Blog des bibliothèques et archives diocésaines d'Aix-en-Provence et Arles, de Marseille, et de Gap et Embrun, de Toulon
lundi 29 janvier 2018
mercredi 24 janvier 2018
LA MESSE EXPLIQUEE POUR TOUS
Par Pierre Dumoulin
Pour le croyant qui croît le connaître ou pour toute personne qui le découvre, le livre de Pierre Dumoulin : La Messse expliquée pour tous est un bon moyen de pénétrer dans le mystère eucharistique. En quelque cent cinquante pages l'auteur nous explique " l'essentiel du mystère de la messe à travers les rites et les symboles"(1) qui la composent.
Pierre Dumoulin : La messe expliquée pour tous, nouvelle éd. revue et augmentée, Nouan le Fuzelier : Editions des Béatitudes, 2017 ; 145 p.
Pierre Dumoulin est vicaire à Cuges les Pins dans le diocèse de Marseille. Titulaire d'un doctorat en Ecriture sainte il enseigne notamment à l'Institut catholique de la Méditerranée de Marseille mais aussi hors de France et notamment en Géorgie.
(1) : quatrième de couverture
mardi 23 janvier 2018
Psaumes censurés de André Wénin
Psaumes censurés ;
quand la Bible a des accents violents
André Wénin
Paris, Le Cerf, (Collection Lire La Bible), 2017. 208
pages.
Dieu, casse leurs dents dans leur gueule !
Dieu des vengeances, montre-toi !
Dieu, si tu voulais tuer le méchant !
Dieu des vengeances, montre-toi !
Dieu, si tu voulais tuer le méchant !
Ces prières sont-elles celles d’un terroriste
convaincu qui veut attirer Dieu dans sa rage assassine ?
Ces cris sont pourtant tirés des Psaumes de la Bible. Des imprécations sont d’une telle violence que l’Église les a
expurgées du Psautier que récitent les fidèles. Mais a-t-elle eu raison d’e le faire ? Pour André Wénin une telle censure n’est guère opportune.
Ces cris sont pourtant tirés des Psaumes de la Bible. Des imprécations sont d’une telle violence que l’Église les a
expurgées du Psautier que récitent les fidèles. Mais a-t-elle eu raison d’e le faire ? Pour André Wénin une telle censure n’est guère opportune.
Si tel le cas que fut-il faire et que faut-il penser
de ces textes ? Est-il bon pour le chrétien de les lire, voire même de les
prier ? Et si non les lie, voire si l’on prie dans quel esprit le faire ?
En remettant des psaumes dans leur contexte on peut en dégager une cohérence et en même temps mieux cerner les pensées du psalmiste qui prie de la sorte : ainsi l’auteur fait découvrir et apprécier ceux qui ont rédigé ces textes ainsi que la force et la vérité profondément humaine de ceux-ci. Ils apparaissent alors comme des fenêtres ouvertes sur le monde accablé par le mal, sur l’être humain qui s’y trouve en proie à l’injustice et à la souffrance, sur la foi en un Dieu qui, parce qu’il est vie et liberté, ne peut souffrir que le mal l’emporte.
En remettant des psaumes dans leur contexte on peut en dégager une cohérence et en même temps mieux cerner les pensées du psalmiste qui prie de la sorte : ainsi l’auteur fait découvrir et apprécier ceux qui ont rédigé ces textes ainsi que la force et la vérité profondément humaine de ceux-ci. Ils apparaissent alors comme des fenêtres ouvertes sur le monde accablé par le mal, sur l’être humain qui s’y trouve en proie à l’injustice et à la souffrance, sur la foi en un Dieu qui, parce qu’il est vie et liberté, ne peut souffrir que le mal l’emporte.
Ces psaumes peuvent être la meilleure antidote contre notre propre violence
et aussi contre l'hypocrisie qui guette tout chrétien qui peut s’imaginer que
parce qu’il récite les mots de l'amour, il les met en pratique et, parce qu'il
rejette les mots de la violence, il fait la paix. Paul Beauchamp nous le redit :
"Est-ce toujours l'amour qui juge
ces paroles violentes incompatibles avec sa propre tendance ? Ou est-ce le
souci que chacun a de sa propre image, qui proteste en la voyant menacée d'une
ombre ?...S'il est possible de passer de la violence à l'amour (l'histoire
biblique en témoigne), il est beaucoup plus difficile que l'amour apparent
fasse place à l'amour réel....La fréquentation des gens simples apprend qu'il y
a souvent de l'amour sous des paroles dures....Les chrétiens doivent être en
garde contre la propension à saturer leur discours de mot qui diraient la douceur
tout en échouant à la communiquer...A cet égard, le maintien de l'Ancien
Testament dans notre Bible joue un rôle irremplaçable" (Documents
épiscopat n°11, p.9).
Docteur en sciences bibliques de l’Institut biblique
pontifical de Rome, André Wénin est professeur d’Ancien
Testament à l’université catholique de Louvain. Il a publié de nombreux ouvrages aux Éditions du Cerf, dont Abraham ou l’apprentissage du dépouillement (2016).
Testament à l’université catholique de Louvain. Il a publié de nombreux ouvrages aux Éditions du Cerf, dont Abraham ou l’apprentissage du dépouillement (2016).
Publication : Claude Tricoire - Bibliothèque diocésaine d'Aix et Arles
lundi 15 janvier 2018
Rencontre autour du livre Silence au Centre Saint Jean (Aix-en-Provence) le 24/01/2018
Silence
Shûsaku
Endô
Paris,
Folio, 2010. 304 pages
Dans
le cadre des rencontres Culture et foi
: le mercredi 24 janvier à 20h30 au
centre Saint-Jean, présentation par Jean-Marie ROUX du roman de SHÛSAKU ENDÔ : « Silence », un livre qui a pour trame
l’éradication brutale, au début du XVIIème siècle du christianisme au Japon.
Ce
roman nous interroge à double titre : -Pourquoi Dieu reste-t-il silencieux face
aux souffrances qu’un pouvoir cruel fait subir à ceux qui ont cru en sa Parole
? Et - Le christianisme peut-il prendre racine dans des cultures différentes de
celles où il est né ?
Présentation de
l'éditeur
Japon, 1614. Le
shogun formule un édit d'expulsion de tous les missionnaires catholiques. En
dépit des persécutions, ces derniers poursuivent leur apostolat. Jusqu'à ce
qu'une rumeur enfle à Rome : Christophe Ferreira, missionnaire tenu en haute
estime, aurait renié sa foi. Trois jeunes prêtres partent au Japon pour enquêter
et poursuivre l'œuvre évangélisatrice... Dans ce roman encensé par la critique
internationale, Shûsaku Endô éclaire une part méconnue de l'histoire de son
pays. Ce roman d'aventures se fait réflexion sur le caractère universel des
religions et le sens véritable de la charité chrétienne, témoignage étonnant
des relations complexes entre Japon et Occident.
Biographie de
l'auteur
Né à Tokyo en
1923, Shûsaku Endô vit quelques années en Mandchourie jusqu'au divorce de ses
parents. Sa mère, une femme très catholique, s'installe alors avec lui à Kohe
et le fait baptiser en 1935, sous le nom de Paul. Mais être catholique au Japon
dans les années 1930 n'est pas toujours très bien perçu... Après des études à
l'Université Keio, il part étudier la littérature française à Lyon où il
découvre les œuvres de Bernanos, Claudel et
Mauriac. Des problèmes pulmonaires l'obligent à rentrer au Japon et à rester
alité pendant un an. Il commence alors à écrire. Son expérience en Occident lui
fournit le cadre de son premier roman, L'homme
blanc, en 1955, pour lequel il obtient le prix Akutagawa. Il réfléchit à la
problématique de la foi chrétienne au Japon, pays fort éloigné de l'idée du
monothéisme, et tente de comprendre les causes du mal. En 1964, parait Lu fille que j'ai abandonnée, adapté au
cinéma en 1997 par Kumai Kei : après des années, le narrateur se souvient d'une
aventure pour lui sans lendemain avec Mitsu, une jeune fille très naïve. Obsédé
par le désir de la revoir, il découvrira son tragique destin. Dans Le fleuve sacré, tous les personnages
sont à la recherche de quelque chose. Parmi le groupe de touristes japonais en
voyage en Inde, qui retrouvera la paix, la régénération de l'âme et du cœur dont chacun a tant besoin ? Shûsaku Endô est également
l'auteur de nombreuses nouvelles, dont certaines, écrites entre 1959 et 1985,
sont réunies dans Une femme nommée Shizu
et reprennent les grandes interrogations qui ont tourmenté l'écrivain toute sa
vie. Son écriture sobre mêle fiction et aveu intime tout en se défiant du
pathétique. Shûsaku Endô est mort à Tokyo en 1996.Couronnée par les plus grands
prix littéraires du Japon, traduite en vingt et une langues, son œuvre était
considérée par Graham Greene, dont les préoccupations étaient proches des
siennes, comme " celle d'un des plus grands romanciers de notre temps
".
mercredi 3 janvier 2018
Préfaces aux livres de la Bible par saint Jérôme
Préfaces aux livres de la
Bible
Jérôme
Sous la direction d’Aline
Canellis
Paris, Le Cerf (collection
Sources chrétiennes), 2017. 530 pages.
Lorsqu'il révise des textes bibliques grecs et qu'ensuite, soucieux de revenir à la vérité hébraïque dans le sillage d'Origène, il traduit directement de l'hébreu au latin des livres de l'Ancien Testament, Jérôme accompagne ses travaux de Préfaces, au nombre desquelles le célèbre prologus galeatus. Ces textes généralement brefs, ainsi que quelques préfaces qui ne sont pas de Jérôme, ont été transmis tout au long du Moyen Âge dans les manuscrits bibliques ; ils figurent encore dans la Bible latine établie au Concile de Trente (1546), celle que l'on appellera désormais Vulgate.
Sont donc ici réunis des textes fondamentaux pour comprendre le travail du moine de Bethléem (env. 386-406), et plus largement l'histoire de la Bible latine. Abondamment annotés, ils sont introduits par une riche synthèse des connaissances actuelles sur les versions latines des Ecritures. Le lecteur disposera ainsi d'un outil de travail précieux pour mieux appréhender les textes que lisaient et commentaient les Pères de l'Eglise d'Occident - un outil susceptible de rendre au latin la place qui lui revient dans les études bibliques.
Ce livre a été préparé en séminaire par une quinzaine de chercheurs spécialistes de saint Jérôme, sous la direction d'Aline Canellis, professeur de langue et littérature latines à l'université Jean Monnet Saint-Etienne.
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