Sans Jésus, nous ne pouvons rien faire
Pape François
Paris, Fayard, 2020.
Pour la première fois, le p ape François explique ce qu'est
la vocation
de tout chrétien : annoncer l'Évangile dans le monde d'aujourd'hui.
Dans ce texte simple et profond, plein d'anecdotes personnelles,
François affirme que cette mission n'a rien à voir avec la stratégie pastorale et ses techniques de marketing. L'Église ne grandit que par l'attraction, lorsque les croyants font percevoir la présence de Dieu.
Ce livre est destiné à durer dans le temps comme point de référence
pour les croyants et les non-croyants qui veulent comprendre le
moteur du christianisme
de tout chrétien : annoncer l'Évangile dans le monde d'aujourd'hui.
Dans ce texte simple et profond, plein d'anecdotes personnelles,
François affirme que cette mission n'a rien à voir avec la stratégie pastorale et ses techniques de marketing. L'Église ne grandit que par l'attraction, lorsque les croyants font percevoir la présence de Dieu.
Ce livre est destiné à durer dans le temps comme point de référence
pour les croyants et les non-croyants qui veulent comprendre le
moteur du christianisme
Des profondeurs de nos cœurs
Benoît XVI, Cardinal Robert Sarah
Paris, Bayard, 2020.
Les débats qui agitent l’Église depuis plusieurs mois ont
convaincu Benoît XVI et le cardinal Robert Sarah qu’ils devaient s’exprimer.
Depuis sa renonciation, en février 2013, la parole du Pape émérite est rare. Il cultive le silence, protégé par les murs du monastère Mater Ecclesiae, dans les jardins du Vatican.
Exceptionnellement, en compagnie du cardinal Sarah, son grand ami, il a décidé d’écrire sur le sujet le plus difficile pour l’Église : l’avenir des prêtres, la juste définition du sacerdoce catholique et le respect du célibat.
À quatre-vingt-douze ans, Benoît XVI signe un de ses plus grands textes. D’une densité intellectuelle, culturelle et théologique rare, celui-ci remonte aux sources du problème : « Au fondement de la situation grave dans laquelle se trouve aujourd’hui le sacerdoce, écrit-il, on trouve un défaut méthodologique dans la réception de l’Écriture comme Parole de Dieu. »
À son analyse implacable répond le texte du cardinal Robert Sarah. Il apporte son éclairage singulier avec la force, la radicalité et la sagesse qui lui sont propres. Nous y retrouvons le courage de la réflexion de l’un des plus importants prélats de l’Église.
Les deux auteurs se répondent, se complètent et se stimulent. Ils livrent une démonstration parfaite, sans crainte d’ouvrir le débat.
Benoît XVI et le cardinal Robert Sarah ont répondu à l’élan de leurs cœurs. Ce livre fera date. À bien des égards, il est unique. Et, certainement, historique.
Depuis sa renonciation, en février 2013, la parole du Pape émérite est rare. Il cultive le silence, protégé par les murs du monastère Mater Ecclesiae, dans les jardins du Vatican.
Exceptionnellement, en compagnie du cardinal Sarah, son grand ami, il a décidé d’écrire sur le sujet le plus difficile pour l’Église : l’avenir des prêtres, la juste définition du sacerdoce catholique et le respect du célibat.
À quatre-vingt-douze ans, Benoît XVI signe un de ses plus grands textes. D’une densité intellectuelle, culturelle et théologique rare, celui-ci remonte aux sources du problème : « Au fondement de la situation grave dans laquelle se trouve aujourd’hui le sacerdoce, écrit-il, on trouve un défaut méthodologique dans la réception de l’Écriture comme Parole de Dieu. »
À son analyse implacable répond le texte du cardinal Robert Sarah. Il apporte son éclairage singulier avec la force, la radicalité et la sagesse qui lui sont propres. Nous y retrouvons le courage de la réflexion de l’un des plus importants prélats de l’Église.
Les deux auteurs se répondent, se complètent et se stimulent. Ils livrent une démonstration parfaite, sans crainte d’ouvrir le débat.
Benoît XVI et le cardinal Robert Sarah ont répondu à l’élan de leurs cœurs. Ce livre fera date. À bien des égards, il est unique. Et, certainement, historique.
Comprendre l’Eucharistie
Bernard Sesboüé
Paris Salvator, 2020.
Présentation de l'éditeur
Tout le mystère chrétien est présent dans l’Eucharistie.
Mais comment comprendre cette institution en profondeur, sans verser dans un
ritualisme formel ? On a souvent dit que le christianisme s’appuyait d’abord
sur un événement fondateur, celui de Jésus de Nazareth, mort et ressuscité. Or,
la célébration de l’Eucharistie représente précisément le moment et le lieu où
l’événement pascal de Jésus se fait institution, tout en demeurant l’événement
personnel de Jésus. Comme l’avait souligné naguère le père de Lubac : « Si l’Église
fait l’Eucharistie, l’Eucharistie fait l’Église. » Chaque célébration
eucharistique a pour but de faire de l’assemblée présente le Corps de l’Église,
qui est le Corps du Christ. Il s’agit donc ici d’expliquer ce qui est en jeu
dans ce sacrement, afin d’aider les chrétiens qui ne sont pas théologiens de
métier à mieux la comprendre, et surtout à mieux en vivre.
Biographie de l'auteur
Théologien, jésuite, le père Bernard Sesboüé a publié
de nombreux ouvrages dont, chez Salvator, L'homme,
merveille de Dieu (2015), Jésus,
voici l'Homme (2016) et L'Eglise et
la liberté (2019).
Enfin libre !
Asia Bbib et Anne-Isabelle Tollet
Paris, Editions du Rocher, 2020.
Condamnée
à mort au Pakistan, le seul crime de la jeune chrétienne Asia Bibi était
d’avoir bu dans la même timbale que des femmes musulmanes. Ce « blasphème » lui
valut neuf ans de prison, dans des conditions effroyables. sauvée par la
mobilisation internationale, Asia Bibi a dû se réfugier au Canada. Son
témoignage bouleversant est un vibrant plaidoyer pour la paix et le dialogue
entre les religions, sans aucune trace de haine. Quelles leçons de foi et de
vie !
Présentation
de l'éditeur
« Je n'ai pas la mémoire des dates, mais il y a
des jours qu'on n'oublie pas. Comme ce mercredi 9 juin 2010. Je suis
arrivée, avant que le soleil ne se couche, pour la première fois au
centre de détention de Shekhupura, où j'ai passé trois années avant
de changer de prison comme on change de maison. »
Dans la République islamique du Pakistan, la
chrétienne Asia Bibi a été condamnée à mort pour avoir bu de l'eau dans un
puits utilisé par les musulmans. Elle a passé neuf années en prison, neuf
années à être humiliée et torturée pour avoir « blasphémé ».
Voici le témoignage exclusif d'une simple mère de
famille devenue le symbole mondial de la lutte contre l'extrémisme
religieux.
Mon histoire, vous la connaissez à travers les médias,
vous avez peut-être essayé de vous mettre à ma place pour comprendre ma souffrance...
Mais vous êtes loin de vous représenter mon quotidien, en prison, ou dans
ma nouvelle vie et c'est pourquoi, dans ce livre, je vous dis tout.
Biographie de l'auteur
Grand reporter, Anne-Isabelle Tollet a été
correspondante permanente au Pakistan pour différents médias français. Elle est
l'auteur de Blasphème (XO Éditions), La mort n’est pas une solution (Editions
du Rocher) et présidente de l'association Comité international Asia Bibi.
La Peste
Albert Camus
Paris, Gallimard, 2000. 179 pages
C'est moi qui remplace la peste,
s'écriait Caligula, l'empereur dément. Bientôt, la "peste brune"
déferlait sur l'Europe dans un grand bruit de bottes. France déchirée aux
coutures de Somme et de Loire, troupeaux de prisonniers, esclaves voués par
millions aux barbelés et aux crématoires, La Peste éternise ces jours de
ténèbres, cette "passion collective" d'une Europe en folie, détournée
comme Oran de la mer et de sa mesure. Sans doute la guerre accentue-t-elle la
séparation, la maladie, l'insécurité. Mais ne sommes-nous pas toujours plus ou
moins séparés, menacés, exilés, rongés comme le fruit par le ver ? Face
aux souffrances comme à la mort, à l'ennui des recommencenments, La Peste
recense les conduites ; elle nous impose la vision d'un univers sans
avenir ni finalité, un monde de la répétition et de l'étouffante monotonie, où
le drame même cesse de paraître dramatique et s'imprègne d'humour macabre, où
les hommes se définissent moins par leur démarche, leur langage et leur poids
de chair que par leurs silences, leurs secrètes blessures, leurs ombres portées
et leurs réactions aux défis de l'existence. La Peste sera donc, au gré des
interprétations, la "chronique de la résistance" ou un roman de la
permanence, le prolongement de L'Étranger ou "un progrès" sur
L'Étranger, le livre des "damnés" et des solitaires ou le manuel du
relatif et de la solidarité - en tout cas, une ouvre pudique et calculée qu'Albert Camus douta parfois de mener à bien, au
cours de sept années de gestation, de maturation et de rédaction difficiles...
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