Confession
Adrienne von Spyer
Traduit de l'allemand par Marthe Allisy et revu par Walthère Derouau, s.j. -- Préface de Thierry Dejond, s.j. -- 1991 (2e édition)
Un nouveau livre sur la confession ? Encore un manuel ou un guide de plus pour bien se confesser ? Non, bien plus que cela ! Un aperçu central de ce livre est de voir l'offrande de soi et la mort de Jésus sur la Croix comme étant l'archétype de la «confession» des fidèles ou plus communément appelé aujourd’hui sacrement de la réconciliation.
Il est appelé le sacrement de la confession, puisque la divulgation ou la confession des péchés à un prêtre est un élément essentiel de ce sacrement. Dans un sens profond, il est aussi une «confession» - la reconnaissance et de louange - de la sainteté de Dieu et de sa miséricorde envers l'homme pécheur.
Qu’est-ce que se confesser? Quel sens cela a-t-il de le faire? Pour répondre, Adrienne von Speyr ouvre les évangiles et regarde Jésus qui révèle à certains leurs fautes et leur pardonne. Autre question : comment se confesser? L’auteur décrit la confession du laïc et du prêtre, celle de l’actif et celle du contemplatif. Les saints aussi se sont confessés : comment donc? Dans la confession sacramentelle, quelle est l’attitude du pénitent et quel est le ministère du prêtre ?
Adrienne von Speyr a abordé les aspects moraux et pratiques de ce sacrement ; elle traite également certains domaines, comme : la conversion, les scrupules, la contrition, la direction spirituelle, le laxisme, la fréquence de la confession. Elle n'hésite pas non plus à traiter des aveux des prêtres, des religieux ou des religieuses et même des saints. Elle a aborrdé et examiné ces questions qui posent problèmes et débats chez les chrétiens.
Lors du Synode sur la Pénitence et la réconciliation (1981), Jean Paul II avait recommandé ce livre aux Pères Synodaux.
"Dans son livre, La Confession, Adrienne von Speyr présente le sacrement dans sa perspective théologique : imiter l'obéissance du Fils qui se conforme en tout à la volonté du Père jusqu'à s'identifier à nos péchés (et les confesser) pour nous sauver. En suivant le Christ, le pénitent comprend alors que la confession des péchés est confession de foi, amour de l'église et du don de liberté que le Christ lui a confié" (Hans Urs von Balhasar)..
C'est pourquoi Hans Urs von Balthasar appelle cela «une de ses œuvres les plus centraux". Elle aborde les aspects moraux et pratiques du sacrement en profondeur. Les nombreux domaines couverts comprennent la conversion, les scrupules, la contrition, la direction spirituelle, le laxisme, la fréquence de la confession, les aveux de religieux et de laïcs, même les aveux de saints. Un des traités spirituels plus complet jamais écrit sur la confession.
Et ce n'est peut-être pas par hasard si lors du Synode sur la Pénitence et la réconciliation (1981), Jan-Paul II avait recommandé ce livre aux Pères Synodaux. On peut penser qu'il serait fort utile de le reprendre alors que va s'ouvrir l'Année Sainte sur la Miséricorde le 8 décembre prochain.
« La déréliction sur la croix, la totale séparation du Père font essentiellement partie du mystère de la « confession » du péché universel dont le Christ s’est chargé. Son corps ressuscité est le fruit de son corps crucifié mis au tombeau, de même que son corps terrestre était le fruit du dessein de l’incarnation. Le corps nouveau, dont le Père lui a fait don, est le corps de son retour au Père. Par rapport à la confession, on peut dire : son corps terrestre était le corps de l’aveu, celui qui devait porter le péché de tout individu, mais aussi le péché en soi. Le corps ressuscité, par contre, est le corps de l’absolution qui n’a plus à porter le péché, parce qu’il a déjà été porté et qu’à la croix tout a été expié. Le premier corps a réuni en lui l’aveu total et le second se livre comme le pardon total. Il regarde le péché en face, il ne l’a plus sur le dos, comme le corps qui en portait le fardeau. » (Adrienne Von Speyr, La confession).
Publication : Claude Tricoire - Bibliothèque diocésaine d'Aix et Arles
Adrienne von Spyer
Traduit de l'allemand par Marthe Allisy et revu par Walthère Derouau, s.j. -- Préface de Thierry Dejond, s.j. -- 1991 (2e édition)
Un nouveau livre sur la confession ? Encore un manuel ou un guide de plus pour bien se confesser ? Non, bien plus que cela ! Un aperçu central de ce livre est de voir l'offrande de soi et la mort de Jésus sur la Croix comme étant l'archétype de la «confession» des fidèles ou plus communément appelé aujourd’hui sacrement de la réconciliation.
Il est appelé le sacrement de la confession, puisque la divulgation ou la confession des péchés à un prêtre est un élément essentiel de ce sacrement. Dans un sens profond, il est aussi une «confession» - la reconnaissance et de louange - de la sainteté de Dieu et de sa miséricorde envers l'homme pécheur.
Qu’est-ce que se confesser? Quel sens cela a-t-il de le faire? Pour répondre, Adrienne von Speyr ouvre les évangiles et regarde Jésus qui révèle à certains leurs fautes et leur pardonne. Autre question : comment se confesser? L’auteur décrit la confession du laïc et du prêtre, celle de l’actif et celle du contemplatif. Les saints aussi se sont confessés : comment donc? Dans la confession sacramentelle, quelle est l’attitude du pénitent et quel est le ministère du prêtre ?
Adrienne von Speyr a abordé les aspects moraux et pratiques de ce sacrement ; elle traite également certains domaines, comme : la conversion, les scrupules, la contrition, la direction spirituelle, le laxisme, la fréquence de la confession. Elle n'hésite pas non plus à traiter des aveux des prêtres, des religieux ou des religieuses et même des saints. Elle a aborrdé et examiné ces questions qui posent problèmes et débats chez les chrétiens.
Lors du Synode sur la Pénitence et la réconciliation (1981), Jean Paul II avait recommandé ce livre aux Pères Synodaux.
"Dans son livre, La Confession, Adrienne von Speyr présente le sacrement dans sa perspective théologique : imiter l'obéissance du Fils qui se conforme en tout à la volonté du Père jusqu'à s'identifier à nos péchés (et les confesser) pour nous sauver. En suivant le Christ, le pénitent comprend alors que la confession des péchés est confession de foi, amour de l'église et du don de liberté que le Christ lui a confié" (Hans Urs von Balhasar)..
C'est pourquoi Hans Urs von Balthasar appelle cela «une de ses œuvres les plus centraux". Elle aborde les aspects moraux et pratiques du sacrement en profondeur. Les nombreux domaines couverts comprennent la conversion, les scrupules, la contrition, la direction spirituelle, le laxisme, la fréquence de la confession, les aveux de religieux et de laïcs, même les aveux de saints. Un des traités spirituels plus complet jamais écrit sur la confession.
Et ce n'est peut-être pas par hasard si lors du Synode sur la Pénitence et la réconciliation (1981), Jan-Paul II avait recommandé ce livre aux Pères Synodaux. On peut penser qu'il serait fort utile de le reprendre alors que va s'ouvrir l'Année Sainte sur la Miséricorde le 8 décembre prochain.
« La déréliction sur la croix, la totale séparation du Père font essentiellement partie du mystère de la « confession » du péché universel dont le Christ s’est chargé. Son corps ressuscité est le fruit de son corps crucifié mis au tombeau, de même que son corps terrestre était le fruit du dessein de l’incarnation. Le corps nouveau, dont le Père lui a fait don, est le corps de son retour au Père. Par rapport à la confession, on peut dire : son corps terrestre était le corps de l’aveu, celui qui devait porter le péché de tout individu, mais aussi le péché en soi. Le corps ressuscité, par contre, est le corps de l’absolution qui n’a plus à porter le péché, parce qu’il a déjà été porté et qu’à la croix tout a été expié. Le premier corps a réuni en lui l’aveu total et le second se livre comme le pardon total. Il regarde le péché en face, il ne l’a plus sur le dos, comme le corps qui en portait le fardeau. » (Adrienne Von Speyr, La confession).
Publication : Claude Tricoire - Bibliothèque diocésaine d'Aix et Arles
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