jeudi 30 avril 2015

LIVRES ACHETES : MOIS DE MAI 2015



NOUVEAUTES MAI 2015

AMHERDT, François-Xavier (dir.). – La Lettre aux Galates : « C’est pour la liberté que le Christ nous libérés ». – Saint-Maurice (Suisse), Editions saint-Augustin, 2015. 223 pages.

COMMISSION THEOLOGIQUE INTERNATIONALE. – Le « Sensus fidei » dans la vie de l’Eglise. – Paris, le Cerf, 2014. 148 pages

CONGREGATION POUR LE CULTE DIVIN ET LA DISCIPLINE DES SACREMENTS. – Directoire sur l’homélie. – Paris, Bayard/Cerf/Fleurus-Mame, 2015. 218 pages

Falque, Emmanuel. – Triduum philosophique : Le passeur de Gethsémani. Métamorphose de la finitude. Les Noces de l’Agneau. – Paris, Le Cerf, 2015. 691 pages.

FOCANT, Camille. – Les lettres aux Phiippiens et à Philémon. Paris, Le cerf (Commentaire biblique : Nouveau testament), 2015. 262 pages.

HILAIRE DE POITIERS. – Commentaires sur les Psaumes. II. Psaumes 51-61. – Paris, Le Cerf (Sources chrétiennes), 2014. 462 pages.

KASPER, Cardinal Walter. – La miséricorde : notion fondamentale de l’Evangile : clé de la vie chrétienne. – Nozan-le-Fuzelier, Editions des Béatitudes, 2015. 214 pages

ORNELLAS, Mgr. Pierre et le groupe de travail de la Conférence des Evêques de France. – Fin de vie, un enjeu de fraternité. – Paris, Salvator, 2015. 157 pages.

PLATTI, Emilio. – L’Islam : ennemi naturel ? . – Paris, Le Cerf, 2006. 301 pages

SEDULIUS. – Le chant de Pâques : poème pascal – prose pascale. – Paris, Migne (les pères dans la foi), 2013. 370 pages.

TARDIVEL, Emilie. – Tout pouvoir vient de Dieu : un paradoxe chrétien. – [Saulges (53340)], Ad Solem, 2015. 108 pages.


THOMASSET, Alain (s.j). – Les vertus sociales : justice, solidarité, compassion, hospitalité, espérance. – Namur (Belgique), Lessius, 2015. 347 pages.

FERMETURE DE LA BIBLIOTHEQUE DIOCESAINE



LA BIBLIOTHEQUE DIOCESAINE SERA FERMEE

LA SEMAINE DU LUNDI 04 MAI AU SAMEDI 09 MAI 

mercredi 29 avril 2015

La collection Prier 15 jours

La collection Prier 15 jours est composée de petits ouvrages qui présentent en 120 pages la vie et la spiritualité d'une personnalité. Traitant essentiellement de vénérables (Benoîte Rencurel,...), de bienheureux (Karl Leisner,...) et de saints (saint Dominique,...), on peut aussi trouver des volumes sur des fondateurs d'ordre (Jean-Claude Colin, fondateur des maristes), des écrivains (Georges Bernanos, Paul Claudel,...), des philosophes (Jacques et Raïssa Maritain,...), voire des personnes politiques non-catholiques (Nelson Mandela,...), voire non chrétiens (Ghandi,...).
Très simple d'abord, ces petits livres permettent de découvrir facilement, mais de manière approfondie, l'enseignement de grands penseurs que l'on peut prendre en modèle, sous la forme de temps de prière et de réflexion répartis sur 15 jours.
Une collection indispensable pour qui veut enrichir sa vie spirituelle, et bien sûr disponible dans toutes les bibliothèques diocésaines.

Hélène Biarnais
responsable de la bibliothèque du diocèse de Gap et d'Embrun

lundi 27 avril 2015

Lech Walesa et la Pologne à la bibliothèque Mgr Depéry du diocèse de Gap et d’Embrun

A l’occasion de la fête du 1er mai à Notre-Dame du Laus qui va voir l’année jubilaire des 350 ans se clore, le sanctuaire accueille Lech Walesa, ancien président de Pologne, prix Nobel de la paix en 1983. Il convient de se souvenir que le mouvement Solidarité/Solidarnosc, né en 1980 et qui conduit la Pologne vers la démocratie, est créé durant le pontificat de Jean-Paul II, pape polonais élu en 1978.


Parmi les livres de la bibliothèque diocésaine sur ces événement, se trouve, tout d’abord, la biographie de Lech Walesa par François Gault (Paris, Le Centurion, 1981, 195 p.) Le pontificat de Jean-Paul II peut être vu à travers le prisme de l’histoire de son pays natal. Le premier ouvrage sélectionné concerne son voyage en Pologne en 1983 (Jean-Paul II en Pologne, 16-23 juin 1983, Paris : Tequi, 213 p.), le second est écrit par Tadeusz Karolak (Jean-Paul II, Pape de Pologne, Paris : Nesle, 169 p.)

dimanche 26 avril 2015

Parcourir ensemble la Bible

PARCOURIR ENSEMBLE LA BIBLE
Charles MALLARD, 
éd. Téqui, quatre vol., 2015.

 
Déjà auteur de "Vivre en chrétien" (éd. Lethielleux, 2012), Charles Mallard, prêtre du diocèse de Fréjus-Toulon, professeur de théologie au Séminaire de La Castille, poursuit sur sa passion de la Parole de Dieu, puisqu'il a déjà publié "Chrétiens, il n'est pas interdit de lire la Bible!" (éd. St-Paul, 2008). Ici, à l'intention des lecteurs individuels et de groupes,  il offre un parcours d'une année sur la Bible, en quatre tomes: un chapitre par mois. Il centre son axe de présentation sur le dynamisme universel de l'amour qui habite chaque être humain et sur les appels du Christ. Le premier tome vient de paraître, "
La joie d'être aimés"  (64 p.): "L'histoire de la foi" (Hébreux 11), "Reconnaître l'oeuvre de Dieu" (la Création), "Reconnaître l'action de Dieu" (le Magnificat). Ainsi, pas à pas, s'articule l'approche du Premier et du Nouveau Testaments.

jeudi 23 avril 2015

Les magazines associatifs et l’histoire religieuse locale

Nous avons eu, sur ce blog, l'occasion de dire quelle était l'importance des périodiques des collectivités territoriales pour la recherche historique (le lien vers cet article). De la même manière, provenant des associations, il existe des magazines, des bulletins, des journaux à la périodicité variée et pas toujours bien respectée. Ces groupes, patrimoniaux, mémoriaux, folkloriques ont à cœur de faire connaître leurs travaux au public et, surtout, d'en laisser la trace. L’histoire religieuse, sous un angle mémoriel le plus souvent, n’échappe pas à ce travail qui veut rappeler une grande figure locale (par exemple Mgr Bonnabel né à Baratier, sous la plume de Roger Cézanne dans le n° 87 de La Durance, bulletin de l’association de sauvegarde et d’études du patrimoine de l’Embrunais), des lieux (églises, chapelles) ou des ensembles sociaux (les confréries de pénitents par Andrée Bertrand et Roger Cézanne dans le n° 90 de La Durance).
Dans les Hautes-Alpes, plusieurs bulletins associatifs offrent des articles semblables : Lou Semenaïre du Pays Gavot notamment.


Luc-André Biarnais
archiviste du diocèse de Gap et d’Embrun


mercredi 22 avril 2015

La nuit des cathédrales à Notre-Dame du Réal à Embrun

La nuit des cathédrales a lieu, cette année, le samedi 9 mai. A Embrun, un programme particulièrement riche est proposé pour la cathédrale Notre-Dame du Réal en collaboration entre la paroisse, les archives du diocèse et l’Office de tourisme de la ville.

A 18 h, une conférence sur l’histoire de la cathédrale par Luc-André Biarnais, archiviste du diocèse de Gap et d’Embrun : une animation pour les enfants est prévue à la même heure.
A 19 h 30, Guillemette Mappus, de l’Office de tourisme d’Embrun, présentera l’œuvre du peintre Louis Court (1670-1733) dans la cathédrale.
A 20 h 30, concert d’orgues par Gabriel Nal, organiste titulaire, et lecture de textes de saint François d’Assise.

Pour en savoir plus

Bien entendu, vous pouvez inciter vos paroissiens à (re-)découvrir ce joyau de l’art roman… contemporaine de Notre-Dame de Paris !
Construite entre 1170 et 1225, la cathédrale Notre-Dame du Réal est témoin de l’histoire d’Embrun et de l’Embrunais. Dans sa conférence, Luc-André Biarnais s’attache à mettre cette histoire en perspective.


Luc-André Biarnais
archiviste du diocèse de Gap et d'Embrun

lundi 20 avril 2015


Edmond Dziembowski :LA GUERRE DE SEPT ANS (1756 - 1763), (Pour l'Histoire), Perrin, 2015, 670 p.-


Pour la plupart des historiens, la Guerre de Sept ans (1756 - 1763) est avant tout l'affrontement
 impérialismes de la France et de la Grande-Bretagne ainsi que la lutte que se livrent les empires russe et autrichien et le royaume de Prusse.

Au terme d'un conflit qualifié de première guerre mondiale de l'histoire à cause de la multiplicité des lieux d'affrontement (Amérique du Nord et Antilles, Sous continent indien, Afrique de l'ouest et Europe) achevé par le Traité de Paris de 1763, l'Europe sort radicalement transformé. L'Europe est dominé par cinq puissances : France, Russie, Autriche, Prusse et Grande-Bretagne. Cette dernière s'est taillée au dépens de la France un vaste empire colonial qui englobe entre autres territoires,  de larges régions de l'Inde et le Canada.

Le livre d'Edmond Dziembowski apporte un éclairage neuf sur cet affrontement. Il revient sur les causes et le déroulement de la guerre mais aborde également  des aspects souvent laissés dans l'ombre : l'importance de l'opinion publique, les conséquences politiques de la guerre et les possibles motivations religieuses des protagonistes.

Dès les premiers jours du conflit, les différents états ont ressenti le besoin de justifier leur action au yeux de leur opinion publique et à ceux de celle des ennemis. Ainsi Frédéric II de Prusse a t il mené une intense propagande en direction de la France. Le but de cette véritable guerre de l'information était de justifier devant une opinion critique le pourquoi des défaites ou le sens de l'action des gouvernements.

Plus largement Edmond Dziembowski note que la Guerre de Sept ans a permis une évolution politique importante. Elle a été une sorte d'accélérateur de l'Histoire. Ainsi pour ne s'en tenir qu'à la France elle a permis le passage du sujet au citoyen et peut-être regardée comme une cause lointaine de la Révolution de 1789.

L'autre aspect novateur de cet ouvrage est la mise en évidence du rôle joué par la religion dans le conflit même si celui-ci ne doit pas être exagéré. Ainsi pour les soldats et leurs officiers tel ou tel événement ne peut s'expliquer qu'à le lumière de l'action divine. Par exemple le 8 juillet 1758 lors de la Bataille de Carillon au Canada, 3 000 Français battent 15 000 Britanniques. Aussitôt l'évènement est qualifié de miracle et les Français érigent une croix sur le champ de bataille. Pour les Anglo-américains des Treize colonies d'Amérique du Nord la guerre contre le Canada français est aussi une lutte contre le Papisme abhorré. Ils puisent dans cette sorte de croisade une énergie supplémentaire.

Les motifs religieux sont aussi perceptibles au niveau diplomatique. Louis XV justifie son alliance avec l'Autriche par le fait que l'adhésion au Protestantisme du roi de Prusse heurte sa conscience. Frédéric II essaie d'accréditer auprès des princes allemands que le conflit qui se prépare contre l'Autriche et la France est d'ordre religieux. Les Anglais ne sont pas en reste. Ils organisent plusieurs descentes sur les côtes de France non seulement pour opérer une diversion mais aussi peut-être pour soutenir les Protestants français. On leur a même prêté l'intention d'imposer à la paix la reconnaissance de la validité des mariages contractés par les Huguenots.

Mais si la motivation religieuse des différents protagonistes est perceptible à tous les niveaux, les dirigeants manifestent dès le départ le désir d'éviter guerre de religion. (le roi de Prusse n’utilise l'argument qu'à des fins de propagande) qui risquerait de conduire à un affrontement long et aux conséquences imprévisibles. L'auteur nous montre des élites qui bien que possédant des convictions sont capable de dominer leurs passions et ne font pas de la religion un casus belli.



dimanche 19 avril 2015

Quel regard porte la société sur la mort aujourd'hui ?

La mort, un temps à vivre
sous la dir. de l'Académie d'éducation et d'études sociales, Paris : François-Xavier de Guibert, 2015, 247 p.


L'Académie d'éducation et d'études sociales publie tous les ans les actes de ses journées d'études. Pour l'année 2013-2014, le thème est la mort, étudiée d'un point de vue social. Tous les angles sont abordés : acceptation de la mort, suicide des jeunes, soins palliatifs, euthanasie, pratiques funéraires, réactions des proches, ce que nous enseigne la Bible sur la mort.
Les intervenants traitent de sujets dont ils sont des spécialistes reconnus : Nicolas Aumonier est l'auteur d'un ouvrage sur l'euthanasie, Michel Aupetit, évêque de Nanterre, est un ancien médecin, Christian de Cacqueray dirige le Service catholique des funérailles de Paris. Tous ont déjà publié des travaux sur l'éthique médicale et sur la mort.
Bien que ce texte n'est pas accessible à tous, par le vocabulaire employé notamment, cet ouvrage est à recommander aux aumôniers d'hôpital et à tous ceux qui sont en contact avec des personnes en fin de vie et des familles en deuil.

Hélène Biarnais
responsable de la bibliothèque du diocèse de Gap et d'Embrun

vendredi 17 avril 2015

LA NEWSLETTER DU MOIS D'AVRIL 2015


Une histoire du clergé paroissial

Ce 15 avril 2015, Luc-André Biarnais a donné la deuxième conférence sur le clergé paroissial. Cette séance était consacrée au XIXe siècle, époque marquée par l’unification liturgique avec le missel romain et le renforcement du rôle de l’évêque. Au même moment, la première action catholique se confronte à la laïcisation de la société française. Vous pouvez l’entendre ici (les curés au temps du livre de paroisse), grâce aux moyens techniques de RCF Alpes-Provence. 

Cette conférence faisait suite à celle du 17 mars 2015 qui avait pour thème le clergé paroissial au XVIIIe siècle. Deux autres conférences couvriront le XXe siècle ainsi que le début du XXIe siècle.
Vous pouvez écouter l’enregistrement de cette première conférence : Le clergé paroissial de Vauban à la Révolution française. Merci à RCF pour la mise à disposition de leurs moyens techniques.

La prochaine conférence sur le clergé paroissial aura lieu le lundi 18 mai à 20 h 30, à la maison diocésaine de Gap, sur le XXe siècle : « France, pays de mission ? »


Luc-André Biarnais
archiviste du diocèse de Gap et d'Embrun

mercredi 15 avril 2015

Mgr Irénée-Yves Dessolle, un évêque au service de l’unité

Gérard Dessolle, Envoyé par l’Eglise et l’Etat, Mgr Irénée-Yves Dessolle (174-1824), Digne, Association pour l’étude et la sauvegarde du patrimoine religieux de la Haute-Provence, 1998, 139 p.


« Dans ces temps troublés, il n’était pas aisé de faire des choix temporels et spirituels » a répondu Gérard Dessolle à La Dépêche, le 14 avril 2000. Il fait alors paraître Paul-Benoît Barthe, le Solitaire. Il est présenté comme ayant « un intérêt particulier pour cette période » de la Révolution et du début du Concordat. C’est avec cette problématique, donc, que l’abbé Gérard Dessolle présente Mgr Irénée-Yves Dessolle, d’abord évêque de Digne (1802-1805) puis de Chambéry (1805-1823). Ce dernier diocèse, au civil, est administré par la France jusqu’en 1815.
L’épiscopat durant le Consulat et l’Empire est bien connu grâce aux travaux de Jacques-Olivier Boudon que ce soit par Les Elites religieuses à l’époque de Napoléon : Dictionnaire des évêques et vicaires généraux du premier empire (Paris, Fondation Napoléon, 2002 ; dans le catalogue de la bibliothèque Mgr Depéry ici) ou L’Episcopat français à l’époque concordataire (Paris, Le Cerf, 1996) pour des travaux généraux. Pour cet auteur et pour un évêque passé par Gap, il est possible de citer « L’itinéraire épiscopal de Mgr de Maillé de La Tour-Landry (1743-1804) » (Eglise dans les Hautes-Alpes, n° 100, juin 2014, p 14)

Irénée-Yves Dessolle, par son premier discours à Digne, en 1802, « disposera heureusement les esprits à l’union et à la paix. Il fit preuve d’une grande sagesse et d’une rare prudence dans l’organisation de son diocèse et de son chapitre cathédral » (J.-J. M. Féraud, Souvenirs religieux des Eglises de la Haute-Provence, reprint : éditions Jeanne-Laffitte, p 305). Son court épiscopat dignois est occulté par celui de son successeur, Mgr de Miollis (1805-1838). Les deux personnalités ont d’ailleurs de nombreux points communs, une étude prosopographique complète serait fort intéressante pour l’histoire ecclésiastique locale.
Comme Mgr de Miollis jusqu’en 1823, Mgr Dessolle eut la juridiction sur le futur diocèse de Gap. Il s’y rend officiellement dès le 24 octobre 1802. Il y reçoit, avec le préfet Ladoucette, les serments concordataires du clergé le 27 avril 1803. Il est « au service de l’unité » (chapitre 5, p 45), permettant ainsi à Portalis d’écrire à Bonaparte, en septembre 1803, que « l’organisation du diocèse de Digne avait été prompte et facile » malgré l’opposition des Gapençais à être gouvernés du chef-lieu des Basses-Alpes.

Luc-André Biarnais
archiviste du diocèse de Gap et d’Embrun


lundi 13 avril 2015

Un an avec le Pape François

Un an avec FrançoisEnnio Curto et Domenico Fiorioli, éd. Gremese, Rome, 2015,  409 p.,  6 €

Ce petit livre, en format poche, est un recueil , selon le sous-titre, des "réflexions les plus touchantes tirées des homélies à Sainte-Marthe" lors des messes matinales du pape François. A chaque jour de l'année, une page avec un extrait d'homélie selon le ton direct, exhortatif, énergique et chaleureux, du pape. Sur le Père du ciel ("Ce Dieu qui nous attend",...), le Christ serviteur et Seigneur, l'Esprit Saint ("Celui qui nous accompagne",..), la vie concrète des "disciples-missionnaires"  (amour, humilité, service, désintéressement,..), l'attention aux humbles, la prière, la charité fraternelle, la croix,... Le leitmotiv: "La vie chrétienne, c'est simplement suivre Jésus! et la volonté d'être courageux dans notre témoignage de Jésus.." (p.84). Une autre insistance, comme dans l'Exhortation apostolique programmatique "La joie de l'Evangile": la joie reçue du Seigneur et partagée aux autres. Et la question au 25 décembre: "Quel est le nom de famille de Dieu?.. C'est nous, chacun de nous. Il prend notre nom pour en faire son nom de famille: 'Je suis le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, de Pedro, de Marietta,.." (p. 403). 
Les illustrations de Shula Atil Curto sont discrètes, mais toujours bien senties et suggestives, liées, de mois en mois, aux fêtes liturgiques. Comme le souligne Don S. Sparta dans la Préface, voici "les phrases les plus percutantes du Pape qui révolutionne de façon pacifique le pèlerinage de ce moment historique" de l'Eglise et du monde (p.6). La personnalité du pape François apparaît bien comme celle d'au maître spirituel. Bref, un recueil tonique, très pratique pour l'avoir sous la main et méditer un instant.

                                                                                                      P. Pierre Fournier
responsable de la Formation permanente du diocèse de Gap et d'Embrun

samedi 11 avril 2015

Le passage de Napoléon dans les Hautes-Alpes raconté par des contemporains

Jean-Pierre Jaubert, Napoléon dans les Hautes-Alpes (1815), des témoins racontent…  Editions des Hautes-Alpes, 2014 [2015 ?], 199 p.



C’est un ouvrage comparable à celui qui traitait de Lesdiguières et de Puymaure (notre recension) que nous livre Jean-Pierre Jaubert sur Napoléon dans les Hautes-Alpes. Après son court règne sur l’île d’Elbe, Napoléon tente de restaurer l’Empire : son retour passe par le département des Hautes-Alpes. Ce nouveau livre, comme le précédent, est illustré par Bernard Nicolas.

L’ouvrage satisfera les amateurs d’anecdotes, telle celle de la rencontre, au Poët, entre Napoléon et l’abbé David qui venait de sonner l’heure du catéchisme. Les gourmets d’histoire politique et militaire y trouveront également leur compte.


Sur Napoléon et les Hautes-Alpes, vous pouvez également consulter à la bibliothèque diocésaine Mgr Depéry :
Roselyne Guiboud-Ribaud, Les Cent Jours, Gap, Ribaud, 1969, 25 p.
Joseph Michel, La Saint-Napoléon à Gap en 1806.


Luc-André Biarnais
archiviste du diocèse de Gap et d’Embrun

jeudi 9 avril 2015

Quelques réflexions sur le jeûne

Michel-Gabriel Mouret, Jeûne et prière, Editions grégoriennes, 2011, 95 p.


Michel-Gabriel Mouret est présenté comme ancien psychiatre de hôpitaux. Il a travaillé avec Jean-François Froger pour Chemins de connaissance (Desiris, 1990).

Michel-Gabriel Mouret présente sa réflexion sur le jeûne comme étant « à visée spirituelle » même s’il n’en écarte pas les bienfaits thérapeutiques. Sur ce dernier point, notons que le jeûne ne peut être exercé sans risque que par des personnes en bonne santé physique.
Ce livre est aussi un outil pour apprendre à prier, d’une manière différente certes de ce que nous avons vu dans le B.-a. ba de la prière de Frédéric Fornos, sj.


Luc-André Biarnais
archiviste du diocèse de Gap et d’Embrun

mercredi 8 avril 2015

Les relations islamo-chrétiennes au Proche-Orient

Annie Laurent, L'Islam peut-il rendre l'homme heureux ? Paris : Artège éd., 2012, 79 p.

Oliver Hanne, Thomas Flichy de La Neuville, L'Etat islamique : anatomie du nouveau Califat, Paris : Bernard Giovanangeli éd., 2014, 173 p.

Le 24 mars 2015, la paroisse Saint-Arnoux de Gap a organisé une conférence sur les chrétiens d'Orient. Initialement prévue avec le Père Jean-Marie Mérigoux, dominicain de Marseille, c'est Annie Laurent, fondatrice de l'association Clarifier et experte au Synode spécial des évêques pour le Moyen-Orient qui s'est tenu à Rome en 2010, qui a animé la soirée.

Après une introduction rapide sur la situation actuelle des chrétiens en Orient, la conférencière s'est longuement étendue sur l'attitude de l'Islam envers les chrétiens, notamment au travers de la dhimma. L'organisation des Eglises orientales et leur spiritualité, leur avenir, ont ensuite été présentés.

lundi 6 avril 2015

Les magazines institutionnels et l’histoire religieuse locale

La publication récente de Vivre plus haut, le magazine du conseil général des Hautes-Alpes, est l’occasion de souligner l’intérêt des périodiques régionaux, départementaux, communautaires et municipaux, pour la recherche locale en histoire religieuse.
Dans le numéro 38 (février 2015) de Vivre plus haut, deux restaurations d’églises sont évoquées. La première est celle de Notre-Dame d’Aquilon à Guillestre et la seconde est celle des Saints-Fabien et Sébastien de la paroisse du Bez, hameau de la commune de La Salle-les-Alpes.
Au Bez, c’est un bâtiment dont tombent des pierres que la commune veut sécuriser et restaurer. A Guillestre, l’accident de noël 2013 a montré la nécessité d’une réhabilitation. Le coût des travaux, les réalisations et une brève notice historique sont les éléments constituant l’article. Celui-ci est un instantané destiné au grand public, sur un bâtiment. Bien entendu, il ne faut pas oublier que ces magazines « institutionnels » vantent les mérites de ceux qui les produisent. Ils sont, pourtant, une porte d’entrée d’intérêt pour les chercheurs locaux.

Luc-André Biarnais
Archiviste du diocèse de Gap et d’Embrun


vendredi 3 avril 2015

Fermetures de la bibliothèque d'Aix


               LA BIBLIOTHEQUE DIOCESAINE D'AIX

       SERA FERMEE LES JOURS SUIVANTS :
               LE MERCREDI 8 AVRIL
               LE JEUDI APRES-MIDI 9 AVRIL

               LE VENDREDI 10 AVRIL

jeudi 2 avril 2015

Une histoire du pontificat de Benoît XVI

Philippe Levillain, La Papauté foudroyée : la face cachée d’une renonciation, Paris, Tallandier, 2015, 254 p.



Le titre de l’ouvrage écrit par Philippe Levillain laisse imaginer des révélations fracassantes sur les raisons de la renonciation au trône de saint Pierre par le pape Benoît XVI. Il s’agit plutôt d’une histoire du pontificat. Philippe Levillain est l’auteur du Dictionnaire historique de la papauté (publié en 2006 chez Fayard et que vous trouverez dans les bibliothèques diocésaines de Gap et d’Aix-en-Provence) et de Rome n’est plus dans Rome, Mgr Lefebvre et son Eglise (Perrin, 2010, présent dans le catalogue de la bibliothèque diocésaine de Toulon).
Pour donner la profondeur historique nécessaire à son travail, Philippe Levillain interroge l’histoire du pontificat de Jean-Paul II, sur les relations avec la fraternité Saint-Pie X, sur la question bancaire ou sur les difficultés de gouvernance des légionnaires du Christ, par exemple. Il évoque la béatification et le projet de béatification de Jean-Paul II, demandés par « le santo subito crié par les Focolari sur la place Saint-Pierre le 8 avril 2005 ». L’affaire Vatileaks est, elle aussi, longuement analysée (p 93-123).
La renonciation de Benoît XVI au pontificat est mise en perspective (p 125-144) avec le rappel du précédent, en 1294, de Célestin V, qui était bénédictin. Les derniers jours peu ordinaires de ce pontificat sont décrits sous forme de verbatim (p 144-170).
Le conclave qui porte le pape François à la tête de l’Eglise est étudié avec les précisions que permettent les spéculations de l’histoire immédiate et la perception des événements. Les premiers pas de l’actuel souverain pontife et ses rapports avec son prédécesseur sont également analysés.
L’ouvrage se termine sur quatre documents de Benoît XVI, dont la lettre adressée aux évêques le 10 mars 2009 sur la levée de l’excommunication des évêques consacrés par Mgr Lefebvre et les déclarations de la fin du pontificat (consistoire du 11 février et le congé du 28 février 2013). Ce livre, a l’égal des Ratzingeriana (par Hervé Coutau-Bégarie, éditions de L’Homme nouveau, 2012, 173 p, livre présent dans les bibliothèques diocésaines de Gap et de Toulon) ouvre sur l’histoire, qui reste à vivre puis à écrire des pontificats qui suivent celui de saint Jean-Paul II.
Luc-André Biarnais
archiviste du diocèse de Gap et d’Embrun