DE L’EPIDEMIE DE
PESTE DE 1720-1722
A LA PANDEMIE DU COCID-19 DANS LE MONDE EN 2020
Une brève chronologie des évènements
de 1720 à 1722
Maquette du Grand-Saint-Antoine
25 mai 1720 : arrivée du Grand-Saint-Antoine dans le port de
Marseille
27 mai 1720 : décès d’un marin à bord du navire
29 mai : les marchandises sont débarquées aux Infirmeries de la
ville tandis que le navire reste à l’Île de Jarre
20 juin 17200 : premiers dans la ville de Marseille
fin juin – début juillet 1720 : d’autres cas mais les médecins et
les échevins se refusent à parler de peste
9 juillet 1720 : les médecins diagnostiquent pour la première fois la
peste et on commence à prendre les mesures qui s’imposent
31 juillet 1720 : le Parlement d’Aix interdit aux marseillais de sortir
de la ville et aux habitants des alentours de communiquer avec eux.
Fin juillet 1720 – septembre 1720 :
la peste se répand dans les villes d’alentour : Aix, Cassis Apt, Digne,
Toulon
Début août 1720 : Tout Marseille est contaminée et on compte plus
de 100 morts par jour
25 août 1720 : fermeture de toutes les églises dans les villes
touchées par l’épidémie (ce qui entraîne la suppression des messes, la célébration
des baptêmes, des mariages, des enterrements et aussi toutes les processions)
Septembre 1720 : toutes les localités proches de Marseille sont
touchées
14 septembre 1720 : un arrêt du Conseil du Roi ordonne la mise en
quarantaine de toute le Provence.
Octobre 1720 : La Peste est à Arles, Saint-Rémy-de-Provence et a atteint
Le Languedoc
1er novembre 1720 : Mgr de Belsunce consacre la ville de
Marseille au Sacré-Cœur de Jésus lors d’une cérémonie sur le Cours
Hiver 1720 : Pause dan l’épidémie
Décembre 1720 : Tarascon
31 décembre 1720 : Mg de Belsunce organise une procession pour
bénir les fosses communes situées hors des remparts de la ville.
Janvier 1721 : le foyer de Bandol s’étend jusqu’aux abords de
Toulon et jusqu’au Gévaudan
Printemps 1721 : après une pause de 2 mois l’épidémie reprend et
touche la Camargue entre Arles et Toulon
Eté 1721 : Avignon, Orange et tout le Comtat sont à leur tour
touchés
Automne 1721 : dans Le Languedoc ce sont les villes de Mende, Uzès,
Marjevols, Viviers
Printemps 1722 : une légère reprise à Marseille, Avignon et Orange
22 août 1722 : les églises sont autorisées à ouvrir et le culte
peut reprendre normalement
2 octobre 1722 : la peste est déclarée terminée pour la Provence
25 décembre 1722 : La peste est terminée dans Le Langedoc
2020 : Tricentenaire de la Grande Peste de 1720
et pandémie du Covid-19
Colère de Dieu, mémoire des hommes - La peste en
Provence 1720-2020
Gilbert Buti
Paris, Le Cerf, 2020.
309 pages
À l'heure du coronavirus, quelles sont les leçons d'hier sur les
pandémies qui peuvent valoir pour aujourd'hui ? En dressant l'histoire de la
grande peste en Provence au XVIIIe siècle, ce sont nos peurs, nos confinements,
nos détresses qu'éclaire, comme en un miroir, Gilbert Buti.
Rarement
un livre d'histoire n'aura revêtu une telle actualité.
Car l'épidémie de peste, qui a touché une partie de la France en 1720-1722, a
d'étonnantes résonances avec la pandémie de la Covid-19.qui se sévit dans le
monde depuis le début de l’année 2020 avec comme conséquences :
confinement, restrictions dans les déplacements, fermetures des lieux recevant
du public et dont notamment les lieux de
culte
Introduite à Marseille par un navire venant de Syrie, la peste a tué 120 000
des 400 000 habitants de la Provence, du Comtat et du Languedoc, soit près d'un
sur trois. Pourquoi la contagion s'est-elle propagée, ravageant ou épargnant
des localités parfois proches ? Malgré un ensemble de mesures de lutte, dont le
confinement décrété par les pouvoirs locaux et soutenu par l'État royal, elle a
menacé le reste de la France et effrayé l'Europe qui ont multiplié les
barrières pour s'en prémunir. Face à l'impuissante médecine contre l'ennemi
invisible, les hommes ont invoqué la colère de Dieu et la médecine du Ciel.
Privilégiant la parole des témoins malades, médecins, savants et religieux – et
les apports des anthropologues, démographes et sociologues –, Gilbert Buti
dresse un bilan de l'événement-catastrophe très tôt instrumentalisé. Et, trois
siècles après, il en décrypte les traces laissées dans les mémoires et
l'imaginaire collectif.
Assurément, cet ouvrage se veut une invitation à réfléchir au temps présent même
si l’époque diffère par son mode de vie, son mode de pensée.
Biographie
de l'auteur
Historien,
professeur émérite à Aix-Marseille Université, Gilbert Buti est spécialiste de
la Méditerranée aux Temps modernes, auteur de nombreux travaux sur les sociétés
littorales et leurs représentations, les économies maritimes, la course et la
piraterie.
Marseille ville morte : la peste de 1720
Charles Carrière, Marcel Courdurié, Férréol Rebuffat
Marseille, Editions Laffitte, 2016. 352 pages.
Bien que n’étant pas l’ouvrage le plus récent sur
les évènements vécus par la ville de Marseille dans les années 1720-1722 cet ouvrage
peut rester comme une reference : il se fonde sur les témoignage de l’apoque,
sur les écrits de ceux qui ont vécu cette tragédie. Il s’accompagne de plus d’une
abondante bibliographie.
Le samedi 25 mai 1720, après dix mois et trois
jours d'absence, arrive au large de Marseille le Grand-Saint-Antoine. A son bord, des hommes, du textile et, la
peste. En acceptant de laisser amarrer ce vaisseau, Marseille ne soupçonnait
alors pas qu'elle causait sa perte, et qu'elle allait ainsi se délester de près
de 50 000 de ses habitants. cette étude menée tambour battant par des
historiens spécialisés dans l'histoire de la cité phocéenne, décrit
minutieusement une catastrophe humaine, ses causes et ses conséquences dans la
mémoire collective, et fait la part belle aux nombreuses idées reçues que les
siècles ont traîné avec eux.
Ainsi apprend-on que toutes les couches sociales, sans distinction aucune, ont
été touches (bien que les plus pauvres de la population marseillaise aient
payés le plus lourd tribu), ou encore que la maladie n'a pas véritablement
provoqué de famine, mais plutôt un manque de ressources humaines considérables dû
à la fuite devant l’épidémie de nombreux notables ayant rendu difficiles les
relations de commerce.
Ce tragique et apocalyptique épisode de l’histoire
de la cité marseillaise fut tellement incroyable dans ses différents degrés
d'horreur, que l'on a l'impression que Marseille
ville morte plonge le lecteur d’aujourd’hui dans une fiction digne des plus grands
scénarios de films catastrophe.
Cet ouvrage nous rappelle également que l'homme doit faire preuve d'humilité
face aux lois de la nature ; cela, nous le saisissons au quotidien : le tsunami
survenu en Indonésie en 2004 est toujours présent dans les esprits, et plus
récemment encore le tremblement de terre en Chine en 2008 ayant causé
la mort de dizaines de milliers de personnes. Et aujourd’hui la pandémie du
Covid-19 qui depuis le début de l’année 2020 a cause des millions de morts dans
le monde entier.
Henri de Belsunce (1670-1755) - l Evêque de la
Peste de Marseille
Régis Bertrand
Marseille, Editions Gaussen, 2020. 480 pages.
Henri de Belsunce de Castelmoron
(1671-1755) a laissé un grand souvenir
dans la ville de Marseille. Une des principales artères du centre-ville porte
son nom depuis 1852. Sa statue, immense, s'élève dans l'enclos de la
cathédrale. Mgr de Belsunce a dû affronter la dernière grande peste
marseillaise, celle de 1720-1722. C'est elle qui l'a fait entrer dès son vivant
dans l'histoire, à la fois pour sa conduite très courageuse et même héroïque
pendant l'épidémie. Nommé évêque de la ville en 1709, il refusera de quitter
son diocèse pour devenir archevêque et il sera enterré en 1755 dans sa
cathédrale. Son long épiscopat correspond à près d'un demi-siècle de l'histoire
de Marseille et des villes voisines. Il a joué un rôle dans la fondation de
l'Académie de Marseille, a encouragé celle de la société sacerdotale du Sacré-Coeur et a été le mécène de plusieurs artistes.
L’auteur
Régis Bertrand, né à Marseille en 1946,
historien. Agrégé d'histoire, docteur d'État es-lettres, il a été d'abord
professeur au Havre puis à Marseille il a fait l'essentiel de sa carrière à
l'Université de Provence où il y a assuré
le cours d'histoire de la Provence et a
participé à la création de l'Unité Mixte de Recherches Telemme, dont il a été le
responsable de 1998 à 2004. Il a été aussi président (1991-1997) de la
Fédération Historique de Provence.
Belsunce
et la peste de Marseille
Armand
Praviel
Paris,
Editions Spes, 1938. 254 pages.
Armand
Pradiel dans son ouvrage sur l’action de Mgr de Belsunce pendant l’épidémie de peste de 1720 à 1722 relate les
évènements depuis l’arrivée du navire Le Grand-Saint-Antoine jusqu’à la fin de l’épidémie. Son livre se
concentre principalement sur l’action de Mgr de Belsunce. Quoique qu’il soit écrit dans un style
hagiographique il a le mérite, en s’appuyant sur de nombreuses sources, de nous faire vivre ce qui est connu dans
l’histoire sous le nom de « Grande Peste de Marseille ».
Ainsi
lorsque le Parlement d’Aix ordonna le 15 juillet 1720, Mgr de Belsunce commença
à organiser des prières publiques pour conjurer le fléau. Puis dès le mois
d’août les églises se fermèrent et il n’y eut plus aucun culte et les
processions interdites par crainte de la contagion. C’est alors que l’évêque se
donna sans compter avec l’aide de ses prêtres pour soulager la misère de la
population et administrer les derniers sacrements aux malades.
"La
terreur est grande, mais j'ai confiance en la miséricorde de Dieu"
écrivait-il à son confrère l’évêque d’Arles ou encore : «Quant à
moi, je suis déterminé à rester avec les malades, à les réconforter, à mourir,
si nécessaire, de peste et de famine…»
Face aux
dégâts causés par la peste et au manque absolu de ressources humaines pour
enrayer le fléau, il consacra la ville au Sacré-Cœur de Jésus lors d’une
cérémonie expiatoire organisée sur le cour qui porte actuellement son nom le 1er
novembre 1720. Il fit imprimer et diffuser de petites images du Sacré-Cœur
appelées garde-fous : de petits morceaux de tissu rouge, sur lesquels le Cœur
était imprimé avec cette inscription Il avait l'inscription : « Cœur de
Jésus, abîme d'amour et de miséricorde, je place toute ma confiance en vous et
j'espère pour toute votre bonté."
Cet appel
à la confiance en la miséricorde divine était un message directement contraire
aux doctrines jansénistes répandues dans la région. Sous son impulsion les
magistrats, par résolution du 28 mai 1722, se sont empressés de faire la
promesse suivante :
«Nous,
magistrats de la ville de Marseille, convenons à l'unanimité de faire un vœu
ferme, stable, irrévocable, entre les mains du Seigneur Évêque, pour lequel,
dans cette qualité, nous nous engageons, nous et nos successeurs, pour
toujours, à partir chaque année, le jour qui est prévu pour la fête du
Sacré-Cœur de Jésus, écoutez la Sainte Messe dans l'église du premier monastère
de la Visitation, dite des Grandes Maries, pour y communier et offrir, en
réparation des crimes commis dans cette ville, une bougie ou une bougie de la
cire blanche, pesant quatre livres, ornée de l'emblème de la ville, à brûler ce
jour-là devant le Saint Sacrement; d'assister le soir même à une procession
générale d'action de grâce que nous demandons et demandons que l'Evêque veut
établir à perpétuité ».
Le 15
septembre 1722 Mgr de Belsunce put célébrer par un grand Te Deum la fin de la peste.
À 24 ans, il adopte une cape noire doublée de
velours rouge, qu’il ne quittera plus jamais. En 1895 il écrit ses
premiers poèmes, qui sont publiés en octobre 1907. Alors qu’il joue une pièce
de théâtre à Montauban, il rencontre Marguerite Duval, qu’il épouse à Reims
En 1897, il fonde à Toulouse la revue littéraire l'Âme Latine dont il sera directeur jusqu'en 1910, quand la revue fut reprise
par la Revue des Pyrénées.
Pendant la Première Guerre mondiale, le
lieutenant Armand Praviel est fait prisonnier par les Allemands. Il profite de
cette inactivité et de son statut d’officier pour lire l’intégralité de l’œuvre
de Balzac et pour écrire son premier roman, qui eut un succès
considérable.
Sa femme, à la santé précaire, le quitte en 1929.
Il meurt à Perpignan, chez son gendre, le 15 janvier 1944, et inhumé,
comme son testament le stipulait, dans sa vieille cape noire. Ses cendres sont
transférées dans le caveau familial du cimetière de l’Isle-Jourdain
en octobre 1945.
Arles et la peste de 1720-1721
Odile Caylux ; avec une préface de Régi Bertrand
Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence,
2009. 280 pages.
Située au bord du
Rhône et à la limite du'Languedoc, Arles est, au XVIIIe siècle, la quatrième
ville de Provence. Gagnée par l'épidémie de peste (1720-1721) six mois après
Marseille, elle est atteinte et perd un tiers de sa population. Les autorités
consulaires mettent en oeuvre les mesures habituelles en temps d'épidémie :
interdiction de circuler, limitation des déplacements (mais le vaste terroir
agricole arlésien est indispensable à la vie de la cité), ouverture
d'infirmeries, soins aux pestiférés, aide alimentaire aux nécessiteux, le tout
sur fond de crise financière aiguë. Le très important fonds d'archives conservé
permet de suivre pas à pas cet épisode tragique, d'en connaître les acteurs,
d'analyser les décisions prises, d'en voir les conséquences. Fait exceptionnel,
quatre consuls et trente-cinq conseillers municipaux, dévoués à la population,
meurent pestiférés après avoir affronté un soulèvement populaire d'une
particulière ampleur.
Une importante bibliographie
Livre de J.B. Bertrand de 1779..Relation historique de la peste
de Marseille en 1720. Amsterdam et Marseille, Jean Mossy, 1723.
Dr Jean-Baptiste Bertrand. Relation historique de la peste de
Marseille en 1720, Cologne, Pierre Marteau, 1721, Cologne, Pierre
Marteau, 1721, 512 p.
Régis Bertrand, Le Christ des Marseillais : histoire
et patrimoine des chrétiens de Marseille, Marseille, La Thune, 2008,
248 p.
Dr Jean-Noël Biraben, « La peste en 1720 à
Marseille, à propos d'un livre récent », Revue historique,
Presses universitaires de France, n° 502, France, avril-juin
1978, p. 407-426.
Charles Carrière, Marcel Coudurié et
Ferréol Rebuffat, Marseille ville morte : la peste de 1720,
Marseille, Jean-Michel Garçon, 1998, 356 p. Garçon,
Chicoyeau, Verny et Soulier, Observations et réflexions touchant
la nature, les évènements et le traitement de la peste à Marseille, Lyon,
1721, 338 p.
Olivier Dutour, Michel Signoli,
Émmanuelle Georgeon et Jean Da Silva, Préhistoire
anthropologie méditerranéennes, t. 3 : Le charnier
de la grande peste (rue Leca), Aix-en-Provence, Université de
Provence, 1994, p. 191-203.
Augustin Fabre, Histoire des hôpitaux et des institutions de
bienfaisance de Marseille, Imprimerie Jules Barile, Marseille, 1854, 2
volumes.
Jean Figarella (préf. Pierre Guiral), Jacques
Daviel : Maître chirurgien de Marseille, oculiste du Roi (1693-1762),
Marseille, Impr. Robert, 1979, 278 p.
Paul Gaffarel et de Duranty, La peste de 1720 à Marseille
& en France, Paris, Librairie académique Perrin, 1911.
Françoise Hildesheimer, Le Bureau de la santé de Marseille
sous l'Ancien Régime : Le renfermement de la contagion, Marseille,
Fédération historique de Provence, 1980.
Louis François Jauffret, Pièces historiques sur la peste de
Marseille et d'une partie de la Provence en 1720, 1721 et 1722, Marseille,
Imprimerie Corentin Carnaud, 1820, deux vol. de 420 et 416 p.
Philippe Joutard (dir.), Paul Amargier, Marie-Claire Amouretti,
James W. Joyce, « La peste de Marseille de 1720-21 vue par les
Anglais », dans Provence historique, 1955, tome 5, fascicule
20, p. 146-154
Georges Serratrice, Vingt-six siècles de médecine à
Marseille, Marseille, Jeanne Laffitte, 1996, 798 p.
Michel Signoli, Isabelle Seguy, Jean-Noël Biraben, Olivier Dutour,
« Paléodémographie et démographie historique en contexte épidémique. La
peste en Provence au XVIIIè siècle », Population, Vol.
57, no 6, 2002, p. 821-847.
Félix Tavernier, Aspects de Marseille sous la royauté,
Marseille, Centre régional de documentation pédagogique, 1976, 117 p.
Charles Mourre, « La peste de 1720 à Marseille et les intendants du
bureau de santé », p. 135-159, dans Provence historique,
tome 13, fascicule 52, 1963
Christelle Omnès, « La peste de Marseille de 1720 dans la
littérature du xxe siècle », p. 99-111,
dans Provence historique, tome 53, fascicule 211, 2003
René Bore, Le Velay en lutte contre la propagation de la
peste (1721-1722) : in Cahiers de la Haute-Loire 2018, Le
Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, 2018
Fleur Beauvieux, « Marseille en quarantaine : la peste
de 1720 », L’Histoire, no 471,
mai 2020, p. 10-19.
Gilbert Butti, Colère de Dieu, mémoire des hommes. La peste en
Provence, 1720-2020, Cerf, 2020.
La Provence en 1720
La peste à Marseille à partir de l'Hôtel de Ville. Michel Serre
Tableau représentant le chevalier Nicolas Roze procédant à l'enlèvement des cadavres au quartier des Tourettes à Marseille. Michel Serre
Mgr de Belsunce pendant la peste de Marseille. François Gérard (1770-1837). 1834.
Le Mur de la Peste est un rempart édifié dans les Monts du Vaucluse pour protéger le Comtat Venaissin de la peste de Marseille. Il fut conçu par l'architecte de Carpentras Antoine d'Allemand.
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