mardi 29 septembre 2015

Etudes : revue de culture contemporaine

Le numéro 4219 (septembre 2015) de la revue jésuite Etudes propose trois contributions à l’occasion du synode sur la famille, deux textes traitant de l’éthique. Parmi les recensions, celle de la thèse de Rémi Caucanas. Nous évoquions ici l’importance des périodiques chrétiens dans la culture contemporaine, particulièrement religieuse, contemporaine. Etudes, depuis près de 160 ans, fait partie de ces revues. Son numéro de septembre offre, par exemple, 39 notes de lecture et recensions. L’une de celles-ci (p 143-144) est consacrée à Relations islamo-chrétiennes en Méditerranée, « publication partielle » de la thèse du directeur de l’Institut catholique de la Méditerranée, Rémi Caucanas, dont Natacha Tourseiller a traité ici.
Steve Keen, dans le premier article de ce numéro (p 7-18), étudie la crise grecque et n’exclut pas le risque d’un grexit, car « l’agrément signé le 13 juillet entre Alexis Tsipras et les chefs d’Etat et de gouvernement des pays de l’Eurozone ne règle rien ».
Michel Badré s’interroge sur ce qu’est un « bon projet » en réfléchissant aux interactions entre environnement, économie et éthique. Jacques Ricot fait un « retour sur le mot ‘mariage’ » sous le tire « Pour une éthique du lexique en régime démocratique ». Cet article vient éclairer le dossier consacré au synode sur la famille dont la seconde session va avoir lieu en octobre. Dans son article, le père Etienne Grieu souligne les nouveautés de ce synode, notamment par la consultation des fidèles et la publication des résultats de cette consultation. Celles-ci, il faut le noter, ne sont possibles que par l’usage de technologies de communication adaptées. Par ce dossier, la revue Etudes contribue au débat sur le synode sur la famille.

Luc-André Biarnais, archiviste du diocèse de Gap et d’Embrun


dimanche 27 septembre 2015

Sur la famille et le couple, l’œuvre de l’abbé Denis Sonet est majeure dans l’action de l’Eglise

L’abbé Denis Sonet, âgé de 89 ans est décédé le 23 septembre dernier et a été inhumé le 26 septembre. Il a travaillé sur la vie conjugale, accompagné le CLER (centre de liaison des équipes en recherche) et formé des conseillers conjugaux. Il a publié de nombreux ouvrages que vous pouvez trouver dans les bibliothèques diocésaines d’Aix-en-Provence, de Gap, de Marseille et de Fréjus-Toulon. 

Parmi ces livres :
Eduquons nos parents, s.l, s.d., 31 p. (Gap)
Avec Louis Giroud, La Contraception et les jeunes, Paris, CLER, 1979, 16 p. (Gap)
Découvrons l’amour : pour ne pas aimer idiot, Droguet et Ardant, 1990, 255 p. (Gap, Aix-en-Provence, Fréjus-Toulon)
Réussir notre couple, Droguet et Ardant, 1991, 169 p. (Fréjus-Toulon et Marseille)
L’Evangile au présent, trois volumes, Troyes, Fates, 1997-2002, 350 p 328 p, 398 p. (Aix-en-Provence)
Leur premier baiser : parents et adolescents face à la sexualité, Saint-Augustin, 2000, 177 p. (Gap)
Pour Parler l’amour : homélies de mariage, Socéval, 2001, 351 p. (Fréjus-Toulon)
La Culpabilité : comment s’en sortir ? Paris, Chalet, 2001, 79 p. (Gap)
La Communication, Le livre ouvert, 2002, 78 p. (Gap)
Le Pardon, Le Livre ouvert, 2004, 77 p. (Gap)
Ce Dieu dont le couple est l’image, Le livre ouvert, 2007, 143 p. (Gap). 

Pour en savoir plus sur le père Denis Sonet, vous pouvez lire ici le texte de Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes, publié sur le site de ce diocèse.


Luc-André Biarnais
Archiviste du diocèse de Gap et d’Embrun

vendredi 25 septembre 2015

NOUVEAUTES SEPTEMBRE 2015

LISTE DES OUVRAGES DU MOIS DE SEPTEMBRE 2015


ADAM DE PERSEIGNE. – Lettres. II : Lettres XVI-XXXII. – Paris, Editions du Cerf (collection Sources chrétiennes), 2015. 316 pages.

ADAM DE PERSEIGNE. – Lettres. III. Lettres XXXIII-LXVI. – Paris, Les Editions du cerf, 2015. 309 pages.

DAGENS, Claude ; COQ, Guy ; FALQUE, Emmanuel.  Dieu est Dieu : quête de l’humanité commune. – Paris, Les Editions du Cerf, 2015. 207 pages.

DAMOUR, Franck. – La tentation transhumaniste. – Paris, Salvator, 2015. R cc 157 pages.

DEFOIS, Gérard. – Ce Concile qui a tant à nous dire : un concile de la transhumance culturelle. – Paris, Editions du Cerf,205  301 pages.

JEAN-PAUL II. – Catéchèses sur le Crédo. [1] Je crois en Dieu. – Paris, Parole et Silence, 355 pages.

LUSTIGER, Jean-Marie. – La Promesse  de génération en génération. – Paris, Collège des Bernardins, 2015. In « Revue théologique des Bernardins », mars 2015. 190 pages.

SARAH, Robert avec Nicolas DIAT. – Dieu ou rien : entretien sur la foi. – Paris, Fayard, 2015. 415 pages.

SCHÖNBORN, Christoph. – Le regard du bon pasteur : entretien avec Antonio Spadaro. – Paris, Parole et Silence, 2015. 138 pages

THEOBALD, Christoph. – Selon l’esprit de sainteté : genèse d’une théologie systématique – Paris, Editions du Cerf (collection Cogitatio Fidei), 2015. 539 pages.

THEODORET  DE CYR. – La Trinité et l’incarnation (De theologia sanctae Trinitatis et de oecomenia).I. la Trinité– Paris, Les Editions du Cerf (collection Sources chrétiennes). 2015.403 pages.

THEODORET DE CYR. – La Trinité et l’Incarnation. II. L’Incarnation. – Paris, Les Editions du Cerf, 2015. 447 pages.


WENIN, André -. Dieu, le diable et les idoles : esquisses d’une théologie biblique. – Paris, Editions du Cerf, 2015.

lundi 21 septembre 2015

L’histoire de la liturgie contemporaine s’enracine dans la longue durée

Les trois volumes de l’Histoire religieuse de la France contemporaine par Gérard Cholvy et Yves-Marie Hilaire, présentent une synthèse de l’histoire des différentes confessions se trouvant en France. Pour plusieurs raisons, le Christianisme, et le Catholicisme en son sein, sont majoritairement représentés dans ces trois volumes.

Le troisième tome couvre la période 1930-1988. Le concile Vatican II est au cœur de cette période. Ses différents aspects sont analysés y compris les questions liturgiques sous le titre « le mouvement liturgique et la réception des réformes » (p 272-276). La richesse de l’analyse de Cholvy et Hilaire réside dans la profondeur chronologique qui souligne les ruptures autant que les continuités sur cette problématique. Les acteurs, les auteurs, les textes cités en témoignent. 

samedi 19 septembre 2015

LE COEUR DU MONDE DE HANS URS VON BALTHASAR


Le Coeur du monde
Hans Urs von Balthasar
Paris, Editions Saint-Paul, 2014. 197 pages.10


Il en des livres comme il en est des personnes que l'on rencontre un jour : on les quitte puis on renoue dans une conversation que l'on retrouve avec bonheur ! Le livre de Balthasar en bon exemple !

Beaucoup de livres dits «de spiritualité» déçoivent et laissent le lecteur sur sa faim. Il y a, bien sûr, quelques exceptions. Le "Cœur du Monde", de Hans Urs von Balthasar en est une. C’est un des quelques livres de spiritualité chrétienne qu’il m’ait été donné de découvrir récemment et que l'on aime reprendre... 


Que dire de ce chef d’œuvre? C’est une "œuvre de jeunesse» du grand théologien suisse, sans doute très différente de ses grands ouvrages, en particulier de sa trilogie (esthétique, dramatique et théologique). Celui que le P. Henri de Lubac présentait comme l’homme «sans doute le plus cultivé de son temps» y médite le mystère chrétien sur un ton lyrique et poétique, qui emporte le lecteur comme un flot au-delà de lui-même !

Pour le Père de Lubac ce chef-d'oeuvre de la littérature spirituelle "n'a pas vieilli. Il nous touche au plus profond de nous-mêmes. Nous entrons comme forcé par un courant qui nous emporte dans ce dialogue du coeur humain, le nôtre avec le Cour de Dieu, et ce Coeur qui se révèle en Jésus-Christ comme le Coeur du monde. Tous les théologiens ne s'y sont pas trompés comme tant de lecteurs, qui ont puisé dans ces pages la nourriture de leur foi comme l'élan de leur vie spirituelle. " (préface du Père Henri de Lubac)

Les  rééditions de cet ouvrage du théologien Hans Urs von Balthasar en disent long sur la valeur de cette méditation, au lyrisme poétique exceptionnel.

Ce grand théologien suisse, Hans-Urs von Balthasar, était vraiment un esprit universel. Il était en effet, entre autres, fasciné par la philosophie, la littérature, l'art et la musique. La mystique aussi lui était familière. Son oeuvre, qui s'étend, disait le cardinal Ratzinger, des présocratiques à Freud, Noetzshe, Brecht, est immense et elle passionne toujours des milliers de lecteurs assidus. L'un d'eux au Qébec, en est devenu l'un des plus éminents spécialistes : Mgr. Marc Ouellet, sulpicien. Voici ce qu'écrivait Mgr. Ouellet, préfet de la Congrégation des évêques, en avant-propos de cet ourvage : 

"Pour mieux apprécier la pensée de Balthasar, selon le cardinal Marc Ouellet, il faut lire "Le coeur du mone" et il faut aussi le prier. En effet ce livre se termine par une des immenses prières que nous puissions imaginer. Cette prière poétique et héologique à la fois couvre les dix-sept dernières pages. C'est une sleneur, parfois un peu obscure, qui s'inspire de La Montée du Carmel saint Jean de la Croix. C'est vraiment une prière très profonde dont une partie et particulièrement déchirante. En effet, durant trois pages, Balthasar cesse de s'adresser à Dieu pour s'adresser à l'Eglise et même à l'humanté entière. Il ne ménage alors ni ses reproches, ni son amour pour l'humanité comme l'ont fait les Prophètes les plus audacieux".

D’ailleurs, le cardinal Ouellet, invité par Benoît XVI à prendre la parole lors de JMJ de Cologne en 2005, a alors metionné cet ouvrage. Il a a même ajouté qu'il devait beaucoup au contenu de ce livre. Le cardinal de Lubac disait pour sa part au sujet de ce livre : "En vérité, c'est un livre étonnant ; ceux qui d'ordinaire n'aiment pas les livres 'spirituels' pourront aimre celui*là - et peut-être les conduira-t-il aux livres spirituels de Balthasar, telle 'La prière contemplative"




Voici deux extraits de cet ouvrage qui en disent plus que tout autre commentaire :

«En quelle prison gémit tout être fini ! C’est en prison que l’homme, comme tout être, est né: son âme, son corps, sa pensée, sa volonté, ses aspirations, tout en lui est entouré d’une frontière, constitue même une frontière palpable, tout le sépare et l’isole. Par les ouvertures grillagées des sens, chacun regarde au-dehors vers une réalité étrangère à lui qu’il ne sera jamais. Et son esprit s’élancerait-il, comme l’oiseau, à travers les espaces du monde: lui-même n’est pas cet espace qu’il parcourt, et de son passage il ne subsiste aucune trace durable. D’un être à l’autre, quelle distance! Et même lorsqu’ils s’aiment et se font signe mutuellement de l’îlot qui leur sert de prison, même lorsqu’ils tentent de faire communiquer leurs solitudes et de se donner une illusoire unité, bien vite les surprend, d’autant plus douloureuse, la désillusion, lorsqu’ils retrouvent les barreaux invisibles, la froide paroi de verre contre laquelle ils viennent buter, pauvres oiseaux captifs… "(p. 21).


"Tu restes seul. Tu es tout en tous. Même si ton amour nous veut pour se déployer en nous et pour célébrer en nous le mystère de la génération et de la fécondité, c’est pourtant ici et là ton amour qui donne et qui est donné, qui est à la fois semence et terre féconde. Et l’enfant mis au monde, c’est toi encore. Lorsque l’amour a besoin de deux pieds pour marcher, celui qui marche est unique, et c’est toi. Et lorsque l’amour a besoin de deux êtres qui aiment, un amant et un aimé, alors il n’y a qu’un seul amour, et c’est toi qui es l’amour. Tout est ordonné à ton cœur qui bat éternellement. Maintenant encore, le temps et la durée battent la mesure de la création et, à grands coups douloureux, poussent en avant le monde et son histoire. C’est l’inquiétude de l’horloge, et ton cœur est inquiet jusqu’à ce que nous reposions en toi, et toi en nous, temps et éternité absorbés l’un dans l’autre. Mais soyez tranquilles: j’ai vaincu le monde. Le fracas du péché a disparu dans le silence de l’amour. Celui-ci en est devenu plus sombre, plus flamboyant, plus ardent, à cause de l’expérience de ce qu’est le monde. Mais l’abîme moins profond de la révolte a été englouti par la miséricorde insondable, et en battements majestueux règne paisiblement le Cœur divin» (p. 196-197).

Voilà, il ne vous reste plus qu’à lire les 175 pages qui séparent le début de la fin et découvrir comment nous sommes conduits de notre prison au Cœur du Christ



Biographie de l'auteur
Hans Urs von BALTHASAR est l'un des plus grands théologiens et philosophes du XXe siècle. Désigné Cardinal par Jean Paul II, il mourut deux jours après (26 juin 1988). Avec la parution de plus de cent titres, ce musicien, philologue, poète, patrologue, philosophe, a touché tous les domaines de la culture. Sa grande œuvre théologique s'intitule La Gloire et la Croix (4 vol./8 tomes, Cerf/D.D.B 1993). Il traduisit en allemand Claudel, Peguy, Bernanos.

Publication : Claude Tricoire - Bibliothèque diocésaine d'Aix et Arles

jeudi 17 septembre 2015

Une biographie de sœur Anne-Madeleine Rémuzat par Mgr Jean-Pierre Ellul

Jean-Pierre Ellul, Sœur Anne-Madeleine Rémuzat, Visitandine de Marseille, apôtre de la miséricorde (1696-1730) : Essai, Marseille, Chemins de Dialogue, 2015, 376 p.

« Aussi nous ne prétendons pas écrire un récit ‘historique’ mais un essai pour en être comme ‘le miroir de ce qui s’est vécu et lu durant des années’ »  (p 364). Tel est le propos de l’auteur de cette biographie d’Anne-Madeleine Rémuzat, Mgr Jean-Pierre Ellul, recteur de la basilique du Sacré-Cœur de Marseille et postulateur de la cause depuis avril 2009.
Cet ouvrage fait le point sur la biographie et la cause d’Anne-Madeleine Rémuzat en les plaçant dans le contexte de leur époque. Depuis la publication du livre, les documents de la postulation ont été déposés à la congrégation romaine pour les causes des saints. Le livre, notamment, situe la dévotion au Sacré-Cœur tout au long des trois derniers siècles, par exemple page 31 en évoquant Marguerite Marie Alacoque, elle-même visitandine. Le lecteur, selon son point de vue, y trouvera de nombreux apports : les attaches alpines de la famille Rémuzat, le refuge de la vénérable Benoîte Rencurel en 1692 (p 34), la longueur et les vicissitudes d’une cause depuis trois siècles, la vie sociale et religieuse à Marseille, les spiritualités du XVIIIe siècle…

lundi 14 septembre 2015

Une réédition de Être plus pour les 60 ans de la mort de Teilhard de Chardin

A l'approche du 60° anniversaire de la mort du P. Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955), "Points Sagesses" a déjà réédité, en 2013, certains de ses écrits "Rien n'est profane" et "Autobiographie spirituelle". Maintenant, c'est "Etre plus" qui est réédité. Avec bonheur, ce livre, paru d'abord en 1968, reprend des écrits publiés ou inédits de Teilhard, de sa correspondance (au P. Valensin, à Léontine Zanta,,...) et de ses notes (Pour servir à l'évangélisation des temps nouveaux;..). Nous avons là une heureuse synthèse de la recherche spirituelle de Teilhard, depuis sa "Genèse'd'une pensée" (1917), ses  "Ecrits en temps de guerre" (1917), jusqu'au maître-livre de son expérience spirituelle: "Le Milieu divin" (1927) et au "Phénomène spirituel" (1937) . De fréquents et intéressants renvois sont donnés vers H. de Lubac "La pensée religieuse du P. Teilhard" rééd. 2002). Ce livre est ainsi au carrefour des intuitions, majeures et si fécondes, de Teilhard.

Teilhard médite sur "le rythme général de la vie chrétienne" avec le Christ incarné, crucifié, et ressuscité, sur la "divinisation" de l'être humain, sur la destinée de la personne et de l'humanité. "Nous assistons aux premières manifestations d'une renaissance chrétienne destinée à envahir le monde aussi (plus?) complètement que lors de la première expansion de l'Evangile" (p. 147). Pour "être plus", Teilhard conseille: "Sans quitter le Monde, enfonçons-nous en Dieu" (p 85). Et encore: "Nourrissons jalousement toutes les forces d'union, de désir, d'oraison, que la grâce nous présente" (p.87). Au moment où le pape François cite l'intérêt de la perspective de Teilhard, dans son encyclique "Loué sois-Tu!" (à la note 53), il nous est bon de nous replonger dans l'apport spirituel du savant jésuite paléontologue et mystique.
                                                                                              
P. Pierre Fournier
responsable de la Formation permanente du diocèse de Gap et d'Embrun

samedi 12 septembre 2015

A l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, le diocèse de Gap et d’Embrun propose plusieurs animations

Outre la visite du Centre diocésain Pape François (l’ancien couvent du Saint-Cœur) un circuit sur Roch et Sébastien, deux saints populaires dans les Hautes-Alpes est organisé.
Saint Roch et saint Sébastien ont profondément marqué le territoire de notre département




A l’occasion des Journées européennes du patrimoine, le diocèse de Gap et d’Embrun, grâce à un travail en commun de la pastorale du tourisme, de la bibliothèque et des archives diocésaines, propose un circuit à la découverte de Roch et Sébastien, deux saints populaires dans les Hautes-Alpes.

Un dépliant permet de parcourir les Hautes-Alpes, de Névache à Ribiers, en passant notamment par Guilestre, Gap, Embrun et la Bâtie-Montsaléon. Oratoires, chapelles, églises vouées à saint Roch et à saint Sébastien. Une plaquette numérique est téléchargeable à partir d’un flaschcode se trouvant sur le dépliant qui est également muni des coordonnées GPS de chaque lieu. Cette plaquette numérique se trouve aussi ici : http://saintroch-hautesalpes.blogspot.fr/

Le document numérique propose plusieurs circuits, décrit les monuments, contextualise les œuvres et permet ainsi aux visiteurs de découvrir à quel point ces deux saints ont marqué les Alpes du sud. Le docteur Jean Acotto, dans un texte éclairant, précise les rapports entre la médecine et les épidémies. Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque du diocèse de Gap et d’Embrun, a préfacé l’ouvrage. Celui-ci est le deuxième d’une collection aux Editions du Laus dont le premier volume, paru en 2014, est consacré au peintre Louis Court (Guillestre, 1670 –Avignon, 1733).

En outre, pour ces journées du patrimoine, le Centre diocésain Pape François (ancien couvent du Saint-Cœur) est visitable le samedi 19 septembre de 9 à 18 h.

Luc-André Biarnais
Archiviste du diocèse de Gap et d’Embrun

jeudi 10 septembre 2015

Sur les pas de Louis Court (1670-1733) : un document numérique à l’occasion des Journées européennes du patrimoine de 2014

En septembre 2014, le diocèse de Gap et d’Embrun, par le biais de la pastorale du tourisme, des archives et de la bibliothèque, ont organisé un circuit permettant aux visiteurs de découvrir les œuvres du peintre Louis Court dans les lieux où elles sont conservées.
Ce circuit est accompagné d’un document numérique faisant le point sur la biographie de Louis Court (Guillestre, 1670 Avignon, 1733) et sur son œuvre. Il a permis, par exemple, de se rendre compte de la similitude de certains personnages, d’attribuer un nouveau tableau non signé à ce peintre. De même, l’étude permet de conclure que Louis Court n’a pas eu le prix de Rome mais a été élève à l’Académie Saint-Luc dans la ville éternelle.
Cette plaquette numérique, publiée par les Editions du Laus, est disponible désormais sur ce site : téléchargez-là ici.

Cette année, le diocèse de Gap et d’Embrun a organisé un circuit sur les représentations des saints Roch et Sébastien sous le titre Roch et Sébastien, deux saints populaires dans les Hautes-Alpes.


Luc-André Biarnais
Archiviste du diocèse de Gap et d’Embrun


LES CATHEDRALES EN PROVENCE

Cathédrales en Provence

in Provence historique

janvier-juin 21015

Contrairement à l’Île-de-France, la Provence n’apparaît pas comme terre de cathédrales dans l’imaginaire collectif. Pourtant, la densité exceptionnelle de ces anciens diocèses en ferait plutôt un lieu de foisonnement. Les édifices y sont parfois modestes, les réfections nombreuses, le paysage monumental est donc discontinu et demeure méconnu. Le développement de l’archéologie monumentale et du bâti, tout comme les réflexions sur l’histoire et l’archéologie de l’espace urbain, ont suscité pourtant de nombreuses recherches. Le temps d’un premier bilan est sans doute venu. Mais la cathédrale n’est pas seulement un monument ou un style, avec son décor et son assise urbaine, elle est aussi un lieu de vie et de célébration liturgique, une institution de pouvoir et de culture, un élément de reconnaissance et d’identité. Tous ces aspects seront pris en compte, dans le cadre géographique des anciennes trois provinces ecclésiastiques d'Arles, Aix et Embrun et de ,leurs diocèses suffragants, depuis l'Antiquité tardive jusqu'à nos jours.

Publication : Claude Tricoire - Bibliothèque diocésaine du diocèse d'Aix et Arles



Fonds photographique de l’Institut catholique de Paris : Un catalogue de vente témoin d’une richesse artistique et documentaire

Afin de financer son plan de développement Campus 2018, l’Institut catholique de Paris a mis en vente une partie de son fonds photographique en novembre 2013. Le catalogue montre l’ampleur artistique, documentaire, sociologique de ce fonds dont 180 lots étaient présentés.
Ce catalogue a permis la publication d’une étude scientifique sur les objets et collections proposés à la vente. Il est aussi l’occasion d’exploits techniques, comme aux pages 46-47 pour les photographies d’Edouard Baldus (1813-1889) présentant un panorama de Périgueux et pour celles d’Auguste et Louis Bisson (p 31) présentant l’Île de la cité et le Pont neuf de Paris vers 1855. Sur ce dernier panorama, comme à la page précédente où Gustave Le Gray vers 1856 présente un travail semblable, la présence de Notre-Dame de Paris s’impose à la vue. Il en est de même pour la cathédrale Saint-Front de Périgueux pour les travaux d’Edouard Baldus, et à Albi (lot n° 62, p 68) lors de la construction du pont en 1865.

jeudi 3 septembre 2015

Soixante-dix ans après, la déportation au cœur du XXe siècle

Le 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale marque aussi la fin des systèmes concentrationnaires et d’extermination organisés par le régime nazi et parfois appliqués dans les territoires conquis par des gouvernements installés par l’occupant.
Les juifs, avec près de six millions de morts, ont été parmi les victimes de ces persécutions. En France, des missions d’Etat, appelées habituellement Mattéoli et Drai, par les noms de ceux qui les ont présidées, ont fait le point sur ces questions, sous l’angle des spoliations. Le volume suivant est l’un des rapports d’étape de la mission Mattéoli :
Rapport général, Mission d’étude sur la spoliation des Juifs de France, Paris, la Documentation française, 2000, 205 p.
Des centres de recherche ont travaillé sur ces sujets et soutenu des publications sur l’histoire locale. Prenons, par exemple, deux parutions vendéennes sur la protection des enfants juifs :
Abbé Georges de Guerry, « Je suis partout où se trouve l’oppression » : Hélène de Suzannet, in Recherches vendéennes, n° 11, La Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques, 2004, p 567-578.