mercredi 6 octobre 2021

Nouveaux horaires d'accueil à la bibliothèque diocésaine













Depuis le 1er octobre, les horaires d'accueil à la bibliothèque diocésaine sont les suivants :

Lundi : 14h-17h
Mardi, mercredi et jeudi : 9h-12h30 et 13h30-17h

Lors des sessions de l'IUSL (DUET) :
Vendredi : 9h-12h et 13h-14h
Samedi : 13h-14h

Bienvenue à tous et bonne rentrée !

La bibliothécaire

Bibliothèque diocésaine Charles de Provenchères
7, cours de la Trinité
13100 Aix-en-Provence
04 42 17 59 38
bibliotheque@catho-aixarles.fr
https://catalogue.dioceseaix.biblibre.com/
http://livresadecouvrir.blogspot.com/



samedi 19 juin 2021

Période estivale !

 

En octobre il y aura de nouveaux horaires et bien d'autres nouveautés ...

En attendant bonnes vacances  !

jeudi 3 juin 2021

Informations de la bibliothèque diocésaine

 Dernières informations de la bibliothèque diocésaine




La bibliothèque rappelle à ses lecteurs qu'ils peuvent rendre les ouvrages empruntés pendant le mois de juin aux heures d'ouverture habituelles à savoir :

du mardi au vendredi de 9h à 12 et 14h à 17h.

A partir du 20 juin inclus la bibliothèque sera fermée jusqu'au mois de septembre en raison d'un changement de personnel à la bibliothèque. Il sera néanmoins possible de déposer les livres à rendre à l'accueil de la Maison diocésaine les lundis matins, mardis matins et jeudis matins jusqu'à la fin de ce mois.


Bonnes vacances à tous !

vendredi 30 avril 2021

Dernières informations



Dernières nouvelles.....


Pour l'instant aucune date n'est prévue pour que la bibliothèque retrouve ses heures d'ouverture de façon habituelle.
A partir du 10 mai prochain il sera néanmoins possible de venir pour rendre les ouvrages empruntés.

En attendant continuez à prendre soin de vous !
 

mardi 23 mars 2021

D'ailleurs, la révélation de Jean-Luc Marion

 

D'ailleurs, la révélation 
Jean-Luc Marion
Paris, Grasset, 2020. 608 pages.

 

 


Quatrième de couverture

 

«  Des révélations, nous en avons tous eu  : tranchant sur l'insignifiance quotidienne, elles seules, inoubliables, décident de notre vie réelle. Mais nous ne savons pas ce que signifie une révélation, parce qu'elle ne peut ni se commander ni se reproduire, donc jamais s'objectiver. Ainsi restons-nous muets devant ce qui nous caractérise le mieux. Les ignorant, nous nous ignorons. Ce livre voudrait nous les rendre accessibles.
Le lieu privilégié de la révélation se trouve dans ce que la tradition juive et chrétienne a reçu et médité à partir des deux Testaments. Nous y sommes donc allés voir, malgré leur technicité et les limites de toute science.
Pourtant il faut d'abord déconstruire, car aucun terme biblique ne correspond exactement au concept moderne de Révélation. Plus étonnant encore  : ce terme ne s'est imposé que tardivement (Thomas d'Aquin) dans l'opposition de la connaissance rationnelle à connaissance inspirée de Dieu. La modernité (les Lumières jusqu'à Kant) n'eut donc aucun mal à récuser la Révélation biblique au nom de sa trop étroite appréhension de la rationalité.
Puisque les théologiens modernes ont maintenu le terme de Révélation sans le re-penser à fond, il fallait tenter de le redéfinir à partir de la phénoménalité. Car les textes bibliques offrent d'abord et surtout des récits de phénomènes, à la fois simples et hors du commun  : manifestations, apparitions, signes et miracles, éblouissements, des ténèbres obscures et une Résurrection. On peut par principe les récuser comme des fables, mais en stricte philosophie et phénoménologie tout ce qui se manifeste doit, avant qu'on juge de son (in-) existence, se décrire.
D'où l'essai de décrire ce que les textes bibliques proposent obstinément à voir. Ainsi s'est ouverte une nouvelle définition de la connaissance  : non plus accepter ce que l'on a d'abord cru comprendre, mais voir (on non) ce que d'abord on accepte  (ou refuse) de recevoir, en renversant l'ordre de l'entendement et de la volonté. Ce qu'Augustin a thématisé d'une formule  : «  On n'entre dans la vérité que par la charité  ».
Et alors, même l'être et le temps peuvent se recevoir comme ils se donnent  : non dans la clôture de notre monde, mais comme un don d'ailleurs. Car c'est dans cet ailleurs que nous vivons, respirons et même sommes.  »

 

 

Biographie de l'auteur

Jean-Luc Marion a publié, chez Grasset, L’Idole et la distanceLe Phénomène érotiqueCertitudes négatives et Brève apologie pour un moment catholique. Spécialiste de Descartes et de l’histoire de la philosophie moderne, phénoménologue, il a enseigné à l’Université Paris-Sorbonne et au département de philosophie de l’Université de Chicago. Son œuvre philosophique est traduite dans de nombreux pays

 

 

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

 

“D’ailleurs, la révélation”, de Jean-Luc Marion

 

Penseur sans concession, auteur d’une œuvre parfois très pointue, Jean-Luc Marion   n’en est pas moins l’un des philosophes français les plus lus et étudiés à travers le monde. À la fois historien de la philosophie, phénoménologue et théologien, c’est principalement en cette dernière qualité qu’il publie aujourd’hui D’ailleurs, la révélation (Grasset, 2020), même s’il prolonge les analyses qu’il a précédemment menées sur la phénoménologie de la donation. Cet ouvrage dense et exigeant est une exploration de la notion de révélation (avec un “r” minuscule, c’est-à-dire au sens courant et séculier du terme) et surtout celle de Révélation (avec une majuscule, autrement dit au sens religieux), qui apparaît comme un défi lancé à une conception qu’il juge étriquée et auto-satisfaite de la rationalité.

 

L’expérience de la révélation. L’ouvrage débute par l’analyse du concept de révélation, dans son sens a priori non religieux. S’appuyant sur des exemples tirés du domaine de la littérature, du sport ou de l’expérience amoureuse et érotique, il souligne d’emblée que la révélation échappe à toute volonté et à toute maîtrise. Elle vient toujours « d’ailleurs » elle nous saisit et nous surprend. Pourquoi, subitement, parvenons-nous à accomplir un geste que nous échouions à faire jusqu’alors ? Que signifie ce moment inoubliable où un monde nouveau s’ouvre à nous ? Dans la révélation, nous n’avons pas l’initiative même si c’est à nous qu’elle se montre et si c’est nous qu’elle bouleverse. Vivre une révélation, c’est ainsi vivre une expérience de dessaisissement dans ce que Jean-Luc Marion appelle la triple dimension de la révélation : « La révélation du phénomène par lui-même, la révélation de moi-même à moi-même […], et enfin la révélation à d’autres de celui que je suis devenu d’ailleurs. »

 

Le « témoin » et la « résistance ». La révélation se distingue d’une construction de concepts, de l’élaboration d’un savoir, ou même de toute transmission d’informations : ce qui se révèle est incommensurable à ce qu’on savait ou à ce qu’on comprenait jusqu’alors. C’est pourquoi elle appelle ce que Jean-Luc Marion appelle des « témoins », qui pourront éventuellement raconter ce qu’ils ont vu ou entendu, même s’ils ne peuvent pourront pas l’expliquer. Ces témoins pourront d’ailleurs rechigner à accorder quelque crédit que ce soit à l’expérience qu’ils ont vécue : c’est la « résistance » légitimement éprouvée devant un paradoxe qui pousse la logique dans ses retranchements. « La résistance, précise en effet Jean-Luc Marion, provient de ce que nul ne se trouve jamais d’emblée préparé, favorable ou acquis à une Révélation, mais que tout un chacun s’y oppose, en un premier temps du moins, parce qu’elle redéfinit le champ entier de la possibilité. »

 

Religion = Révélation ? « Au sens le plus courant, il y a Révélation quand il y a religion et d’autant plus qu’il y a religion ; et il y a religion quand et d’autant plus qu’il y a Révélation », constate Jean-Luc Marion, tout en soulignant qu’il n’en a pas toujours été ainsi. Il montre en effet que ce n’est que de manière tardive et polémique que le terme de Révélation a été plaqué sur la religion, plus précisément par les philosophes des Lumières au moment où ils ont voulu dégager la spécificité de la science rationnelle en l’opposant à la théologie chrétienne… et mieux disqualifier celle-ci.

 

Qu’est-ce qui se montre dans la Révélation ? Reste à préciser de quel type de phénomène la Révélation relève : c’est ce qui retient longuement Jean-Luc Marion dans le reste de l’ouvrage, où il étudie les textes bibliques avec minutie. Il s’arrête notamment sur la manière dont Yahvé s’est montré à Moïse, sans lui donner à voir la moindre forme visible, mais par sa parole, « en se faisant écouter ». Jean-Luc Marion écrit : « Rien de visible n’est découvert, sinon la manifestation même de l’invisible. […] Quand Yahvé se révèle, il n’y a rien à voir, sinon l’invisible comme tel, la parole, où se donne le Nom ». Alors qu’un secret cesse d’en être un aussitôt qu’on le révèle, c’est ainsi au mystère divin, selon Jean-Luc Marion, que cette Révélation conduit.

 

https://www.philomag.com/articles/dailleurs-la-revelation-de-jean-luc-marion

mercredi 3 mars 2021

Père Michel Rondet (1923-2021)



Père Michel Rondet (1923-2021)



https://www.la-croix.com/Religion/Deces-pere-Michel-Rondet-spiritualite-vecue-simplement-2021-03-03-1201143571 

Le secret de confession par le Père Thomas Poussier

  

Le secret de confession 

Thomas Poussier

Paris, Salvator, 2021. 192 pages.

 

 


La révélation récente de scandales d'abus sexuels et spirituels dans l'Église soulève à nouveau, d'une manière souvent dramatique, la délicate question du secret de confession. Longtemps considérée comme une réalité mystérieuse ou fantasmée, voire comme une façon de ne pas dénoncer les coupables, cette notion reste mal comprise et peu documentée. Ce secret respecte les consciences et aide à protéger aussi les victimes. Comment éviter justement qu'il ne soit un moyen facile de dédouaner l'institution ? Quels sont ses fondements théologiques et spirituels ? En quoi se distingue-t-il du secret professionnel ? Le père Thomas Poussier répond ici sans ignorer les objections, en s'appuyant notamment sur les dimensions canonique et pastorale. Signe de la miséricorde infinie de Dieu, le sacrement du pardon suppose un secret absolu. Pour autant, il ne supprime pas la nécessaire exigence de justice et de réparation due aux victimes. Comme l'écrit le père Poussier, « le secret n'est pas le silence ». Une analyse courageuse qui rejoint au premier chef l'actualité ecclésiale.

 

AUTEUR

Prêtre diocésain, le père Thomas Poussier est le supérieur du séminaire Saint-Luc à Aix-en-Provence, après avoir été aumônier d'étudiants et en paroisse.

 

Pour aller plus voir l’article du même auteur Pédocriminalité : le secret n’est pas le silence publié dans la revue Nouvelle Revue Théologique , 142 (2), avril-juin 2020.

 

https://www.nrt.be/fr/articles/pedocriminalite-le-secret-n-est-pas-le-silence-3015