Blog des bibliothèques et archives diocésaines d'Aix-en-Provence et Arles, de Marseille, et de Gap et Embrun, de Toulon
mercredi 23 décembre 2015
dimanche 20 décembre 2015
Dédicace du livre Le diocèse de Gap et d'Embrun hier et aujourd'hui
Le père Pierre Fournier, responsable de la Formation permanente du diocèse de Gap et d'Embrun, dédicacera le livre Le diocèse de Gap et d'Embrun hier et aujourd'hui à l'Office du Tourisme de Veynes le mardi 22 décembre de 14h à 17h30.
samedi 19 décembre 2015
Fermeture de la médiathèque diocésaine
La médiathèque diocésaine sera fermée du 19 décembre au 4 janvier. Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de Noël.
Chemins vers le silence intérieur
Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, Chemins vers le silence intérieur avec Benoîte Rencurel : guérir les cœurs blessés, Paris : Parole et Silence, Ed. du Laus, 2015, 178 p.
A l'occasion de l'Année sainte proclamée par le pape François, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap et d'Embrun, relit dans cet ouvrage les Manuscrits qui relatent les événements de Notre-Dame du Laus à l'aune de la Miséricorde.
Benoîte Rencurel, favorisée d'apparitions pendant cinquante-quatre ans et qui reçut les enseignements de la Vierge, a tenté de guérir les personnes blessées, de les amener à la réconciliation avec eux-mêmes, avec leurs proches et avec Dieu.
En prenant une à une les œuvres de la Miséricorde telles qu'elles sont définies par l'Eglise catholique, Mgr Jean-Michel di Falco les illustre par les actes de Benoîte, permettant ainsi de comprendre de manière pratique des notions parfois très difficiles à appliquer.
Pour en savoir plus, le site du diocèse de Gap et d'Embrun et le numéro de décembre de Eglise dans les Hautes-Alpes.
jeudi 17 décembre 2015
mercredi 16 décembre 2015
Comment Rembrand nous permet de découvrir l’histoire des Hautes-Alpes
Arlette Playoust, Une gravure de Rembrandt dans les Hautes-Alpes : recherches et conclusions, Association départementale de sauvegarde du patrimoine du Pays du Buëch et des Baronnies, 2015, 138 p.
Arlette Playoust, dans cet ouvrage, nous donne une magistrale leçon de méthodologie en histoire. La couverture du livre porte en sous-titre : « les méandres de la recherche ». Entre le don de la gravure par un particulier (1995) et la publication de ce livre par le donataire, se passe vingt ans consacrés à l’étude de cet exemplaire d’une œuvre de Rembrandt. L’auteur, aujourd’hui, dresse un état de ce qu’elle sait et de ce qu’elle ignore et, également, ce qui reste à l’état d’hypothèses. Au-delà de ces dernières et des conclusions, Arlette Playoust dit quand elle cesse de suivre une voie. C’est le cas, page 21 par exemple : « cette piste est donc abandonnée, et il faut en suivre une autre ».
Ce livre est, par conséquent, un hommage à la recherche, patiente et longue, et à ce qu’elle nous apprend sur les personnes et les lieux. Nous retrouvons ici un peu de l’esprit du livre d’Alain Corbin, Le monde retrouvé de Louis-François Pinagot, sur les traces d’un inconnu (1798-1876), Paris, Flammarion, 1998, 336 p. Soulignons évidemment qu’Arlette Playoust a, dans cette période de vingt ans, publié d’autres ouvrages, seule ou non : Mémoires d’un Champsaurin, Ambroise Faure (1795-1871) en 2007, Maisons monastiques médiévales en Provence et Dauphiné (2010), Les Prieurés de Cluny de l’ancien diocèse de Gap (2010).
Le point de départ est donc la remise en septembre 1995 d’une gravure de l’artiste hollandais Rembrandt (1606-1669), la Grande descente de croix (1633) à l’association éditrice. Arlette Playoust analyse la gravure et le contexte où elle a été produite, elle s’intéresse au graveur et au papier sur lequel il a travaillé. Elle interroge la généalogie des propriétaires et les situe dans leurs milieux sociaux et religieux, certains étant protestants. De surcroît, elle passe au crible les maisons où la gravure a pu être conservée (propriétaires successifs, périodes d’occupation ou non des lieux, disposition des pièces) : la maison Tardieu à Serres, les maisons Mourès à Barcillonnette et à Serres. Les plans des immeubles et ceux du cadastre sont publiés.
Les annexes (pages 75-133) contiennent les actes de vente des maisons, les testaments, des notices biographiques et un inventaire de maison, y compris sa bibliothèque.
Luc-André Biarnais
Archiviste du diocèse de Gap et d’Embrun
samedi 12 décembre 2015
La tendresse de Dieu
Père Ludovic Frère, La tendresse de Dieu, Paris : Artège, 2015, 244 p.
Le Père Ludovic Frère est le recteur de Notre-Dame du Laus, le sanctuaire marial des Hautes-Alpes, depuis septembre 2010. Il est l'auteur de Laissez-vous réconcilier ! Notre-Dame du Laus : refuge de réconciliation, qui présente le message laissé par la Vierge Marie à Benoîte Rencurel, paru en 2012 aux Editions du Laus et de nouveau en 2014 avec les Editions de l'Emmanuel.
En 2013, avec Je n'ai pas le temps, Notre-Dame du Laus : le temps réconcilié, il propose une réflexion sur notre gestion du temps, véritable voie pour nous réconcilier avec nous-même.
La tendresse de Dieu est la mise en forme d'enseignements donnés lors de sessions à Notre-Dame du Laus. Partant de la définition de tendresse, le père Ludovic Frère nous invite à la découvrir dans notre vie, dans notre relation à Dieu et en prenant le pape François comme modèle. Son importance dans chaque vocation est aussi étudiée : la tendresse a sa place dans le mariage comme dans la vie consacrée. Des situations plus difficiles sont aussi abordées : comment vivre la tendresse quand on est séparé ou divorcé, quand on est homosexuel, quand on est célibataire sans l'avoir choisi ?
Dans le dernier chapitre, différentes situations où la tendresse doit être mise en application sont présentées. Comment rester tendre et doux de coeur face aux personnes dans le besoin, âgées ou malade ? face parfois à ses propres enfants ? face à la Terre et à la création qui doit être préservée ? Comment rester simplement indulgent face à soi-même ?
Les conférences "Les accueillons-nous ? Les excluons-nous ?", dont la première aura lieu le 17 décembre à 21 h au Centre diocésain pape François de Gap, font écho à cet angle.
Les conférences "Les accueillons-nous ? Les excluons-nous ?", dont la première aura lieu le 17 décembre à 21 h au Centre diocésain pape François de Gap, font écho à cet angle.
jeudi 10 décembre 2015
QUAND LES BIBLIOTHEQUES D'ANTANT SAVAIENT Y FAIRE
Publication : Bibliothèque diocésaine d'Aix et Arles
MOURIR POUR DIEU : JUDAÏSME, CHRISTIANISME, ISLAM
Mourir pour Dieu dans le judaïsme, le christianisme, l’islam
Le Monde de la Bible n° 214, septembre-octobre-novembre 2015. 145 p
Entre les chrétiens d’Orient, « martyrisés » par des djihadistes à cause de leur foi, et ces mêmes djihadistes se
revendiquant « martyrs » au moment de mourir les armes à la main, « Le Monde de la
Bible » donne des clés pour
comprendre cette question du martyre à laquelle aucune tradition religieuse
n’échappe
Dans la Bible juiveL’actualité violente de ces dernières
années – mais surtout attentats du 13 novembre dernier à Paris souoigne
l’urgence qu’il y a à s’interroger sur la notion de martyre.
Selon Katell Berthelot (CNRS et
université d’Aix-Marseille), qui propose une typologie instructive- à propos de
la notion de « martyre dans les bibles hébraïques - il faut distinguer celui qui consent à la mort
imposée par un bourreau ; celui qui combat et se sacrifie pour Dieu et sauver
les autres ; celui qui se suicide pour échapper à la torture et
au renoncement de sa foi. Le premier se contentant de subir la violence, les
deux autres la choisissant.
Dans le christianisme : le témoignage des martyrsC’est le premier type de martyr que le
christianisme célèbre, depuis le IIe siècle, quand des témoins – « martus » en grec – étaient
persécutés par le pouvoir romain parce qu’ils refusaient de rendre un culte à l’empereur. « La
mort, explique l’exégète suisse Daniel
Marguerat, est la conséquence annoncée du témoignage. Toutefois, ce n’est
pas la mort qui est témoignage mais la parole confessante du témoin. » Dans l’islamIl est bon de s’attarder un peu plus
longuement sur ce que signifie le martyr dans le monde de l’islamLa notion de martyr que l’on trouve dans
la Bible a un sens éloigné de l’idéologie du martyre dans l’islam, ainsi que le
rappelle l’historienne arabisante Jacqueline Chabbi. Selon son interprétation, « la
rhétorique guerrière » et les
nombreuses incitations au combat que l’on trouve dans le Coran sont à
comprendre comme les appels vains de Mohammed à ses vieux compagnons pour les
pousser à s’engager, ceux-ci étant souvent peu enthousiastes à l’idée de
participer à des expéditions lointaines. « Si
les incitations sont nombreuses, c’est vraisemblablement que les volontaires ne
se bousculaient pas », estime
cette spécialiste du monde musulman médiéval.
Elle met en garde également contre une
interprétation superficielle qui associerait la notion de « qitâl » (combat) à celle
de « tuer ». Combattre
dans le Coran, selon Jacqueline Chabbi, n’a pas pour but de tuer, pour la bonne
raison que chaque tribu veut, au contraire, « avoir
le plus grand nombre de fils qui atteignent l’âge adulte, afin d’assurer l’avenir
et la défense du groupe ».
Ces versets coraniques qui associent le
combat et la mort viseraient donc surtout à mettre en garde contre le risque
d’être tué – donc de manquer aux siens – et de tuer autrui injustement – ce qui
déclencherait automatiquement la riposte du talion. « On
est donc aux antipodes des idéologies délirantes des mouvements dijhadistes actuels".
Publication : Claude TRICOIRE - Bibliothèque diocésaine d'Aix et Arles
délirantes des mouvements djihadistes actuels. »
mercredi 9 décembre 2015
Les Hautes-Alpes… dans les pas des rois mages : une série de conférences au Musée de Gap
Le 5 décembre 2015, Catherine Briotet, Conservatrice des antiquités et objets d’art du département, a donné une conférence intitulée « La nativité et l’adoration des Rois Mages dans les œuvres d’art des Hautes-Alpes ». Elle a commencé par rappeler le statut légal des œuvres exposées et antérieures à la loi de 1905. Ces objets (tableaux, vases sacrés…) demeurent exclusivement affectés au culte et sont propriétés des communes (pour les églises) ou de l’État (pour la cathédrale de Gap). L’exposition sur les rois mages n’aurait pu avoir lieu sans l’autorisation des maires, des prêtres affectataires et, évidemment, de la conservation régionale des monuments historiques. Certaines des œuvres sont protégées au titre des monuments historiques. Dans les Hautes-Alpes, ce sont 2100 objets qui sont inscrits et 700 qui sont classés, pour l’essentiel des œuvres religieuses.
mardi 8 décembre 2015
Remettre l'homme au coeur de l'économie
Alain Delaunoy, Remettons l’homme au cœur de l’économie, Bayard, 2015, 53 p.
Alain Delaunoy est ancien chef d’entreprise et auteur d’ouvrages sur l’économie sociale. Il est donc parfaitement qualifié pour publier un livre s’inscrivant dans le mouvement de l’Eglise sur les réflexions économiques. Á travers sa doctrine sociale, les textes pontificaux, les travaux épiscopaux (tel les Documents épiscopat n° 11, juin 1990, cité p 52 par Alain Delaunoy), l’Eglise demande que l’homme soit placé au centre d’un système fait pour servir et non pour asservir.
Bibliographie sélective sur les questions économiques :
L’Argent doit servir et non pas gouverner ! : discours du pape François aux ambassadeurs, le 16 mai 2013 in Documentation catholique, Georges Sanerot, 49 p.
Entreprise, les fragiles équilibres du bien commun, Documents épiscopat, n° 12, 2012.
Laurent Seyer, L’Argent dans nos vies de chrétiens, Paris, Le Laurier, 2012, 63 p.
Jean-Yves Calvez, L’Eglise devant le libéralisme économique, Paris, Desclée de Brouwer, 1994, 94 p.
Alain Cotta, Le Capitalisme dans tous ses états, Paris, Fayard, 1991, 186 p.
Les Chrétiens et l’économie : colloque de l’Association française d’histoire religieuse contemporaine (30 septembre 1989), Paris, Le Centurion, 1991, 248 p.
Jean-Yves Calvez, L’Economie, l’homme, la société : l’enseignement social de l’Eglise, Paris, Desclée de Brouwer, 1989, 347 p.
Jean-Yves Naudet, L’Eglise et l’économie de marché face au collectivisme, Paris, Union nationale inter-universitaire, 1987, 196 p.
Emmanuel Hamel, L’Eglise et les réalités économiques, Paris, Entreprise moderne, 1983.
Luc-André Biarnais,
Archiviste du diocèse de Gap et d’Embrun
samedi 5 décembre 2015
Après « Le Royaume », les conférences de Saint-Arnoux vous proposent « Eduquer, transmettre » le 10 décembre à 20 h à Gap
L’Eglise est voulue par Dieu comme institution où les hommes vont pouvoir retrouver cette intimité avec leur Créateur. L’Eglise donne tout ce qui conduit au Royaume des Cieux. Au-delà de la dimension humaine de l’Eglise, le croyant doit la regarder avec des yeux de foi.
La prochaine conférence de Saint-Arnoux sera donnée le jeudi 10 décembre 2015 à Gap (20 h) par Michel Carletti. Celui-ci a été directeur diocésain de l’enseignement catholique de Nice jusqu’en 2012 et il accompagne le collège-lycée Saint-Joseph de Gap. Son intervention portera sur le thème « Eduquer, transmettre ».
Luc-André Biarnais
Archiviste diocésain de Gap
vendredi 4 décembre 2015
LE PATRIMOINE RELIGIEUX DU XIXè SIECLE
Plaidoyer pour les églises du XIXè siècle : les
clefs d’un immense patrimoine
Histoire du christianisme magazine, Hors-séri N° 9,
automne 2015
RESUME
Les arts religieux du XIXè siècle s’ils ont longtemps souffert d’une double
excommunication : d’abord à l’encontre de la religion, puis du fait qu’elles
soient de ce siècle. Pourtant ce nfut
une période riche en chefs d’œuvre religieux avec la contribution de peintre
comme Ingres, Delacroix ou Courbet.
Cette période longtemps méprisée qui
voit aujourd’hui son patrimoine trop souvent délaissé. En France, bon nombre
d’églises menacées de démolition datent du XIXe siècle. On prétend qu’elles
sont sans intérêt. Pourtant, ces édifices témoignent de l’extraordinaire effort
de reconstruction effectué par les catholiques au lendemain de la Révolution.
Ils racontent les missions paroissiales, les dévotions populaires ou bien
encore l’essor des pèlerinages en pleine ère du soupçon. Les artistes
revisitent volontiers les répertoires du passé, redécouvrant par exemple la
technique du vitrail. Ils savent aussi expérimenter des formes plastiques
originales ou bien des matériaux nouveaux issus de la modernité comme la fonte
de fer. Depuis quelques années, le monde de la recherche met en valeur cette
dynamique. Le grand public doit encore s’en emparer.
Voici un hors-série inédit qui rassemble les meilleurs spécialistes du
sujet.
-Que deviennent les églises des Mauges ? Entre
Loire et bocage, la route de la ferveur.
-Histoire : Après la Révolution, un catholicisme à
reconstruire. Par Gérard Cholvy.
-Une large palette pour la peinture religieuse. Par Isabelle Saint-Martin.
-Iconographie : Une piété plus douce et chaleureuse.
-La patrimonialisation du sanctuaire. Par Jean-Michel
Leniaud.
-Architecture : Le néogothique ou comment fabriquer des
églises en série. Par Philippe Dufieux.
-Décor : Le grand retour du vitrail. Par Laurence de
Finance.
-Entretien avec Didier Rykner : « Tout le
XIXe siècle est passionnant ! »
-La révolution liturgique romaine. Par Vincent Petit.
-Les centres de pèlerinage en plein essor. Par
Séverine Blenner-Michel.
-La fonte de fer, matériau de la modernité. Par Philippe
Dufieux.
-Le renouveau de l’art sacré en Angleterre. Par
Gabrielle de Lassus Saint-Geniès.
-Musique : Gounod, les opéras d’un catholique. Par
Yves Bruley.
Publication : Claude Tricoire - Bibliothèque diocésaine d'Aix et Arles
mardi 1 décembre 2015
PAUL VI (1897-1978) : UNE BIOGRAPHIE
Paul VI : la
biographie
Xenio Toscani (dir.)
Paris, Salvator,
2015.696 pages
L’ouvrage
Qui était Paul VI (1897-1978)
à qui le pape François fait abondamment référence et qu’il a béatifié le 19
octobre 2014 ?
« Aucun des papes que nous avons vus à l'oeuvre depuis un demi-siècle
n'aura été plus injustement malmené et méconnu », disait déjà de lui André
Frossard.
Alors que 2015 est
marqué par le double 50ème anniversaire de la clôture du Concile et de la
publication d’Evangélii Nuntiandi - texte fondateur de la nouvelle
évangélisation - paraît cette biographie complète et magistrale de Paul VI. Ce
pape eut la lourde tâche de parachever le Concile Vatican II et qui fut
incompris lors de la publication de l’Encyclique Humanae Vitae. S’appuyant sur des documents inédits évoquant la vie
familiale et publique de Jean-Baptiste Montini, ce livre révèle la vraie
personnalité d’un pape qui fut moins indécis et moins tourmenté qu’on ne le
dit, mais plutôt habité par la passion de faire converser l’Église avec le
monde tel qu’il est, avec les incroyants, les artistes, etc.
Cette biographie est
donc tout autant un événement éditorial que spirituel car Paul VI s’avère être
un grand maître spirituel pour aujourd’hui.
Les auteurs
Les auteurs
Cette biographie est le résultat du travail de l'Institut
Paul VI de Brescia, chargé de recueillir les archives et d'éditer les documents sur
Jean-Baptiste Montini afin de « garder vivante la mémoire du pape brescian ».
C’est donc une oeuvre collective placée sous la direction de Xenio Toscani. Cet
épais travail, qui fait une large place aux citations, n'est pas seulement un
livre d'histoire, c'est aussi une ouverture à la spiritualité montinienne, et
qui a parfois des accents parfois hagiographiques. Cependant fera date pour
ceux qui souhaitent aborder la vie de ce pape qui, au crépuscule de son
existence, répétait le mot de Bernanos : « Tout est grâce. »
Le maître d’œuvre, Xenio
Toscani, né en 1931, est professeur émérite de l’Université Catholique du
Sacré-Cœur à Pavie. Il est membre du conseil scientifique de l’Institut Paul VI
à Brescia. Il a dirigé la réalisation de cette biographie à laquelle ont
contribué quatre autres auteurs parmi les meilleurs spécialistes de l’histoire
de l’Église catholique contemporaine.
lundi 23 novembre 2015
RIEN QUE L'AMOUR : REPERES POUR LE MARTYR QUI VIENT
Rien que l'amour : repères
pour le martyre qui vient
Martin Steffens
Paris, Salvator, 2015. 90
pages.
Un livre de circonstance : à l’heure de la menace
islamiste, Martin Steffens explore le mystère de la foi et de l'amour.
Comment se
situer dans le monde actuel est devenu une question brûlante pour le chrétien :
doit-il le fuir, ou s'y engager et prendre position ? Evoquant le massacre des
chrétiens d'Orient par Daech et « l'humanisme sans aile », sans transcendance,
qui domine en Occident, l'auteur invite les chrétiens à ne pas fuir leur
vocation. Mais à l'assumer dans toute sa radicalité. A savoir, se préparer au
martyre, sans l'attendre, ni le rechercher. Simplement en se laissant posséder
par l'Amour qui pardonne et désarme, même ses pires ennemis. Un manifeste
brûlant de l'Amour qui s'est livré sur la Croix pour que l'homme vive.
Repères
Le mot « martyr » vient du grec martur qui
signifie « témoin » (de Dieu). Il désigne
les croyants morts pour avoir refusé d’abjurer leur foi.
Les premiers martyrs chrétiens datent de l’époque romaine, mais c’est au XXe siècle
que l’on recense le plus grand nombre de chrétiens persécutés. Et le phénomène
s’accélère.
Au
départ, ce fut un texte écrit pour consoler des amis endeuillés. Au final l’auteur
nous avons une réflexion sur la vocation chrétienne dans le contexte
actuel. Le titre peut étonner, mais Martin Steffens, a
souvent écrit sur le bonheur, sur le développement personnel d’où le titre
peut-être : Rien
que l’amour. Repères pour le martyre qui vient.
Ce
livre est pour celles et ceux qui, comme moi, ont peur. [...] Satan est sorti
de son terrier »,
écrit-il d’emblée.
« Les exécutions des chrétiens d’Orient, filmées par leurs bourreaux, sont les selfies du diable, qu’il poste sur la Toile pour qu’on ne l’oublie pas. » L’auteur de La Vie en bleu et du Petit Traité de la joie ne se veut pas un prophète du malheur. Il regarde le monde tel qu’il est et veut simplement réveiller des consciences endormis !
Malgré
tout, il invite à la joie et à l’espérance : « Ce livre est pour celles et
ceux qui ont peur, mais craignent aussi de se perdre dans cette peur », explique-t-il en préambule. « À quoi est-il appelé, celui
qui avoue la menace qui vient, mais devine derrière elle une menace plus grande :
la désespérance,
[...] l’habitude
de ne plus accueillir le jour qui se lève ?
[...] Comment inventerons-nous, demain, quand la guerre sera non plus à
notre porte, mais chez nous, durablement, comment inventerons-nous l’amour
qui, jusqu’à hier, soutenait
sans trop de peine l’effort de nos vies ? »
La maladie du déracinement
Martin
Steffens veut que l’on regarde en face ce que le Pape François appelle « Troisième Guerre mondiale
livrée par morceaux »,
« La menace qui vient » est
maintenant dans tous les esprits mais nous la vivons par écran interposé ;
la maladie de l’Occident c’est la culture du numérique dans laquelle nous
sommes habitués et dans laquelle sont éduqués les enfants : cette menace c’est
l’islamiste véhiculée par des hommes sans visages mais dont sont victimes les
chrétiens comme tous les opposants dans une certaine volonté théocratique.
Et cette, « la
menace qui vient » qui est brandie par des hommes sans visages, démultipliée par les écrans, se nomme
islamisme. Il dénonce le déracinement
poussé sur le bitume de nos banlieues sans âme : « la conjonction affreuse du Droit (juridisme européen et légalisme musulman)
et de la Technique (propagande, armements, consommation de gadgets à visée
exterminatrice). Le tout couronné d’une spiritualité sans incarnation. Une
spiritualité sans la terre qu’on travaille, sans le chant qu’on y chante, sans
le pain qu’on cultive ».
Il
dénonce également un « christianisme
corrompu »
par un esprit qui transforme le message de l'Evangile en religion de la liberté. Pour lui «Daech, c’est un produit pour tous les
Occidentaux désœuvrés du monde entier ; c’est
le grand divertissement. La fête sanguinaire et télévisuelle.
[...] Il
semble mimer, par son caractère à la fois informel et envahissant, la marche de
l’économie financière, le règne sans partage et sans ordre de l’économie sur ce
monde. »
Sainte Édith Stein, et les autres
Quoi
faire une fois que l’on a posé le diagnostic ? « Quand on sait qu’il faudra peut-être soi-même payer la vorace médiocrité de
l’Occident par le prix fort de cet ennemi (à la prostitution à laquelle nos
filles en Occident sont quotidiennement invitées, par la publicité, les
émissions grand public, Internet, correspond la prostitution forcée telle que
la subissent les chrétiennes sous Boko Haram ou sous Daech ; à la
conversion suggérée
de tout homme à la
platitude sans horizon d’un
humanisme sans aile, correspond la conversion forcée
de tous à l’islam,
etc.). Bref quand on sait le monde aujourd’hui, qu’on se sait dans le monde,
mais non pas du monde :
que faire ? »
L’auteur
réagit avec la foi, une foi qui sait voir ce qui se joue actuellement et qui se
tourne vers l’autre : la foi nous apprend à vivre et à aimer.
« Repères
pour le martyre qui vient… » Le
martyre n’est pas le martyre du kamikaze qui tue aveuglément ; le martyre
ce peut être de se défendre légitimement contre l'agresseur et pour le chrétien il ne peut s’agir
que d’une vie qui se donne par amour : « La grâce serait de trouver à se battre
sans entrer dans la logique du Mal. »
«Quel
don ? D’abord
le don de l’être,
le don de soi-même à
soi-même au milieu des autres », souligne Steffens en rappelant les exemples de saint Maximilien Kolbe,
de Etty Hillesum ou de sainte Edith Stein « sans qui la victoire des Alliés en 1945 n’aurait été que la victoire de la
Force sur la Force ». Si le martyre est don c’est parce que son
origine a sa source dans la force de l’Esprit. Le martyre ne désire pas
détruire l’autre : au contraire, il désire pour ses bourreaux le bonheur
de la vie éternelle.
Publication : Claude TRICOIRE. - Bibliothèque diocésaine d'Aix-en-Provence
LA CONFESSION SELON ADRIENNE VON SPEYR
Confession
Adrienne von Spyer
Traduit de l'allemand par Marthe Allisy et revu par Walthère Derouau,
s.j. -- Préface de Thierry Dejond, s.j. -- 1991 (2e édition)
Un nouveau livre sur la
confession ? Encore un manuel ou un guide de plus pour bien se
confesser ? Non, bien plus que cela ! Adrienne von Speyr nous fait découvrir comment le sacrement de
réconciliation est centré sur l'offrande
de soi et la mort de Jésus sur la Croix comme étant l'archétype de la «confession»
des fidèles que l’on appelle plus généralement aujourd’hui sacrement de la réconciliation.
Il est appelé le sacrement de la confession,
puisque la divulgation ou la confession des péchés à un prêtre est un élément
essentiel de ce sacrement. Dans un sens profond, il est aussi une
«confession» - la reconnaissance et de louange - de la sainteté de Dieu et de
sa miséricorde envers l'homme pécheur.
Qu’est-ce que se confesser ? Quel sens cela a-t-il
de le faire ? Pour répondre, Adrienne von Speyr ouvre les évangiles et regarde
Jésus qui révèle à certains leurs fautes et leur pardonne. Autre question :
comment se confesser ? L’auteur décrit la confession du laïc et du prêtre,
celle de l’actif et celle du contemplatif. Les saints aussi se sont confessés :
comment donc ? Dans la confession sacramentelle, quelle est l’attitude du
pénitent et quel est le ministère du prêtre ?
Adrienne von Speyr
a abordé les aspects moraux et pratiques de ce sacrement ; elle traite
également certains domaines, comme : la conversion, les scrupules, la
contrition, la direction spirituelle, le laxisme, la fréquence de la
confession. Elle n'hésite pas non plus à traiter des aveux des prêtres, des
religieux ou des religieuses et même des saints. Elle a abordé et examiné
toutes ces questions qui posent problèmes et débats chez les chrétiens.
Ce
qu’en dit le théologien Hans Urs von Balthsar
"Dans son livre, La Confession,
Adrienne von Speyr présente le sacrement dans sa perspective théologique :
imiter l'obéissance du Fils qui se conforme en tout à la volonté du Père
jusqu'à s'identifier à nos péchés (et les confesser) pour nous sauver. En
suivant le Christ, le pénitent comprend alors que la confession des péchés est
confession de foi, amour de l'église et du don de liberté que le Christ lui a
confié" (Hans Urs von Balhasar)..
C'est pourquoi il parle d’ «une de
ses œuvres les plus centraux". Elle aborde les aspects moraux et
pratiques du sacrement en profondeur. Les nombreux domaines
couverts comprennent la conversion, les scrupules, la contrition, la direction
spirituelle, le laxisme, la fréquence de la confession, les aveux de religieux
et de laïcs, même les aveux de saints. On a ici entre les mains un traité à la fois spirituel et théologique sur la confession écrit à la lumière d'une lecture attentive des Evangiles et de la vie du Christ
Et ce n'est peut-être
pas par hasard si lors du Synode sur la Pénitence et la réconciliation (1981),
Jean-Paul II avait recommandé ce livre aux Pères Synodaux. On peut penser qu'il
serait fort utile de le reprendre alors que va s'ouvrir l'Année Sainte sur la
Miséricorde le 8 décembre prochain.
« La déréliction sur la croix, la totale séparation du
Père font essentiellement partie du mystère de la « confession » du péché
universel dont le Christ s’est chargé. Son corps ressuscité est le fruit de son
corps crucifié mis au tombeau, de même que son corps terrestre était le fruit
du dessein de l’incarnation. Le corps nouveau, dont le Père lui a fait don, est
le corps de son retour au Père. Par rapport à la confession, on peut dire : son
corps terrestre était le corps de l’aveu, celui qui devait porter le péché de
tout individu, mais aussi le péché en soi. Le corps ressuscité, par contre, est
le corps de l’absolution qui n’a plus à porter le péché, parce qu’il a déjà été
porté et qu’à la croix tout a été expié. Le premier corps a réuni en lui l’aveu
total et le second se livre comme le pardon total. Il regarde le péché en face,
il ne l’a
plus sur le dos, comme le corps qui en
portait le fardeau. » (Adrienne Von Speyr, La confession)
Publication : Claude Tricoire. - Bibliothèque diocésaine d'Aix-en-Provence
Publication : Claude Tricoire. - Bibliothèque diocésaine d'Aix-en-Provence
vendredi 20 novembre 2015
LE PROCHE-ORIENT : DE SUMMER A DAECH
Le Proche
Orient : De Sumer à Daech : un Orient si proche
L’Histoire : Les Collections, n°9, octobre 2015.
Après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris
et sa région, qui font suite à ceux de janvier 2015 contre le magazine
satirique Charlie Hebdo et contre un magasin casher à Paris,
il est utile de lire ce numéro spécial de L’Histoire
pour mieux comprendre le monde dans
lequel nous vivons.
Le Proche-Orient semble en plein chaos tandis que le
monde occidental parait en désarroi face à un ennemi aux multiples facettes. En
ce moment nous assistons à une guerre civile en Syrie et à la répression
brutale par le régime baasiste du clan Al-Assad, à l’expansion de Daech, à des exactions contre des
minorités religieuses et ethniques pourtant natives de la région, à la destruction
de patrimoines millénaires. L’opposition sunnites-chiites menace dans le
Croissant fertile les frontières établies lors de la conférence de San Remo en
1920 au lendemain de la Première Guerre mondiale.
Comment en sommes-nous arrivés là ? En partant des
années 12 000 avant Jésus-Christ jusqu’à nos jours, les auteurs retracent
l’histoire de cette région. Le Proche-Orient, ou Moyen-Orient selon l’angle
choisi, se trouve au carrefour de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique, une
région qui est l’un des « berceaux de l’humanité ». Là se sont épanouies
de riches civilisations et là sont nés trois monothéismes : le judaïsme, le
christianisme et l’islam.
Le continent européen s’est très tôt intéressé à cette
partie du monde pour des motifs religieux, économiques ou politiques. L’expansion
de l’islam à partir du VIIe siècle marque l’Europe. Les croisades (XIe-XIIIe
siècles), l’installation de communautés commerçantes françaises durant
l’époque moderne, la colonisation par les Ottomans puis par les Français et les
Britanniques, les luttes pour l’indépendance dès la Première Guerre mondiale
avec l’épopée de Lawrence d’Arabie, la montée du nationalisme arabe avant la
Seconde Guerre mondiale marquent nos relations communes. Le panarabisme est alors
une notion née surtout dans des milieux chrétiens.
Le Moyen-Orient
est également l’un des puits de pétrole du monde. Depuis les années 1970
l’islamisme apparaît comme une nouvelle puissance. D’abord étatique et shiite
(l’Iran de la révolution islamique à partir de 1979), il n’arrive pas à se
déplacer hors du Moyen-Orient. A partir de 2001, il s’est exporté aux
Etats-Unis (attaque de septembre 2001), puis en Europe depuis l’occupation
américaine de l’Irak en 2003.
Aujourd’hui avec la progression de Daech due aux effondrements des états en Irak et en Syrie c’est
toute la géopolitique du Moyen Orient qui est bouleversée. Le chaos semble dominer
cette région avant une recomposition probable des frontières.
BIBLIOGRAPHIE POUR ALLER PLUS LOIN
une liste qui se limite aux principaux ouvrages se trouvant dans les bibliothèques diocésaines de la Provence ecclésiastique de la région PACA
une liste qui se limite aux principaux ouvrages se trouvant dans les bibliothèques diocésaines de la Provence ecclésiastique de la région PACA
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Publication : Claude TRICOIRE. Bibliothèque diocésaine d'Aix-en-Provence
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