histoire,
professeur au lycée de Rennes puis, à partir de 1957, à la faculté des lettres,
il franchit tous les échelons universitaires avec, en 1975, une nomination au
Collège de France.
Marié en 1947, il aura trois enfants dont l’historien Jean-Pierre Delumeau.
Si ses premières publications érudites portent sur l’histoire de Rome (il fut
membre de l’École française de Rome), un public élargi le découvre en 1977
quand paraît Le Christianisme doit-il mourir ?, couronné du Grand
prix catholique de littérature.
Une plongée dans la peur
Des travaux de cet éminent et lumineux historien des religions, on retient
avant tout la notion de « pastorale de la peur », dont il a étudié la
domination au sein de l’Église catholique depuis le Moyen Âge jusqu’aux
Lumières. Ou la traque quasi-permanente du péché, assortie de la menace de
l’enfer, dans le but, explicite ou non, de tenir les esprits à distance de
toute tentative d’émancipation. La Peur en Occident publié en
1978 et, plus encore, Le Péché et la peur (1983) – véritable
somme traduite en anglais mais aussi en brésilien ou en japonais –, assirent
la notoriété de Jean Delumeau, au-delà du cercle des spécialistes et des
étudiants en histoire religieuse.
D’autant que leur auteur, loin de tout manichéisme, sut traduire auprès des
lecteurs contemporains les subtilités de cette rigidité ecclésiale en la
replaçant - donc la nuançant - dans le contexte médiéval et renaissant. Les
épidémies ravageuses, les famines, les conflits politiques et les guerres religieuses,
plongeaient les populations dans une « angoisse ordinaire » diffuse et
mortifère. En instaurant une pastorale de la peur, en lui donnant des contours
théologiques bien définis, l’Église montrait qu’il était tout de même possible
d’agir contre le fléau du mal. À l’inverse des calamités naturelles qui
s’abattent sur l’homme impuissant, le péché et le démon pouvaient être
combattus, voire vaincus.
Un voyage au Paradis
Jean Delumeau, d’ailleurs, n’aura jamais considéré la terreur répandue par
l’institution religieuse sous l’Ancien-Régime comme un sujet isolé. Ses travaux
l’ont aussi conduit sur les chemins de l’espérance, et même jusqu’au paradis,
auquel il a consacré tant d’années de sa vie, publiant une magnifique Histoire
du Paradis, en trois tomes (1992, 1995 et 2000). Il y
confrontait la vision théologique et les découvertes scientifiques, artistiques
et humanistes à l’œuvre, dans un réseau d’interactions fécondes ou antagonistes
mais toujours stimulantes.
Imprégné des réflexions et évolutions du concile Vatican II dans
un Occident soumis à une forte déchristianisation, l’historien et homme de foi
observait d’un commun mouvement de sa pensée et de son érudition, la face
sombre et la face lumineuse de la religion de son enfance. Il s’en expliquait
régulièrement, évoquant avec une tendre clairvoyance La Religion de
(ma) mère, sous-titré Le Rôle des femmes dans la transmission
de la foi (1992), ou invitant chacun de nous à Guetter
l’aurore – Un christianisme pour demain, édité en 2003.
Ou, mieux encore, publiant en 2015 un Avenir de Dieu… « Le
paradis ce seront les autres, écrivait-il alors, dans la
lumière et la proximité de Dieu, dans une affection réciproque qui aura effacé
toutes les incompréhensions et hostilités d’ici-bas ».
« Le message évangélique est intact »
Dans ses livres savants comme dans ses textes plus intimes, Jean Delumeau
séduisait par l’élégance très classique de son style, la sympathie souriante
qu’il portait aux figures du passé rencontrées au fil de ses écrits. Il avait
cette plume qui parvient à faire comprendre et goûter des sujets complexes, à
faire voyager dans l’histoire des idées et des hommes.
mardi 7 janvier 2020
Mère Genevieve Gallois : un documentaire à la Maison Saint-François à Martigues
LE GÉNIE ET LE VOILE : UN DOCUMENTAIRE
À VOIR À LA MAISON SAINT FRANCOIS
À VOIR À LA MAISON SAINT FRANCOIS
Mercredi 15 janvier, 18h, Maison Saint
François,
Projection du documentaire « Le génie et
le Voile »
par l’association Regard sur la peinture.
L'œuvre
à la fois réaliste et surnaturelle de cette "moniale inspirée" est
sans doute une des aventures mystiques les plus passionnantes du XXe siècle.
Artiste
aux multiples facettes, extraordinairement douée, Geneviève Gallois quitte son
registre satirique lorsque, convertie, elle entre chez les bénédictines en 1917.
Tout est
fort en elle, sa foi, son trait, son langage, son art.
Geneviève Gallois, connue comme Mère
Geneviève Gallois, née à Montbéliard le et morte à Paris le , est une moniale, artiste peintre, graveur et peintre de vitrail.
Lorsqu’elle entre au monastère de la Rue Monsieur en 1917, alors qu’une carrière artistique brillante s’ouvre à elle, sœur Geneviève fait, avec le don d’elle-même, le sacrifice de son art. Son caractère intransigeant et son sens aigu de l’absolu de Dieu ne la portent pas aux demi-mesures !
Vingt ans plus tard, elle est remarquée par un amateur d’art, le docteur Paul Alexandre. Elle donne alors une inimitable série de dessins sur la vie monastique, ainsi que des eaux fortes et des vitraux.
Elle écrit beaucoup, et note ici ou là ses réflexions sur la vie monastique, dans un style aussi vigoureux que celui de ses dessins.
A Jouques, comme à Limon, une exposition permanente offre aux visiteurs la possibilité de parcourir l’itinéraire artistique de Mère Geneviève, depuis ses huiles de jeunesse jusqu’aux maquettes des vitraux.
Pour
moi, l’Art se fond de plus en plus avec la vie, et la vie se fond de plus en
plus avec Dieu ; elle descend toujours plus profond, au fond de moi-même,
dans un trou qui n’a pas de fond ; et tout ce que j’ai à exprimer, en Art,
est ce corps à corps avec Dieu, cette lutte pour éliminer tout ce qui sépare du
cœur à cœur avec Lui. Le vitrail que je fais maintenant porte cette
inscription : « Aperi mihi, soror mea… Ouvre-moi, ma sœur, mon
amie ». C’est le résumé de la vie chrétienne : Dieu qui veut entrer,
et l’âme qui Lui ouvre.
Mère Geneviève,
octobre 1952
Source de l'article : Site de la Paroisse de Martigues
GENEVIEVE GALLOIS
Geneviève Gallois, connue comme Mère Geneviève Gallois, née
à Montbéliard le septembre 1888 et
morte à Paris le 19 octobre 1962, est une moniale,
artiste peintre, graveur et peintre de vitrail. En religion elle était Mère
Geneviève.
Biographie
Fille d'un sous-préfet anticlérical,
Marcelle Gallois est éduquée dans une famille bourgeoise. Elle entre à l'École
des beaux-arts de Montpellier, puis à l'École des
beaux-arts de Paris et expose en Suisse, en Belgique et, à
Paris, au Salon des dessinateurs humoristes car elle est alors d'abord une
caricaturiste.
En 1917, après une crise spirituelle,
elle entre chez les Bénédictines
de la rue Monsieur à Paris
L'artiste
Au début de sa vie monastique,
Geneviève Gallois rejoint l'atelier d'ornements liturgiques. Progressivement
elle est autorisée à peindre des gouaches illustrant son quotidien conventuel.
Elle est découverte par des patrons de broderies pour une Vie de Jeanne
d'Arc. Ce n'est qu'en 1939 qu'elle est admise à prononcer ses vœux
définitifs car une partie de la communauté était réticente face à celle qui
conserve une forte personnalité et ne répugne pas à peindre des tâches banales
comme l'épluchage des légumes ou la vaisselle. En 1942 elle est déchargée de
beaucoup de tâches quotidiennes pour se consacrer à l'art alors que la règle bénédictine prône
les travaux manuels.
Progressivement sa réputation s'étend
et elle est visitée par des artistes comme Marie Laurencin à la suite de sa
série Via Crucis qui
comprend 18 eaux-fortes sur
les dernières heures du Christ. Ensuite elle se consacre au vitrail, dont des modèles sont conservés à
l'église du Petit Appeville près
de Dieppe,
ou à l'église abbatiale de Vauhallan.
Son livre illustré Vie du
Petit Saint Placide a été comparé à une bande dessinée théologique .
Bibliographie
Alexandre Noël, Mère
Geneviève Gallois, bénédictine, peintre, graveur verrier, Bruxelles 1999.
Aubin Hellot et Lizette Lemoine Le
Génie et le Voile , film documentaire de 54 min , Les Films Du Large /
La Huit Production 2012 http://www.lahuit.com/fr/content/le-genie-le-voile [archive]
Yves
Frémion, « Ma très chère Mère est une pionnière », Les
Cahiers de la bande dessinée, no 7, , p. 10
Publication : Bibliothèque diocésaine d'Aix et Arles
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