lundi 23 novembre 2015

Dédicace de Cathédrales de Provence à la librairie Davagnier à Gap le 28 novembre


RIEN QUE L'AMOUR : REPERES POUR LE MARTYR QUI VIENT

Rien que l'amour : repères pour le martyre qui vient
Martin Steffens
Paris, Salvator, 2015. 90 pages.


Un livre de circonstance : à l’heure de la menace islamiste, Martin Steffens explore le mystère de la foi et de l'amour.

Comment se situer dans le monde actuel est devenu une question brûlante pour le chrétien : doit-il le fuir, ou s'y engager et prendre position ? Evoquant le massacre des chrétiens d'Orient par Daech et « l'humanisme sans aile », sans transcendance, qui domine en Occident, l'auteur invite les chrétiens à ne pas fuir leur vocation. Mais à l'assumer dans toute sa radicalité. A savoir, se préparer au martyre, sans l'attendre, ni le rechercher. Simplement en se laissant posséder par l'Amour qui pardonne et désarme, même ses pires ennemis. Un manifeste brûlant de l'Amour qui s'est livré sur la Croix pour que l'homme vive.

Repères
Le mot «martyr» vient du grec martur qui signifie «témoin» (de Dieu). Il désigne les croyants morts pour avoir refusé dabjurer leur foi. Les premiers martyrs chrétiens datent de l’époque romaine, mais c’est au XXe siècle que l’on recense le plus grand nombre de chrétiens persécutés. Et le phénomène s’accélère.

Au départ, ce fut un texte écrit pour consoler des amis endeuillés. Au final l’auteur nous avons une réflexion sur la vocation chrétienne dans le contexte actuel. Le titre peut étonner, mais Martin Steffens, a souvent écrit sur le bonheur, sur le développement personnel d’où le titre peut-êtreRien que l’amour. Repères pour le martyre qui vient.
Ce livre est pour celles et ceux qui, comme moi, ont peur. [...] Satan est sorti de son terrier», écrit-il d’emblée.

« Les exécutions des chrétiens d’Orient, filmées par leurs bourreaux, sont les selfies du diable, qu’il poste sur la Toile pour qu’on ne l’oublie pas.» L’auteur de La Vie en bleu et du Petit Traité de la joie ne se veut pas un prophète du malheur. Il regarde le monde tel qu’il est et veut simplement réveiller des consciences endormis !

Malgré tout, il invite à la joie et à l’espérance : «Ce livre est pour celles et ceux qui ont peur, mais craignent aussi de se perdre dans cette peur», explique-t-il en préambule. «À quoi est-il appelé, celui qui avoue la menace qui vient, mais devine derrière elle une menace plus grande: la désespérance, [...] lhabitude de ne plus accueillir le jour qui se lève? [...] Comment inventerons-nous, demain, quand la guerre sera non plus à notre porte, mais chez nous, durablement, comment inventerons-nous lamour qui, jusqu’à hier, soutenait sans trop de peine l’effort de nos vies?»

La maladie du déracinement
Martin Steffens veut que l’on regarde en face ce que le Pape François appelle «Troisième Guerre mondiale livrée par morceaux»,  
« La menace qui vient » est maintenant dans tous les esprits mais nous la vivons par écran interposé ; la maladie de l’Occident c’est la culture du numérique dans laquelle nous sommes habitués et dans laquelle sont éduqués les enfants : cette menace c’est l’islamiste véhiculée par des hommes sans visages mais dont sont victimes les chrétiens comme tous les opposants dans une certaine volonté théocratique.
Et cette, «la menace qui vient» qui est brandie par des hommes sans visages, démultipliée par les écrans, se nomme islamisme.  Il dénonce le déracinement poussé sur le bitume de nos banlieues sans âme :  «la conjonction affreuse du Droit (juridisme européen et légalisme musulman) et de la Technique (propagande, armements, consommation de gadgets à visée exterminatrice). Le tout couronné d’une spiritualité sans incarnation. Une spiritualité sans la terre qu’on travaille, sans le chant qu’on y chante, sans le pain qu’on cultive».
Il dénonce également un «christianisme corrompu» par un esprit qui transforme le message de l'Evangile en religion de la liberté. Pour lui  «Daech, c’est un produit pour tous les Occidentaux désœuvrés du monde entier; cest le grand divertissement. La fête sanguinaire et télévisuelle. [...] Il semble mimer, par son caractère à la fois informel et envahissant, la marche de l’économie financière, le règne sans partage et sans ordre de l’économie sur ce monde.»

Sainte Édith Stein, et les autres
Quoi faire une fois que l’on a posé le diagnostic ?  «Quand on sait qu’il faudra peut-être soi-même payer la vorace médiocrité de l’Occident par le prix fort de cet ennemi (à la prostitution à laquelle nos filles en Occident sont quotidiennement invitées, par la publicité, les émissions grand public, Internet, correspond la prostitution forcée telle que la subissent les chrétiennes sous Boko Haram ou sous Daech; à la conversion suggérée de tout homme à la platitude sans horizon dun humanisme sans aile, correspond la conversion forcée de tous à lislam, etc.). Bref quand on sait le monde aujourd’hui, qu’on se sait dans le monde, mais non pas du monde: que faire?»
L’auteur réagit avec la foi, une foi qui sait voir ce qui se joue actuellement et qui se tourne vers l’autre : la foi nous apprend à vivre et à aimer.
« Repères pour le martyre qui vient…» Le martyre n’est pas le martyre du kamikaze qui tue aveuglément ; le martyre ce peut être de se défendre légitimement contre l'agresseur et pour le chrétien il ne peut s’agir que d’une vie qui se donne par amour :  « La grâce serait de trouver à se battre sans entrer dans la logique du Mal.»

«Quel don? Dabord le don de l’être, le don de soi-même à soi-même au milieu des autres», souligne Steffens en rappelant les exemples de saint Maximilien Kolbe, de Etty Hillesum ou de sainte Edith Stein «sans qui la victoire des Alliés en 1945 n’aurait été que la victoire de la Force sur la Force».  Si le martyre est don c’est parce que son origine a sa source dans la force de l’Esprit. Le martyre ne désire pas détruire l’autre : au contraire, il désire pour ses bourreaux le bonheur de la vie éternelle.

Publication : Claude TRICOIRE. - Bibliothèque diocésaine d'Aix-en-Provence

LA CONFESSION SELON ADRIENNE VON SPEYR

Confession
Adrienne von Spyer
Traduit de l'allemand par Marthe Allisy et revu par Walthère Derouau, s.j. -- Préface de Thierry Dejond, s.j. -- 1991 (2e édition)

 Un nouveau livre sur la confession ? Encore un manuel ou un guide de plus pour bien se confesser ? Non, bien plus que cela ! Adrienne von Speyr  nous fait découvrir comment le sacrement de réconciliation est  centré sur l'offrande de soi et la mort de Jésus sur la Croix comme étant l'archétype de la «confession» des fidèles que l’on appelle plus généralement  aujourd’hui sacrement de la réconciliation.

Il est appelé le sacrement de la confession, puisque la divulgation ou la confession des péchés à un prêtre est un élément essentiel de ce sacrement. Dans un sens profond, il est aussi une «confession» - la reconnaissance et de louange - de la sainteté de Dieu et de sa miséricorde envers l'homme pécheur.

Qu’est-ce que se confesser ? Quel sens cela a-t-il de le faire ? Pour répondre, Adrienne von Speyr ouvre les évangiles et regarde Jésus qui révèle à certains leurs fautes et leur pardonne. Autre question : comment se confesser ? L’auteur décrit la confession du laïc et du prêtre, celle de l’actif et celle du contemplatif. Les saints aussi se sont confessés : comment donc ? Dans la confession sacramentelle, quelle est l’attitude du pénitent et quel est le ministère du prêtre ?

Adrienne von Speyr  a abordé les aspects moraux et pratiques de ce sacrement ; elle traite également certains domaines, comme : la conversion, les scrupules, la contrition, la direction spirituelle, le laxisme, la fréquence de la confession. Elle n'hésite pas non plus à traiter des aveux des prêtres, des religieux ou des religieuses et même des saints. Elle a abordé et examiné toutes ces questions qui posent problèmes et débats chez les chrétiens.

Ce qu’en dit le théologien Hans Urs von Balthsar
"Dans son livre, La Confession, Adrienne von Speyr présente le sacrement dans sa perspective théologique : imiter l'obéissance du Fils qui se conforme en tout à la volonté du Père jusqu'à s'identifier à nos péchés (et les confesser) pour nous sauver. En suivant le Christ, le pénitent comprend alors que la confession des péchés est confession de foi, amour de l'église et du don de liberté que le Christ lui a confié" (Hans Urs von Balhasar)..

C'est pourquoi il parle d’ «une de ses œuvres les plus centraux". Elle aborde les aspects moraux et pratiques du sacrement en profondeur. Les nombreux domaines couverts comprennent la conversion, les scrupules, la contrition, la direction spirituelle, le laxisme, la fréquence de la confession, les aveux de religieux et de laïcs, même les aveux de saints. On a ici entre les mains un traité à la fois spirituel et théologique sur la confession écrit à la lumière d'une lecture attentive des Evangiles et de la vie du Christ 

Et ce n'est peut-être pas par hasard si lors du Synode sur la Pénitence et la réconciliation (1981), Jean-Paul II avait recommandé ce livre aux Pères Synodaux. On peut penser qu'il serait fort utile de le reprendre alors que va s'ouvrir l'Année Sainte sur la Miséricorde le 8 décembre prochain.

« La déréliction sur la croix, la totale séparation du Père font essentiellement partie du mystère de la « confession » du péché universel dont le Christ s’est chargé. Son corps ressuscité est le fruit de son corps crucifié mis au tombeau, de même que son corps terrestre était le fruit du dessein de l’incarnation. Le corps nouveau, dont le Père lui a fait don, est le corps de son retour au Père. Par rapport à la confession, on peut dire : son corps terrestre était le corps de l’aveu, celui qui devait porter le péché de tout individu, mais aussi le péché en soi. Le corps ressuscité, par contre, est le corps de l’absolution qui n’a plus à porter le péché, parce qu’il a déjà été porté et qu’à la croix tout a été expié. Le premier corps a réuni en lui l’aveu total et le second se livre comme le pardon total. Il regarde le péché en face, il ne l’a plus sur le dos, comme le corps qui en portait le fardeau. » (Adrienne Von Speyr, La confession)

Publication : Claude Tricoire. - Bibliothèque diocésaine d'Aix-en-Provence


vendredi 20 novembre 2015

LE PROCHE-ORIENT : DE SUMMER A DAECH








Le Proche Orient : De Sumer à Daech : un Orient si proche

L’Histoire : Les Collections, n°9, octobre 2015.


Après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et sa région, qui font suite à ceux de janvier 2015 contre le magazine satirique Charlie Hebdo et contre un magasin casher à Paris, il est utile de lire ce numéro spécial de L’Histoire pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons.

Le Proche-Orient semble en plein chaos tandis que le monde occidental parait en désarroi face à un ennemi aux multiples facettes. En ce moment nous assistons à une guerre civile en Syrie et à la répression brutale par le régime baasiste du clan Al-Assad, à l’expansion de Daech, à des exactions contre des minorités religieuses et ethniques pourtant natives de la région, à la destruction de patrimoines millénaires. L’opposition sunnites-chiites menace dans le Croissant fertile les frontières établies lors de la conférence de San Remo en 1920 au lendemain de la Première Guerre mondiale.
Comment en sommes-nous arrivés là ? En partant des années 12 000 avant Jésus-Christ jusqu’à nos jours, les auteurs retracent l’histoire de cette région. Le Proche-Orient, ou Moyen-Orient selon l’angle choisi, se trouve au carrefour de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique, une région qui est l’un des « berceaux de l’humanité ». Là se sont épanouies de riches civilisations et là sont nés trois monothéismes : le judaïsme, le christianisme et l’islam.
Le continent européen s’est très tôt intéressé à cette partie du monde pour des motifs religieux, économiques ou politiques. L’expansion de l’islam à partir du VIIe siècle marque l’Europe. Les croisades (XIe-XIIIe siècles), l’installation de communautés commerçantes françaises durant l’époque moderne, la colonisation par les Ottomans puis par les Français et les Britanniques, les luttes pour l’indépendance dès la Première Guerre mondiale avec l’épopée de Lawrence d’Arabie, la montée du nationalisme arabe avant la Seconde Guerre mondiale marquent nos relations communes. Le panarabisme est alors une notion née surtout dans des milieux chrétiens.
 Le Moyen-Orient est également l’un des puits de pétrole du monde. Depuis les années 1970 l’islamisme apparaît comme une nouvelle puissance. D’abord étatique et shiite (l’Iran de la révolution islamique à partir de 1979), il n’arrive pas à se déplacer hors du Moyen-Orient. A partir de 2001, il s’est exporté aux Etats-Unis (attaque de septembre 2001), puis en Europe depuis l’occupation américaine de l’Irak en 2003.

Aujourd’hui avec la progression de Daech due aux effondrements des états en Irak et en Syrie c’est toute la géopolitique du Moyen Orient qui est bouleversée. Le chaos semble dominer cette région avant une recomposition probable des frontières.

BIBLIOGRAPHIE POUR ALLER PLUS LOIN
une liste qui se limite aux principaux ouvrages se trouvant dans les bibliothèques diocésaines de la Provence ecclésiastique de la région PACA

AED (AIDE A L’EGLISE EN DETRESSE). – Vers un nouveau Moyen-Orient : la fin des chrétiens ? : Actes du Colloque du 5 décembre 2014 organisé par l’AED, Aide à l’Eglise en détresse. – Paris, AED, 2015. 136 pages. (Gap).
BALARD, Michel. – Croisades et Orient latin (XIè-XIVè siècles). – Paris, Armand Colin, 2001. 266 pages. (Aix-en-Provence).
CHEBEL, Malek. – Le Coran pour les nuls. –Paris, First Editions, 2008 (Marseille).
COLOSIMO, Jean-François. -Les Hommes en trop : La malédiction des Chrétiens d’Orient, Fayard, 2015, 294 p. (Gap)
CLOAREC, Vincent ; LAURENS, Henry. – Le Moyen Orient du 20ème siècle. – 2000. (Marseille)
CORAN (le). - Se trouve dans les différentes bibliothèques diocésaines.
COURTOIS, Sébastien de. - Le nouveau défi des chrétiens d'Orient : d'istanbul à Bagdad : récit. - Paris, J.-C. Lattès, 2009. 233 pages (Fréjus-Toulon).
FLEYEL, Antoine. - Géopolitique des chrétiens d'orient : défis et avenir des chrétiens arabes. - Paris, l'Harmattan, 2013. 215 pages (Fréjus-Toulon).
FREMEAUX, Jacques. – La question d’Orient. – Paris, Fayard, 2014. (Marseille).
FROMAGER, Marc. - Guerre, pétrole et radicalisme : les Chrétiens d’Orient pris en étau, Salvator, 2015, 192 p. (Gap)
GASTER, Théodore ; ELIADE, Mircea (préf.). – Les plus anciens contes de l’humanité : mythes et légendes d’il y a 3500 ans. – Paris, Payot, 1953. 206 pages. (Aix-en-Provence, Fréjus-Toulon)
HANNE, Olivier ; FLICHY DE LA LAURENS, Henry ; TOLAN, John ; VEINSTEIN, Gilles – L’Europe et l’Islam : quinze siècles d’histoire. – 2009. (Gap)
LAURENS, Henry. – Histoire contemporaine du monde arabe : leçon inaugurale faite le 11 mars 2004. 2004 (Marseille).
LAURENS, Henry. – L’Orient arabe à l’heure américaine : de la Guerre du Golfe à la guerre d’Irak. 2004 (Marseille).
LAURENS, Henry. – La question de la Palestine. –. 4 volumes . - Tome I : L’invention de la Palestine : 1799-1922. – Tome II : Une mission sacrée de civilisation : 1922-1947. 6   Tome III : L’accomplissement des prophéties.  Tome IV. Le rameau d’olivier et le fusil du combattant : 1967-182. –Paris, Fayard, 207-2015. (Aix-en-Provence, Marseille).
(Aix-en—Provence, Marseille).
LAVIGNE, Jean-Claude. - Le ,prochain lointain : une spiritualité de la solidarité internationale. - Paris, Le Cerf, 1992. 152 pages. (Aix-en-Provence).
LEWIS, Bernard. - Le pouvoir et la foi : questions d'Islam en Europe et au Moyen-orient. - Paris, O. Jacob, 2010. 267 pages. (Aix-en-Provence).
NEUVILLE, Thomas. – L’Etat islamique : anatomie du nouveau califat, 2014. 173 pages (Gap).
SELLIER, Jean et André. - Atlas des peuples d'orient : Moyen Orient, Caucase, Asie centrale. - Paris, la découverte, 1999. 204 pages. (Fréjus-Toulon).
TOLAN, John. - Le saint chez le Sultan : la rencontre de François d'Assise et de l'Islam. - Paris, Le Seuil, 2007. 206 pages. (Aix-en-Provence).
VALLET, Odon. - Le Dieu du croissant fertile. - Paris, Gallimard, 1999. 128 pages. (Aix-en-Provence).


Publication : Claude TRICOIRE. Bibliothèque diocésaine d'Aix-en-Provence

NEWSLETTER DU MOIS DE NOVEMBRE 2015


LES NOUVEAUTES DU MOIS DE NOVEMBRE 25015


NOUVEAUTES DU MOIUS DE NOVEMBRE 2015.


ANGOT, Christine.  Un amour impossible. – Paris, Flammarion,  2015. 216 pages.

BEAUMONT, Keith. – Comprendre John Henry Newman : vie et pensée d’un maître et témoin spirituel. – Le Coudray-Macouard (49260), Saint-Léger Editions, 2015. 305 pages.

CACHIA, Jean. – Vivre selon la raison : introduction à la philosophie morale. – Le Coudray-Macouard (49260), Saint-Léger Editions, 2015.326 pages.

CHARENTENAY, Pierre de. – Paul VI inspirateur du pape François : deux textes prophétiques à redécouvrir Ecclesiam suam & Evangeli nuntianti. – Paris, Salvator, 2015.196 pages.

DELUMEAU, Jean. – L’avenir de Dieu. – Paris, CNRS Editions, 2015. 286 pages.

ENSAD, Mathias. – Boussole. – Arles, Actes Sud, 2015. 377 pages.

GIBERT, Pierre. – ce que dit la Bible sur… la Miséricorde. – Bruyères-le-Châtel (91680), Nouvelle Cité, 2015. 123 pages.

JEROME ET AUGUSTIN. – Lettres croisées : traduites, présentées et annotées par Caroline Fry. – Paris, les Belles lettres, Editions J.-P. Migne, 501 pages.

MANENT, Pierre. – Situation de la France. – Paris, Desclée de Brouwer, 2015. 173 pages.

MODENA, Damiano. – La théologie du cardinal Martini : le Mystère au cœur de l’histoire. – Bruxelles, Lessius, 2015. 318 pages.

MORALES, Xavier. – Dieu en personnes. – Paris,  Le Cerf, 2015. 208 pages.

PERROT, L’inconnu du pont Notre-Dame. – Paris, J.-C. Lattès, 2015. 438 pages.

PETIT, Jean-François. – Saint Augustin, notre contemporain : lectures au XXè siècle. – Paris, Bayard, 2015. 417pages.

ROGOZINSKI, Jacob. – Ils m’ont haï sans raison : de la chasse aux sorcières à la terreur. – Paris, le Cerf, 2015. 432 pages.

RUYSBROECK, Jean. – Les sept degrés  de l’échelle de l’ amour spirituel. – Perpignan, Artège, 2015. 140 pages.

SANSAL, Boualem. – 25084 : la fin du monde : roman. – Paris, Gallimard, 2015. 273 pages.

SIMENON, Georges. – Maigret et compagnie : Mon ami Maigret. L’ami d’enfance de Maigret. – Paris, Presses de la Cité, 1968. 380 pages.

STEFFENS, Martin. -  Rien que l’amour : repères pour le martyre qui vient. – Paris, Salvator, 2015. 90 pages.

TORREL, Jean-Pierre. – Initiation à saint Thomas d’Aquin. – Paris, Editions Le Cerf, 2015. 570 pages.

TOSCANI, Xenio (dir.). – Paul VI : la biographie. – Paris, Salvator, 2015. 696 pages.

VAUCHEZ, André. – Catherine de Sienne : vie et passions. – Paris, Le Cerf, 2015. 253 pages.

Publication de la Bibliothèque diocésaine d'Aix et Arles


Conférence "Jésus a annoncé le Royaume et c'est l'Eglise qui est venue" à Gap


jeudi 19 novembre 2015

Les conférences de Saint-Arnoux, paroisse de Gap

Le jeudi 22 octobre 2015 avait lieu la première des Conférences de Saint-Arnoux au Centre diocésain Pape François, à Gap.

Une cinquantaine de personnes étaient réunies pour suivre la présentation du Docteur Michel Antipoff sur la pensée de l’Église et de Jean-Paul II sur le corps. Destinée à n'être qu'une introduction, cette conférence a insisté sur la profondeur de l'aspect théologique du corps : « Le corps, à travers sa visible masculinité et féminité, et seulement lui, dit en effet Jean-Paul II , est capable de rendre visible ce qui est invisible : le spirituel et le divin. Il a été créé pour transférer dans la réalité visible du monde le mystère caché en Dieu de toute éternité et en être le signe visible. »

Michel Antipoff a évoqué de nombreux titres qui viennent expliquer et appuyer la pensée très dense de saint Jean-Paul II.

Deux titres regroupent les enseignements du Pape :
Homme et femme il les créa : une spiritualité du corps, Paris : Cerf, 2004, 694 p.
Le corps, le cœur et l'esprit : pour une spiritualité du corps, Paris : Cerf, 1984, 228 p.

Voici les titres d'Yves Semen, qui a travaillé les thèmes de la spiritualité conjugale et de la sexualité dans le mariage, disponibles à la médiathèque diocésaine :

Yves Semen, La sexualité selon Jean-Paul II, Paris : Presses de la Renaissance, 2004, 219 p.
Yves Semen, Splendeur de la vocation du corps humain : une spiritualité conjugale, Béatitudes audio, 1 CD.
Yves Semen, Le mariage selon Jean-Paul II, Paris : Presses de la Renaissance, 2015, 448 p.

Comme l'a dit Michel Antipoff, sa présentation était une introduction, et l'enseignement de Jean-Paul II mériterait de faire l'objet d'un cycle complet d'approfondissement. Voici quelques titres qui illustrent la pensée de l’Église sur le corps :

- le Salut et la Résurrection des corps :
José Granados, Théologie de la chair : le corps à la charnière de l'histoire du salut, Paris : Parole et Silence, 2014, 265 p.
Marie-Emile Boismard, Faut-il encore parler de « résurrection » ?, Paris : Cerf, 1995, 178 p.

- l'incarnation :
Hyacinthe Vulliez, Et la parole prend chair, Paris : Cerf, coll. Lire la Bible, 2002, 183 p.

- le corps dans le mariage et dans la vie familiale :
Pascal Ide, Le corps à coeur, préface de Xavier Lacroix, Versailles : éd. Saint-Paul, 1997, 378 p.
Conseil pontifical pour la Famille, Gender, la controverse, présentation de Tony Anatrella, Paris : Téqui, 2011, 190 p.
Gérard Bonnet, Défi à la pudeur : quand la pornographie devient l'initiation sexuelle des jeunes, Paris : Albin Michel, 2003, 229 p.
Xavier Lacroix, « Entre chair et parole, la famille », in Etudes, n°4183, mars 2013, p.329.
Xavier Lacroix, Les mirages de l'amour, Paris : Le Centurion, 1997, 285 p.

En outre, il est utile de consulter :
Jean-Paul II, L'amour humain dans le plan divin : de la Bible à Humanae Vitae, préf. par François Vial, Paris : éd. du Cerf, 1985, 115 p.
Conseil pontifical pour la Famille, Vérité et signification de la sexualité humaine : des orientations pour l'éducation en famille, Paris : Téqui, 67 p.
Henri Bourgeois, Je crois à la résurrection du corps, Paris : Desclée, 1981, 332 p.
Tous ces ouvrages sont disponibles à la médiathèque diocésaine.

Peuvent aussi être consultés :
Pierre Grelot, Le couple humain dans l'Ecriture, Paris : Cerf, coll. Foi Vivante.
Michel Despland, Christianisme : dossier corps, Paris : Cerf.
Michel Henry, Philosophie et phénoménologie du corps, Paris : Presses Universitaires de France.
Annick de Souzenelle, La symbolique de corps humain, Paris : Albin Michel.

La prochaine conférence de Saint-Arnoux sera donnée le 26 novembre, par le Père Philippe-Marie Pasquet, o.p. et portera sur « Jésus a annoncé le Royaume et c'est l’Église qui est venue » (dans L’Évangile et l’Église [Picard, 1902, p. 110-112], livre disponible à la médiathèque diocésaine).



La soirée s'est poursuivie avec la première séance des Jeudis de la foi, animés par le Père Pierre Fournier. Cette formation présente pour la troisième année les Pères de l’Église, en partant chaque année d'un Père de l'époque apostolique, au plus près de Jésus, pour arriver aux Pères de la fin de la période, au VIIe siècle. Le 22 octobre, c'est Ignace d'Antioche qui était présenté.
Voici une bibliographie sur ce Père de l’Église :
Ignace d'Antioche, Lettres, suivies du Martyre de Polycarpe, Paris : Cerf, coll. Sources chrétiennes, 1969, 172 p.
Benoît XVI, Les Pères de l’Église : de Clément de Rome à saint Augustin, Dijon : l'Echelle de Jacob, 2010, 228 p.

La prochaine séance aura lieu le jeudi 3 décembre et concernera les martyrs de Lyon (177). Sur ce sujet, vous pouvez lire :
Les chrétiens de Vienne et Lyon à leurs frères d'Asie : lettre sur les martyrs de 177, trad. du latin par Claude Mondésert, annoté par Jean Comby, 40 p.

Henri et Paul Lassiat, Dieu veut-il des hommes libres ? La catéchèse de l’Église des martyrs d'après Irénée de Lyon, Paris : Mame, 1976, 126 p.

Pour les couples mariés ou qui se préparent au mariage

Yves Semen, Le mariage selon Jean-Paul II, Paris : Presses de la Renaissance, 2015, 458 p.


Les catéchèses de Jean-Paul II sur le corps abordent abondamment le thème du couple et du mariage. A l'occasion du synode des évêques sur « les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation »,Yves Semen revient sur cet enseignement, dont il a déjà traité l'aspect spirituel dans plusieurs ouvrages.

Son livre Le mariage selon Jean-Paul II est conçu comme un parcours de préparation au mariage. Chaque chapitre correspond à une séance où un thème essentiel est abordé. La première partie traite de l'amour et de l'engagement, la seconde de la sexualité, la troisième de la spiritualité conjugale. Dans ce troisième chapitre, découpé en « esquisses », un enseignement est donné, qui est suivi de « pistes pour une réunion de préparation » et d' »axes de dialogue pour le couple ». La dernière traite des idées reçues sur la doctrine de l’Église sur le mariage : le « devoir conjugal », le « remède à la concupiscence », le « permis-défendu ».

Cet ouvrage est un support très intéressant pour approfondir le dialogue dans un couple et pour permettre à chacun de communiquer sur le fond de la relation conjugale. C'est aussi un outil intéressant pour les équipes de préparation au mariage. Toutefois, certains sujets qui devraient être abordés dans un tel parcours manquent ici : l'accueil des enfants, la liberté de chacun, les quatre piliers du mariage.

Hélène Biarnais

bibliothécaire du diocèse de Gap et d'Embrun

Fermeture de la médiathèque diocésaine

La médiathèque diocésaine de Gap sera fermée du 19 décembre au 4 janvier.
Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de Noël.

jeudi 12 novembre 2015

Henri Lamendin propose une histoire de Jacques Cathelineau

Henri Lamendin, Cathelineau selon plusieurs écrits, Souvenirs ed., Guillestre, 2015, 105 p.



L'auteur, qui réside à Guillestre (Hautes-Alpes), s'attache dans ses ouvrages à donner à ses lecteurs des éléments sur des personnages historiques qu’il estime mal connus. Il en fait profiter la bibliothèque diocésaine Mgr Depéry, par exemple pour des personnalités aussi différentes que Louis XI et pour Léon XIII. Ses ouvrages sont disponibles au prêt.


Le volume sur Jacques Cathelineau (1759-1793) est une suite ordonnée de documents biographiques, descriptifs, qui veulent placer son parcours dans ses contextes locaux, sociaux et économiques, politiques et militaires. Il est né au Pin-en-Mauges (actuellement en Maine-et-Loire) où il devient voiturier ou colporteur. Il est appelé, par les habitants insurgés, à prendre la tête de l'insurrection dans sa paroisse en mars 1793, comme une multitude de « capitaines de paroisse ». Trois de ses frères seront également tués durant la guerre de Vendée. Ensuite, la famille s'élèvera socialement, notamment pendant la Restauration (1814-1830).

lundi 9 novembre 2015

RENE GIRARD (1923-2015)





RENE GIRARD VIENT DE NOUS QUITTER A 91 ANS


Celui qui a inventé la « Théorie du mimétisme », « du bouc émissaire » et dont les écrits ont marqué le XXè siècle vient de nous quitter. Autodidacte et profondément croyant, il n’aura laissé personne indifférent, même si sa pensée fut tardivement connue en France les écrits de ce penseur autodidacte, inclassable et croyant, ont profondément marqué son époque.

Courte biographie
Né le 25 décembre 1923 à Avignon, d’un père anticlérical (conservateur de la bibliothèque et du musée) et d’une mère catholique, René Girard ne fut pas un élève modèle durant son enfance. Il entre à l'Ecole des Chartes en 1943. Différent de ses contemporains normaliens, moins diplômés que ses condisciples, les philosophes et hommes de science (dont Michel Serres et Jean-Pierre Dupuy), il se disait « venu de nulle part ». S'il a été élu à l'Académie française en 2005, c'est aux Etats-Unis que ce penseur spécialiste de littérature et d'anthropologie religieuse, a mené toute sa carrière, depuis son premier poste, comme assistant en français en 1947. En 1957, il rejoint l'université Johns-Hopkins, à Baltimore ; c’est là, qu’en 1966, a lieu un colloque avec Jacques Derrida, Roland Barthes et Jacques Lacan : ce colloque marquera une étape importante dans ce que l’on appelle outre-atlantique la French Theory.

Son oeuvre et sa pensée

Les titres de ses livres parlent d’eux-mêmes pour résumer sa pensée : Je vois Satan tomber comme l'éclair ; Des choses cachées depuis la fondation du monde ; Achever Clausewitz, Sanglantes origines ; La Route antique des hommes pervers ;La Violence et le Sacré.

Pour René Girard l'homme, être de désir, désire toujours ce que désire autrui
C’est loin d’un aéropage de penseurs qu’il a construit sa théorie du désir mimétique à partir de la matière littéraire. Publié en 1961, son premier livre, Mensonge romantique et vérité romanesque, essai de littérature comparée devenu depuis un classique des études littéraires, montre les liens qui existent entre Dostoïevski, Proust, Cervantès, Stendhal et Flaubert. C’est dans cet ouvrage qu’il dévoile sa théorie : l'homme désire toujours ce que désire autrui. Les individus ne font qu'imiter le désir les uns des autres. Ce « désir mimétique » fait que le modèle que l’on veut imiter se transforme en rival et de ce mimétisme nait le conflit qui aboutit à l’hostilité, à la violence, à la guerre.

« Ces instruments d'analyse ne sont pas des idées philosophiques ; ce ne sont pas non plus des concepts sociologiques ou anthropologiques reconnus. Ce sont des rapports humains très simples et c'est moi qui les ai repérés et isolés pour la première fois », écrivait-il dans l'introduction à De la violence à la divinité (éditions Grasset).
En rassemblant en 2007 ses premiers livres dans ce volume, René Girard soulignait la dynamique de sa pensée, allant des romans modernes (Mensonge romantique et vérité romanesque, donc) aux religions archaïques (La Violence et le Sacré, 1972) et à la Bible et au christianisme, enfin (Des choses cachées depuis la fin du monde, 1978). Dans Le Bouc Emissaire (1982), il dévoile comment le sacrifice du bouc émissaire permet de résoudre la violence sociale en la ritualisant — et d'apaiser ainsi les foules. 
Mais la force des Evangiles, par rapport aux mythes, est, selon lui, de révéler l'innocence de la victime sacrificielle. L'originalité du christianisme - qui a intégré la notion de bouc émissaire - se résume ainsi pour René Girard : en se présentant comme l'Agneau immolé qui meurt pour prendre sur lui les péchés du monde, Jésus vient mettre fin à ce cycle. Pour René Girard la Bible fait une lecture originale des mythes archaïques car la Révélation dévoile la vérité sur le fonctionnement humain et - surtout -  sur Dieu lui-même qui nous introduit par grâce dans sa communion et nous rachète du péché.

Pour aboutir à cette vérité... « Ce n’est pas parce je suis chrétien que je pense comme je le fais ; c’est parce que mes recherches m’ont amené à penser ce que je pense, que je suis devenu chrétien ».
La vie de ce penseur – méconnu  et controversé en France – est celle d'un homme converti par son enseignement.


En conclusion 

René Girard a développé toute au long de son oeuvre deux idées qu'il n'a eu de cesse d'approfondir et il s'apprêtait à ouvrir un nouveau chantier :
1) le désir mimétique
2) la théorie du bouc émissaire : toute société a besoin d'un bouc émissaire dans un but de purification. Il a intégré cette thématique dans la religion chrétienne : Jésus présenté comme l'Agneau expiant nos péchés en mourant sur la Croix
3) Penser l'apocalypse. En 2007 Girard inaugurait une nouvelle étape dans sa pensée Achever Clausewitz pensait qu'avec l'accélération de l'histoire, les violences dans le monde, l'humanité vivait un temps d'apocalypse. Pour lui il était temps de choisir entre une apocalypse destructrice ou d'oeuvrer pour l'avènement du Royaume


OEUVRES DE RENE GIRARD DANS LES BIBLIOTHEQUES D'AIX-EN-PROVENCE, FREJUS-TOULON, GAP ET MARSEILLE.

GIRARD, René. – Achever Clausewitz : entretiens avec Benoît Chantre. – Paris,
Carnets du Nord, 2007. (Aix-en-Provence, Fréjus-Toulon)
GIRARD, René. - Le bouc émissaire. - Paris, Editions Grasset, 1982. (Aix-en-Provence, Marseille et Gap)
GIRARD, René. – Celui par qui le scandale arrive. – Paris, Desclée de Brouwer, 2001. (Aix-en-Provence, Marseille)
GIRARD, René ; VATTIMO, Gianni. – Christianisme et modernité :  entretiens menées par Pierpaolo Antonello. – Paris, Flammarion, 2009. (Fréjus-Toulon)
GIRARD, René. – La conversion de l’art : textes rassemblés par Benoît Chantre et Trevor Cribben Merril. – Paris, Flammarion, 2010. (Fréjus-Toulon)
GIRARD, René.  Des choses cachées depuis la fondation du monde. – Paris, Grasset, 1978. (Aix-en-Provence, Fréjus-Toulon, Gap et Marseille)
GIRARD, René. – Je vois Satan tomber comme l’éclair. – Paris, Grasset, 1999. (Aix-en-Provence, Fréjus-Toulon)
GIRARD, René. - Mensonge romantique et vérité romanesque. - Paris, Hachette/Littérature, 1999 (Aix-en-Provence).
GIRARD, René. -Les origines de la culture : entretiens avec Pierpaolo Antonello et Joao Czar de Castro Rocha. – Paris, Desclée de Brouwer, 2005. (Aix-en-Provence, Marseille).-Provence, Marseille)
GIRARD, René. - Quand ces choses commenceront. - 1996 (Marseille).
GIRARD, René. -La route antique des hommes pervers. - 2001 (Marseille).
GIRARD, René. – Le sacrifice. – Paris, Bibliothèque nationale de France, 2003. (Aix-en-Provence, Fréjus-Toulon)
GIRARD, René. – Shakespeare : les feux de l’envie. – Paris, Grasset, 1990. (Aix-en-Provence, Fréjus-Toulon)
GIRARD, René. - Le tragique et la pitié : discours de réception de René Girrd à l'Académie française et réponse de Michel Serres. - 2007 (Fréjus-Toulon, Marseille).
GIRARD, René. – La violence et le sacré. – Paris, Hachette, 1982 (Bibliothèque diocésaine d'Aix)
GIRARD, René. – La violence et le sacré. – Paris, Grasset, 1977 (bibliothèque diocésaine d'Aix-en-Provence et de Gap. L'édition de 1974 est à la bibliothèque de Marseille).
GIRARD, René. – Le sacrifice. – Paris, Bibliothèque nationale de France, 2003. (Aix-en-Provence)
GIRARD, René. - Sanglantes origines : entretiens avec Walter Burkert, Rosaldo et Jonathan Z. Smith. – Paris, Flammarion, 2011. (Fréjus-Toulon).


POUR ALLER PLUS LOIN SUR L'OEUVRE DE RENE GIRARD
BARBARI, Maria Stella (dir.). - La spirale mimétique : dix-huit leçons sur René Girard. 2001. (Marseille).
CHIRPAZ, François. - Enjeux de la violence. 1980 (Marseille)
DEGUY, Michel (éd.) ; DUPUY, Jean-Pierre (éd.). - René Girard et le problème du mal .- Paris, Grasset, 1982. (Aix-en-Provence).
JEFFREY, Denis. - Rompre avec la vengeance : lecture de René Girard. - Laval (Canada), Presses de l'Université de Laval, 2000. (Aix-en-Provence) 
SCHWAGER, Raymond. - Avons-nous besoin d'un bouc émissaire ? : violence et rédemption dans la Bible. – Paris, Flammarion/Association Recherches mimétiques, 2011. (Fréjus-Toulon, Marseille).



Publication : Claude Tricoire - Bibliothèque diocésaine d'Aix et Arles