mardi 18 décembre 2007

Noël en Provence : les traditions

Les traditions de Noël en Provence

Le blé de la Sainte Barbe

Le 4 décembre,,on se doit de faire germer des graines de blé dans trois soucoupes couvertes de coton humide (les sachets sont vendus au profit d'oeuvres caritatives). Quand les tiges poussent droites et vertes, l'année - dit-on - sera pospère. Ensuite, ces soucoupes deront placées dans la crèche.

La crèche et les santons


Pour la préparations de la crèche, de nombreuses foires s'organisent en Provence pour vendre des santons. Et ceci dès le mois de novembre. Le santon (en provençail : «Santoun») est fait d'argile et à la main. Ensuite les santons prendront forme humaine pour reproduite les caractères humains et également les positions sociales...

Les santons représentent les habitants du villange qui se rendrent à la crèche : joueurs de pétanque, marchands de poisson, médecins, bouloangers, bergers, et autres corps de métiers ainsi que les personnages amblématiques d'un village ! Cette crèche est une représentation en miniature du village provençal typique et de son environnement.


La marche de Noël

Pendant tout le mois de décembre, les marchés de Noël s'invitent dans les villes afin que chacun puisse préparer Noël. Ainsi, gastronomie, artisanant, décoration et les idées cadeaux s'invitent au regzrd dans une ambiance conviviale et festive ! Sur ces marchés chacun trouvera de quoi préparer un Noël à la provençale.

La veillée de Noël : le gros souper et les treize desserts


Le gros souper se sert le soir de Noël avant la messe de minuit. Dans ce repas , chaque plat et chaque chiffre a une symbolique importante.


a) la table est copuverte de 3 nappes blanches - 3 comme les trois personnes de la Sainte Trinité - avec 3 chandeliers blancs allumés et 3 soucoupes de blé germé de la Sainte Barber. En Provence, le giu est censé porté malheur !


b)Le gros souper est composé de 7 plats maigres (souvenir des 7 douleurs de Marie). Il est servi avec 13 petits pains suivi des 13 desserts (symbolique de la Cène avec les 12 Apôtres et Jésus).


Les plats maigres sont souvent les suivants : carde, céléri, choux-fleurs, épinards, morue, omelette, escargots, soupe à l'ail... Il n'y a jamais de viande. Le seul plat abondant est celui des treize desserts.

c) Les treize desserts sont à déguster au retour de la messe de minuit. Ils resteront sur la table pendant 3 jours cet ceci jusqu'au 27 décembre. On trouve :

les 4 mendiants : figues sèches (franciscains), amandes (carmélite), raisins secs (dominicains), noix (augustins)

les dattes : symbole du Christ venu de l'Orient

les nougats (noir et blanc) pour le pénitent blanc et le pénitent noir (pour d'autre le nougat blanc est le symbole de la pureté et du bien tandis que le nougat noir est celui de l'impur et des forces du mal).

La fougasse à l'huile d'olive (la pompe) : c'est une galette ronde et aplatie à l'huile d'olive

La pâte à coing ou au fruits confis se trouve dans la région de Carpentras ou d'Apt

Les oreillettes sont des petites gaufres.

Les fruits frais :mandarine, oranges, poires, raisins et melons d'hiver.


La Messe de minuit

Dans certaines paroisses on peut entendre des chants de Noêl provençaux pour célébrer la naissance de l'enfant Jésus avec flûtes et tambourinaires. La messe peut être dite entièrement en provençal dans certains villages et accompagnée d'une crèche vivante où les personnages de la crèche sont représentés par les habitants du village.

Dans quelques village il se peut que l'on assiste à la cérémonie du Pastrage pendant la messe de minuit : un agneau nouveau né est apporté en offrande dans une charrette décorée ou dans les bras de bergers qui viennent à l'église en procession.

Une pastorale peut accompagner la messe : c'est une représentation de la Nativité théatralisée avec paroles et chants en provençal. La plus répandue est la pastorale Maurel.

Ces traditions se perpétuent de générations en générations et se vivent en communauté : pastorales, veillées clandales avec le gros souper et les treize desserts. Cette tradition a lieu quelquefois avant le 24 décembre : ceci permet à ceux qui le souhaitent de fêter Noël d'une manière plus classiqueavec foie gras, dinde aux marrons et bûche.

mardi 11 décembre 2007

Bibliothèque diocésaine «Charles de Provenchères» d'Aix-en-Provence


BIBLIOTHÈQUE DIOCÉSAINE «CHARLES DE PROVENCHÈRES» :

DIOCÈSE D'AIX ET ARLES



La bibliothèque du diocèse d'Aix et d'Arles a été fondée par Mgr de Provenchères (évêque d'Aix et d'Arles de 1945 à 1978) au service du Grand Séminaire. Elle est devenue bibliothèque diocésaine en 1983 par la volonté de Mgr. Bernard Panafieu (évêque d'Aix de 1978 à 1994).


MISSIONS

1) conserver

Elle a pour mission de servir pour les séminaristes et les prêtres du diocèse. Elle accueille également toute personne désireuse de se former dans la religion catholique. Et elle se veut également un lieu ouvert à toute personne - chrétienne ou non - car la bibliothèque diocésaine grâce à ses fonds (philosophie, histoire locale, littérature, etc...) met à la disposition de ses lecteurs ses ouvrages de théologie et culture générale. C'est aussi un lieu de mémoire culturelle.

2) communiquer

La bibliothèque accueille toute personne qui en franchit la porte. Elle met donc son fonds au service de tous.


VOUS TROUVEREZ DES OUVRAGES


de culture générale

de culture biblique

théologie et dialogue inter religieux

philosophie et littérature

histoire générale et histoire locale

patrologie (étude des Pères de l'Eglise)

sciences des religions et sciences humaines.



La bibliothèque possède également des revues traitant de sujets variés :
revues spécialisées en sciences religieuses et revues de vulgarisation en théologie et sciences de l'homme.


OU SOMMES-NOUS ?

BIBLIOTHÈQUE DIOCÉSAINE
MAISON DIOCÉSAINE
7, COURS DE LA TRINITÉ
13625 AIX-EN-PROVENCE
Tél. 04 42 17 589 38

COURRIEL : bibliotheque@catho-aixarles.fr 
Consultez l'ensemble du fond documentaire en ligne, avant votre passage et réservez votre livre :
http://www.catalogue.dioceseaix.biblibre.com/ 



HEURES D'OUVERTURE :

Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi :
de 90h à 12h
de 14h à 17h 30
Et le samedi matin de 10h00 à 12h00
Lors des cours de l'IUSL (Institut Universitaire St Luc), la bibliothèque est ouverte le samedi après-midi. Merci de vous renseigner au préalable.


La bibliothèque est fermée durant les fêtes de fin d'année
(Noël et le Nouvel An).


La bibliothèque dispose d'une salle de consultation où les lecteurs peuvent venir travailler. On y trouve également différents dictionnaires et encyclopédies (culture générale, théologie, philosophie, bible, etc...)



RÈGLEMENT DE LA BIBLIOTHÈQUE


Inscriptions : aux heures d'ouverture de la bibliothèque

Cotisation : 15 euros pour l'année

PRÊT DE LIVRES : 4 pour un mois renouvelable une fois. Veillez à rendre vos livres sans retard, par respect pour les bibliothécaires et les lecteurs

Clôture du prêt : une demi-heure avant la fermeture de la bibliothèque


Reproduction : des photocopies sont possibles dans la mesure où elles
sont compatibles avec la nature des documents.


SI VOUS LISEZ CES LIGNES,

SI VOUS ETES INTÉRESSÉ,

LES PORTES DE LA BIBLIOTHEQUE DIOCESAINE VOUS SONT
GRANDES OUVERTES !

N'HESITEZ PAS A VENIR NOUS RENCONTRER ET DÉCOUVRIR LES 60 000 OUVRAGES DISPONIBLES  A L'EMPRUNT!
NOUS VOUS ATTENDONS !
L'équipe
Christian Chevalier
Claude Tricoire




vendredi 7 décembre 2007

La Bibliothèque diocésaine de Marseille


La Bibliothèque diocésaine de Marseille : Le Mistral



PRESENTATION :


Elle est issue du regroupement des Bibliothèques du petit et du grand séminaire. Elle a été ouverte en avril 1998


MISSIONS :


Elle a deux missions essentielles :

1) Conserver

Elle a regroupée et conservé le fonds de culture religieuse du diocèse de Marseille. Il s’agit, à côté du fonds courant, d’un fonds de livres anciens principalement du 19ème siècle mais aussi un certain nombres d’ouvrages d’avant 1800 et notamment quatre incunables. Elle se veut aussi une mémoire culturelle. C’est pourquoi elle met à disposition du public un fonds de culture, histoire et traditions régionales


2) Communiquer

La Bibliothèque met à la disposition de tous son fonds de culture religieuse.

Vous trouverez des ouvrages :

· de Culture biblique

· Théologie et Dialogue interreligieux

· Art Sacré


Mais aussi :

· Histoire

· Philosophie et Ethique

· Patrologie

· Science et Histoire des Religions



Ainsi que des revues



OU SOMMES NOUS ?


Centre Le Mistral , 11 Impasse Camille Flammarion
13001 Marseille
Tel : 04-91-50-83-85
Fax : 04-91-50-83-86
Courriel :
bibliotheque-diocesaine-marseille@wanadoo.fr


HORAIRES :

14h-18h : Mardi au Vendredi
9h-12 : Samedi


FERMETURES ANNUELLES :

Entre Noël et le 1er janvier
Juillet – août


CONDITIONS DE PRET
:


Etudiants et sans Emploi (sur justificatif) : 9 €

Tarif ordinaire : 18 €


ALORS N’HESITEZ PAS NOUS VOUS ATTENDONS !

mercredi 24 octobre 2007

Histoire de la séparation entre Juifs et chrétiens : recension

Recension de deux articles du Monde de la Bible (Hors-Série de automne 2007)
Intitulé «Premiers chrétiens : d’où viennent-ils ? »

Titre des articles :
a) Juifs et chrétiens, le moment de la séparation par François Blanchetière
b) Les chrétiens après l’incendie du Temple par Jean-Pierre Lémonon



Le premier article veut répondre à la question que beaucoup se posent : à quel moment les disciples de Jésus ont-ils cessé d’être considérés comme Juifs par les autre fils d’Abraham ? Comment ? Pourquoi ? L’auteur tente de faire la chronologie de cette rupture, et d’en comprendre le sens à travers la lecture des écrits intertestamentaires.

En effet, jusqu’au premier siècle de notre ère l’appartenance des disciples de Jésus au Peuple d’Israël ne pose aucun problème. Ensuite les rapports entre la secte des nazaréens (disciples de Jésus) et les autres Juifs vont se dégrader à mesure que les mouvements anti-romains se développent en Palestine. La destruction du Temple en 70 a.-p. J.-C. marque une étape dans la mesure où les prêtres et les sadducéens perdent de leur influence. Peu à peu le fossé se creuse notamment avec la « birkat-ha-minim » (prière de bénédiction contre les hérétiques), prônée par les autorités et qui exclut de fait les disciples de Jésus. La seconde révolte des Juifs contre Rome en 132-135 consomme la rupture entre les deux communautés : les nazaréens refusent de prendre part à cette révolte.
L’écrasement de ce second soulèvement marque la fin des espérances des Juifs. Les pharisiens se mobilisent alors pour sauver ce qui peut l’être de l’identité nationale. Désormais être juif c’est vivre exclusivement en conformité avec les enseignements des Pharisiens. Ainsi la fracture, puis la séparation sont la conséquence d’une grave crise d’identité au sein du judaïsme et non dues à des causes extérieures.


Si le professeur François Blanchetière s’est attaché à faire la chronologie de la rupture entre le judaïsme et le christianisme, Jean-Pierre Lémonon (professeur à l’Université catholique de Lyon) fait l’histoire d’un des courants chrétiens de cette époque, et qui en raison de son attachement aux pratiques juives, va disparaître peu à peu.
Pour comprendre les évènements des années qui suivent la destruction du Temple de Jérusalem en 70 par les armées de Titus, il faut reconstituer la pensée des nazaréens et des ébionites. Notre connaissance de ces courants est fragmentaire car elle nous est connue à travers les écrits des Pères de l’Eglise qui ont combattu ces courants. Les Ebionites sont une secte judéo-chrétienne, nom par lequel se désignaient certains disciples de Jésus en rapport avec les Béatitudes. Ils quittèrent la Palestine – entre 70 et 135 – pour s’installer dans la région de Transjordanie. On peut penser que ces groupes ont été également appelés nazaréens par les Pères de l’Eglise (nom signifiant « ceux qui observent des traditions secrètes ») et qui se trouvaient dans la même région (à Pella et Kochaba surtout). Mis au banc de la communauté juive ils professent un attachement à l’enseignement de l’Evangile de Jésus tout en vivant selon la loi juive ; ces sectes croient en Jésus en tant qu’homme seulement et rejettent les lettres de l’Apôtre Paul. Dénoncés par les Pères de l’Eglise comme hérétiques, ils devront choisir entre la synagogue et la communauté chrétienne surtout après la destruction du Temple. Privés du lien qui les rattachait à la ville et aux pratiques du judaïsme, ils disparurent peur à peu.




Pour en savoir plus : ouvrages disponibles à la Bibliothèque diocésaine

BLANCHETIERE, François. – Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien (30-135). – Paris, le Cerf, 2001.
BLANCHETIERE, François. – Les premiers chrétiens étaient-ils missionnaires (30-135). – Paris, le cerf, 2002.
MIMOUNI, Simon-Claude. – Les chrétiens d’origine juive dans l’Antiquité. – Paris, Albin Michel, 2004.
MARGUERAT, Daniel. Dir. – Le déchrirelent : Juifs et chrétiens au premier siècle. – Genève, Labor et Fides, 1996.
MIMOUNI, Simon-Claude. – Le judéo-christianisme ancien : essais historiques. – Paris, le cerf, 1998
JAFFE, Dan : Le Judaïsme et l’avènement du Christianisme : orthodoxie et hétérodoxie dans la littérature

Juifs et chrétiens : la séparation

Article publié par la Bibliothèque diocésaine de Marseille Le Mistral



Au 1er siècle de Notre ère, les Chrétiens sont perçus par les Juifs comme membres du peuple d’Israël. Quand comment ces derniers en sont-ils venus à percevoir les disciples du Christ comme autres ? Cette question pose pour la période le problème de savoir qui est juif et qui ne l’est pas.

La perception des Chrétiens par les Juifs change petit à petit. Elle commence à évoluer après la révolte de 66-70.

Les Grands Prêtres perdent leur influence traditionnelle au profit des Pharisiens. Ces derniers sont hostiles aux Chrétiens.Cette évolution est entre autre attesté par la Birkhat ha Minim ou formule de malédiction que les Chrétiens ne pouvant prononcer contre eux-mêmes ce qui les excluaient de la communauté. La rupture devient définitive après la révolte de Bar Kozba en 132-135

Pourquoi les Chrétiens ont-ils été marginalisés ? Parce qu’en deux occasions ils ont fait preuve d’indépendance. Au niveau politique d’abord. Ils n’ont pas pris part ni à la révolte de 66-70 ni surtout à celle de 132-135. Au niveau religieux ensuite ils ont préféré à l’enseignement des Pharisiens l’enseignement de Jésus de Nazareth. Ce qui a eu pour conséquence aux yeux des Pharisiens de mettre en danger la nation juive qu’ils essayaient de rebâtir sur de nouvelles bases après le désastre de la guerre de 132-135.

En fait la rupture est due à une crise identitaire. Les Chrétiens qui affirment le primat de l’enseignement de Jésus refusent de ce comporter comme les autres Juifs qui eux mettent l’accent sur la prééminence de l’enseignement des Pharisiens. Ils deviennent alors autres.


Pour aller plus loin :

Blanchetière, François. - Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien (30-135). - Paris, le Cerf, 2001.

Mimouni, Simon-Claude. - Les premiers chrétiens étaient-ils missionnaires (30-135). - Paris, le Cerf, 2002.

Marguerat, Daniel. sous la dir. - Le déchirement : Juifs et chrétiens au prmier siècle. - Genève, Labor et Fides, 1996.

Mimouni, Simon-Claude. - Le judéo-christianisme ancien : essais historiques. - Paris, le Cerf, 1998.

Jaffé, Dan. - Le judaïsme et l'avènement du christianisme : orthodoxie et hétérodoxie : 1er - 2è siècle. - Paris, le Cerf, 2005.

mercredi 19 septembre 2007

Bienvenue dans le monde des livres

A partir du 1er novembre prochain nous vous présenterons - une fois par mois - l'analyse d'un ouvrage ou d'un article à partir d'un thème d'actualité religieuse. Nous sommes des "mordus" de sciences religieuses travailant dans les bibliothèques diocésaines d'Aix-en-Provence et de Marseille et qui veulent faire partager leur passion !

Pour chaque thème traité nous vous présenterons un compte-rendu cironstancié suivi d'une appréciation. A chaque fois nous nous efforcerons de vous proposer une bibliographie afin de poursuivre par vous-même la recherche.


Les ouvrages proposés en bibliographie seront disponibles dans les deux bibliothèques :

- Bibliothèque "Le Mistral"
Centre Le Mistral
11, impasse Camille Flammarion
13001 Marseille
tél. 04 91 50 83 85
e-mail : bibliotheque-diocesaine-marseille@wanadoo.fr

- Bibliothèque Charles de Provenchères
Maison diocésaine
7 Cours de la Trinité
13100 Aix-en-Provence
té. 04 42 17 59 38
e-mail : bibliotheque@aixarles.cef.fr