Le Grand
Meaulnes
d’Alain-Fournier
Édition
établie par Philippe Berthier,
Le Grand Meaulnes est
un roman d'Alain-Fournier publié
en 1913 chez Émile-Paul Frères. Il avait été auparavant publié
en feuilleton dans la NRF de juillet à octobre 1913.
Résumé
Première partie
Le narrateur, François Seurel,
raconte l’histoire d’Augustin Meaulnes, un de ses anciens camarades de classe
qui est devenu son ami.
François, 15 ans, et Augustin, 17
ans, sont tous les deux élèves au cours supérieur de Sainte-Agathe, un petit village
du Haut-Berry inspiré d'Épineuil-le-Fleuriel, et, comme lui, situé
par l'auteur dans le Cher, près de Vierzon. Lors d’une escapade,
Augustin Meaulnes arrive par hasard dans un domaine mystérieux où se déroule
une fête étrange, poétique et pleine d'enfants. Le château est bruissant de
jeux, de danses et de mascarades, et plein d'enfants qui semblent y faire la
loi. Meaulnes apprend que cette fête est donnée à l’occasion des noces de
Frantz de Galais. Parmi les festivités, des promenades en barque sur un lac
sont offertes aux convives ; Meaulnes y rencontre une jeune fille, YvonnYvonne
de Galais, la sœur de Frantz. Il en tombe instantanément amoureux, mais ne fait
que la croiser plusieurs fois et n'a plus l’occasion de la revoir. Quant au
mariage attendu, il n'a finalement pas lieu car la fiancée de Frantz, Valentine
Blondeau, a disparu, refusant de devenir sa femme. Les membres de la fête se
dispersent et Frantz, désespéré, disparaît en laissant à sa sœur un mot
d'adieu.
Deuxième partie
Revenu à sa vie d’étude, Meaulnes
n’a plus qu’une idée en tête : retrouver le domaine mystérieux et la jeune
fille dont il est tombé amoureux. Ses recherches restent infructueuses,
jusqu'au jour où les deux garçons se lient d'amitié avec un jeune bohémien.
Celui-ci complète le plan du chemin que Meaulnes tentait vainement de
reconstituer, leur confie l'adresse d'Yvonne de Galais à Paris et leur fait
jurer de répondre à son appel quand il aura besoin d'eux. Puis, il disparait
après leur avoir dévoilé sa véritable identité : Frantz de Galais.
Meaulnes décide alors de partir
étudier à Paris, et tente à nouveau de retrouver Yvonne, sans succès. Les mois
passent, et François n'a plus de nouvelle de son ami.
Troisième partie
C’est par hasard que François, bientôt instituteur, retrouve la
piste d'Yvonne de Galais. Dès qu'il est sûr de son fait, il part annoncer la
nouvelle à son ami Meaulnes, qui lui confie son désespoir et fait allusion à
une grave faute commise. Il apprend entre temps le sort de Valentine,
la fiancée en fuite, recueillie par la tante de François, puis montée à Paris
pour exercer son métier de couturière.
Meaulnes demande Yvonne en mariage, et la jeune fille accepte. Mais
Frantz vient rappeler aux deux jeunes gens leur promesse : lui venir en
aide, alors qu'il cherche vainement sa fiancée Valentine. François tente
d'obtenir de lui un sursis d'un an, mais le lendemain du mariage, Meaulnes
disparaît sans laisser de nouvelles. François décide de venir en aide à Yvonne,
devenue une amie proche, dont il devient peu à peu le confident. Quelques mois
passent, et Meaulnes ne donne toujours pas de nouvelles. Un jour, Yvonne apprend
à François qu'elle est enceinte de Meaulnes. François décide donc de s'occuper
d'elle en attendant le retour de son mari. L'accouchement d'Yvonne se passe
très mal : la jeune femme meurt d'une embolie pulmonaire après
avoir donné naissance à une petite fille, et le père d'Yvonne expire quelques
mois plus tard. François devient légataire universel de la famille
jusqu'au retour de Meaulnes et s'occupe de la fille de son ami. Il découvre
alors les carnets de Meaulnes, dans lesquels ce dernier explique qu'il a
rencontré Valentine pendant son séjour à Paris, et qu'il a eu une brève
relation avec elle, lui promettant le mariage et la convaincant d'abandonner
son métier. Mais quand les jeunes gens ont découvert qu'ils connaissaient tous
les deux Frantz, ils se sont séparés, horrifiés. Rongé par le remords, et
décidé à tenir sa promesse en réunissant Frantz et sa fiancée disparue,
Meaulnes annonce, dans son carnet, son départ après son mariage avec Yvonne,
afin de réaliser ce projet. Un an plus tard, Meaulnes ramène Frantz et
Valentine mariés, mais en revenant chez lui, il apprend la nouvelle de la mort de
son épouse par son ami. François lui présente sa fille et regarde leurs
premiers échanges, imaginant qu'Augustin va repartir avec sa petite fille
« pour de nouvelles aventures ».
Personnages
Personnages principaux
Augustin
Meaulnes : adolescent de 17 ans, grand et
mystérieux. Aimant l'aventure et admiré par ses camarades de classe, il les
emmène dans les rues du bourg après les cours.
François
Seurel : adolescent de 15 ans, calme et posé, il
est le narrateur du roman. Il est le seul ami de Meaulnes. Ses deux parents
sont instituteurs dans l'école où il étudie. Moins téméraire, il accompagne
pourtant Meaulnes dans sa quête du domaine perdu.
Yvonne de
Galais : la belle du domaine perdu, deviendra
l’épouse d’Augustin et la mère de leur fille.
de Galais:
le vieux père d'Yvonne et Frantz dFrantz de Galais,
est ruiné après l'échec du mariage de son fils.
Frantz de
Galais: le prétendant de Valentine Blondeau. Selon
Yvonne de Galais, sa sœur, il est casse-cou et insouciant.
Valentine
Blondeau : la fiancée perdue, puis l'épouse de
Frantz à la fin du roman.
Personnages secondaires
La mère
de Meaulnes : elle amène son fils Augustin à
l'école de Sainte-Agathe et le présente aux instituteurs au début du roman.
Monsieur
Seurel : père de François, il est instituteur de
l'école de Sainte-Agathe. Il dirige le Cours Supérieur et le certificat
d'études de l'école.
Millie :
elle est la mère de François, femme de Monsieur
Seurel et institutrice. Elle dirige la petite classe de l'école de
Sainte-Agathe.
La tante Moinel :
une vieille dame
qui aidera François à retrouver Valentine Blondeau.
Ganache : un jeune bohémien de 15 ans, ami de
Frantz de Galais.
Florentin : l'oncle de François. Son commerce
est le lieu des retrouvailles entre François Seurel et Yvonne de Galais.
Augustin Meaulnes arrivera par la suite pour y retrouver son amante.
Lieux de l'action
Alain-Fournier situe l’action
de son roman en Sologne, sa région natale. Il s’est inspiré du village
d’Épineuil-le-Fleuriel à l’extrémité sud-est du Cher où l’on
retrouve tous les lieux du cours supérieur de « Sainte Agathe ».
Le pays perdu et le
domaine des Sablonnières se trouveraient probablement entre le Vieux-Nançay et La
Chapelle-d'Angillon, lieu de naissance d’Alain-Fournier, où, à la sortie nord
du village, un hameau porte le nom des Sablonnières.
Distnctions
Le Grand Meaulnes est classé à la 9e place
des 100 meilleurs livres du XXe siècle
Suite
Guillaume Orgel a écrit une suite au Grand Meaulnes,
intitulée La Nuit de Sainte-Agathe, publiée en 1988 au Cherche midi
Le Grand Meaulnes dans la musique
Les chansons
Dans Le Surveillant Général, Michel Sardou chante, sur
une musique de Jacques Revaux :
En ce temps-là,
je lisais Le Grand Meaulnes
et après les lumières,
je me faisais plaisir,
je lisais Le Grand Meaulnes
et après les lumières,
je me faisais plaisir,
je me faisais dormir.
Je m’inventais un monde
rempli de femmes aux cheveux roux ;
j’ai dit de femmes, pas de jeunes filles.
Je m’inventais un monde
rempli de femmes aux cheveux roux ;
j’ai dit de femmes, pas de jeunes filles.
Je vous ai bien eus du même Sardou commence par :
Je sortais tout droit du Grand Meaulnes avec mes airs
d’adolescent…
Dans La mère à Titi, Renaud chante :
Sur la télé qui trône
Un jour j’ai vu un livre
J’ crois qu’ c’était Le Grand Meaulnes
Un jour j’ai vu un livre
J’ crois qu’ c’était Le Grand Meaulnes
Près d’ la marmite en cuivre.
Dans Les valses de Vienne, François Feldman chante :
Et nos chagrins de môme
Dans les pages du Grand Meaulnes
Dans les pages du Grand Meaulnes
Dans L'École, Marcel Amont se souvient de l'école de son
enfance :
Ce n'était pas celle du Grand
Meaulnes
Mais c'était mon école.
Mais c'était mon école.
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Le Grand Meaulnes, histoire d’un malentendu
En accédant à La Pléiade, l’œuvre d’Alain-Fournier retrouve des couleurs
en s’ouvrant à une relecture tonique, menée par Philippe Berthier, qui lui
restitue sa complexité sentimentale et romanesque.
Jean-Claude Raspiengeas,
« Il arriva chez nous un dimanche de novembre 189… » Cet incipit, première
phrase d’un roman, est entré dans la grande histoire de la littérature. Ses
lecteurs le découvrent en novembre 1913 sous la couverture des Éditions
Émile-Paul Frères. Son jeune auteur, qui se fait appeler Alain-Fournier, n’a que
27 ans. Le 3 décembre, Le Grand Meaulnes rate de peu le prix
Goncourt.
Neuf mois plus tard, le 22 septembre 1914, le lieutenant Henri Alban
Fournier est tué dans la région des éparges, non loin de Verdun. Deux semaines
après son ami Charles Péguy. Est-ce à cause de ce destin tragique, propre à
cette « génération perdue », que Le Grand Meaulnes, unique roman
d’un auteur mort à la guerre, devint le livre fétiche du romantisme de l’absolu
? Le genre d’ouvrage que l’on découvre dans les greniers ou les armoires de
famille, entre les pages duquel jaunissent lettres d’amour oubliées, serments
défaits, reliques de passions éteintes.
Il fut longtemps le vade-mecum des adolescences rêveuses et tourmentées
nimbées du parfum évanescent d’un idéal féminin insaisissable, donc obsédant.
Et quand, enfin, Augustin Meaulnes, cette âme perdue, touche son bonheur
introuvable, il s’acharne à le détruire en poursuivant de nouvelles chimères,
au nom d’une promesse lâchée une nuit de feu.
Que sa destinée soit scellée pendant une fête onirique et hivernale,
enchantée par l’apparition de l’inaccessible Yvonne de Galais, rendue
désastreuse par la démence de Franz de Galais, fiancé privé de sa promise, le
jour de ses noces où errent des figurants costumés, renforce l’aura de ce roman
tragique, puissant mélodrame qui fit chavirer les cœurs et tirer les mouchoirs.
Mais, en dépit ou à cause de son succès (quatre millions d’exemplaires, l’un
des livres les plus lus dans le monde), il finit rangé parmi les vieilleries
d’une France disparue, lointaine et enjolivée, des préaux et des hussards noirs
de la République. Son entrée dans La Pléiade, bardé d’un appareil critique,
ouvre la voie à une relecture que conduit avec énergie Philippe Berthier,
soucieux de lui restituer sa modernité et sa complexité.
Alain-Fournier aura été victime à la fois de l’évolution des
sensibilités et d’une récupération abusive
Dans une préface vivifiante et argumentée, il tord le cou aux idées
reçues sur ce roman de formation, maintenant réduit à « une bagatelle
puérile ». Il s’en prend à Isabelle Rivière, « autoproclamée
vestale du culte fraternel », coupable d’avoir affadi et dénaturé Le
Grand Meaulnes, le rivant à une quête religieuse exclusive, provoquant un
durable et fâcheux malentendu, en occultant ce que comporte de sourd et de
sauvage cette œuvre polyphonique. Alain-Fournier aura été victime à la fois de
l’évolution des sensibilités et d’une récupération abusive, menée par sa sœur,
Isabelle, mariée à Jacques Rivière, son meilleur ami, destinataire de la riche
et abondante correspondance avec le futur romancier encore incertain qui
révèlent les pilotis du Grand Meaulnes.
Sur le style réputé trop simple d’Alain-Fournier, Philippe Berthier
soutient que « l’ingénuité formelle du Grand
Meaulnes est un trompe-l’œil très réussi, puisque la plupart des
lecteurs ne soupçonnent pas ce qu’il a fallu d’élagage sans concessions et de
sévère contrôle de soi pour donner cette impression d’évidence ». Le maître
d’œuvre de cette réédition revient sur les épisodes de la passion contrariée
que voua Henri Fournier à Yvonne de Quièvrecourt, croisée un 1er mai
à Paris, qu’il poursuivit de son assiduité insatisfaite, modèle transparent du
personnage d’Yvonne de Galais.
Philippe Berthier ausculte aussi le mouvement interne de ce roman
envoûtant, flagrante dialectique du dedans et du dehors, qu’accentue la
position sédentaire du narrateur. Gardien des secrets, figé dans son école de
Sologne, François Seurel demeure l’observateur mélancolique des errements d’Augustin
Meaulnes, « semeur d’inquiétude » et « professeur de
désir », admiratif et fasciné, impuissant à le retenir. Et l’on voudrait
que Le Grand Meaulnes ne fût qu’une bluette désuète ? Allons
donc…
Un grand roman de l’adolescence
Alain-Fournier a publié son unique roman, Le
Grand Meaulnes, empreint de rêve et de poésie à 26 ans. Avant d’être
rattrapé par la guerre et de mourir au front en 1914.
De toutes
les périodes de la vie, l’adolescence est sans doute l’une des plus propices à
la lecture. C’est le temps des découvertes et des émois, des rêveries et,
souvent, des envies d’ailleurs. Les romans, surtout quand ils sont bons, savent
mettre ces ingrédients à portée de main. Quand l’identification et la fantaisie
sont de la partie, alors c’est tout l’esprit qui vagabonde.
Le jeune
lecteur du Grand Meaulnes d’Alain-Fournier, l’une des plus
belles évocations de cet âge de transition, est ainsi transporté. Il y a
l’amitié, l’amour, bien sûr, mais aussi la poésie et le merveilleux, avec cette
fête dont on ne sait d’abord si elle a bien eu lieu, ou si elle a été rêvée.
L’identification du jeune lecteur avec le narrateur, 15 ans, est d’autant plus
aisée qu’Alain-Fournier, né en 1886, n’était lui-même guère plus âgé quand il a
songé à son roman.
Critiques élogieuses
Pour
raconter les émois de François, également fils d’instituteurs, l’auteur plonge
dans ses souvenirs encore frais. Né dans le Cher, à La Chapelle-d’Angillon, il
passe une partie de son enfance dans le sud du département, à
Épineuil-le-Fleuriel, village qui sera le décor de son roman, sous le nom de
Sainte-Agathe. Une commune voisine, Meaulne, fournira le nom du nouveau
compagnon qui prend place dans la classe, et aussitôt chamboule l’univers
monotone de François. « L’arrivée d’Augustin Meaulnes fut pour moi le
commencement d’une vie nouvelle », écrit le narrateur.
Le charme
de ce roman, dont la sortie en 1913 est accueillie par une presse très
élogieuse, réside dans celui que les élèves appellent bientôt « le
Grand Meaulnes » et qui ne va pas tarder à les fasciner. C’est lui qui
est entouré de cette aura de merveilleux et de rêve, auquel le jeune auteur
était très attaché. « Mon idéal serait d’arriver à ce que ce trésor
merveilleusement riche de vies accumulées qu’est ma simple vie, si jeune
soit-elle, se produise au grand jour sous cette forme de rêves qui se
promènent, écrivait-il à un ami, en 1905, cinq ans avant d’entamer
l’écriture du Grand Meaulnes. J’emploie ce mot, rêve, parce qu’il est
commode. J’entends par rêve vision du passé, espoirs, une rêverie d’autrefois
revenue, qui rencontre une vision qui s’en va, un souvenir d’après-midi qui
rencontre la blancheur d’une ombrelle et la fraîcheur d’une autre pensée. »
Un jeune
poète
C’est d’ailleurs
d’abord par des poèmes qu’Henri Fournier – son vrai nom – avait manifesté, dès
l’été 1904, son désir d’écrire. Quelques-uns de ces premiers écrits – vers et
proses – seront d’ailleurs publiés de son vivant, dans diverses revues. Mais
pour vivre, il se tournera vers la presse, non sans avoir un temps été tenté
par la marine et le grand large. Après son service militaire, de 1907 à 1909,
il commence à travailler en 1910 au Paris-Journal, où il est
chroniqueur.
C’est à
cette époque qu’il fréquente les milieux artistiques et intellectuels, se liant
notamment d’une amitié solide à Charles Péguy, et s’attaque à l’écriture de son
premier roman. En 1913, le public comme la presse sont au rendez-vous, même si
le prix Goncourt échappe au Grand Meaulnes. Mais il n’a que 27
ans, et toute une vie de romancier devant lui.
Destin
tragique
Sans
perdre de temps, il écrit les premières lignes d’un second roman, Colombe
Blanchet. Qui ne sera jamais achevé. Car le destin tragique de l’Europe
s’impose à lui. La guerre, déjà menaçante, fait tonner ses premiers canons.
Lieutenant de réserve, il est immédiatement mobilisé et rejoint le front de
Lorraine comme lieutenant d’infanterie, le 23 août. Un mois plus tard, quelques
semaines après Charles Péguy, également mort au champ d’honneur, il est porté
disparu, au cours d’un combat meurtrier pour sa compagnie, dans le bois de
Saint-Remy, sur la crête des Hauts-de-Meuse.
Ses
restes ne seront découverts qu’en mai 1991, dans une fosse commune où les
Allemands l’avaient enterré avec vingt de ses compagnons d’armes. «
Mélancolique destinée, analogue à son œuvre, qui est courte et jolie, toute
frissonnante de rêve, où le rêve est blessé, où le sourire même a quelque chose
de triste, un air d’incrédulité », écrivait joliment la Revue
des Deux Mondes dix ans après sa mort, alors que paraissait Miracles,
recueil de poèmes et de contes d’Alain-Fournier.
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Alain-Fournier
en quelques dates
3 octobre
1886. Naissance à La Chapelle-d’Angillon (Cher) d’Henri-Alban Fournier.
1901.
Songeant à devenir marin, il rentre en seconde au lycée de Brest, pour préparer
l’école navale. Mais il y renonce au bout d’un an et passe son baccalauréat à
Bourges.
1910.
Chroniqueur littéraire à Paris-Journal. C’est à cette époque
qu’il publie ses premiers poèmes, essais et contes.
1913.
Parution du Grand Meaulnes. Il entreprend l’année suivante
l’écriture d’un second roman, inachevé en raison de la guerre.
22
septembre 1914. Mobilisé le 2 août, il meurt au combat quelques semaines plus
tard lors d’un affrontement dans la Meuse, près de Verdun.
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