Baratier sans Barat, L’Argentière-La Bessée, Éditions du Fournel, 2016, 197 p.
« La vie est un stage d’amour où il faut apprendre à aimer tout simplement ». Cette citation du père Jules Reymond, vicaire paroissial à partir de 1968 et curé de 1987 à 2001, illustre le portrait de cette personnalité marquante de Baratier, de l’Embrunais et du diocèse. Cette phrase pourrait caractériser ce livre de passionnés de leur commune.
Le livre que nous offre Baratier est un livre de mémoires. La première est celle d’un passé lointain avec ce que nous dit l’archéologie de l’Antiquité, les cadastres de 1484 et 1674, les crises de 1585, 1692 et de la Révolution française. C’est ensuite la mémoire enfouie mais que les plus anciens connaissent par leurs parents et grands-parents : la fin du XIXe siècle et le début du suivant.
Une mémoire vive
C’est la mémoire vécue qui tient la partie la plus importante du livre avec, par exemple, les derniers pèlerinages au Clos-du-Laus (p 134) et la fête patronale de Saint-Chaffrey (p 136-138). Parmi les portraits de personnalités, notons ceux de Mgr Auguste Bonnabel (p 60) et du père Jules Reymond (p 181). La liste des curés depuis le début de ce siècle a été publiée (p 165) à partir des renseignements fournis par les archives diocésaines :
Père Félix Caillet (2001-2003)
Jean-Pierre Oddon (2004-2013)
André Bernardi (depuis 2013).
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