ALBERT CAMUS (1913-1960)
Albert Camus dont on fête cette année le 50è anniversaire de sa mort est né en 1913 dans un petit village d’Algérie Française. Après la mort de son père en 1914 la famille part vivre en Algérie. C’est là que le jeune Albert fait ses études.
En 1935 Camus débute une carrière littéraire et une carrière de journaliste avec son ami Pascal Pia. Son enquête sur la Misère de la Kabylie lui voudra les foudres du Gouvernement Général de l’Algérie qui interdira le journal en 1940. Cette même année il se marie à Francine Faure et s’installe à Paris. En 1942 paraît le roman L ‘Etranger et son essai Le Mythe de Sisyphe dans lequel il expose sa philosophie de l’absurde. En 1943 lecteur chez Gallimard il entre dans la Résistance et prend la direction du journal Combat.
Au début de la guerre d’Algérie il milite – en 1956 – pour une « trêve civile » entre les partisans de l’Algérie française et ceux de l’indépendance de l’Algérie ce qui lui vaudra des reproches des deux parties. En 1957 paraît La Chute où il dénonce l’existentialisme. En 1957 il reçoit le Prix Nobel de littérature.
En 1960 il meurt dans un accident de voiture avec son ami Michel Gallimard (neveu de l’éditeur). En 2009 Nicolas Sarkozy annonce son intention de transférer ses restes au Panthéon.
Les ouvrages de Camus – ses romans et son théâtre – illustre sa philosophie : l’absurde qui génère une puissance qui se réalise dans la révolte. La révolte étant la seule réponse face à l’absurde : pour lui,c’est l’intelligence aux prises avec le silence déraisonnable du monde. C’est pourquoi il écrit : « L’une des seules positions philosophiques cohérentes, c’est ainsi la révolte ».
La révolte libère des contraintes imposées par un futur improbable. Et Camus de faire de Sisyphe un héros absurde : « Il faut imaginer Sisyphe heureux ».
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