Réveil catholique : emprunts
évangéliques au sein du catholicisme
Valérie Aubourg
Genève, Labor et Fides, 2020.353 pages
QUATRIÈME
DE COUVERTURE
Réveil
catholique
Parti reconquérir des terres françaises en voie de sécularisation, le
catholicisme emprunte aux Eglises évangéliques ses pratiques performantes. En
associant les mots « Réveil » et « catholique », Valérie
Aubourg entend montrer la manière originale dont l'Église de Rome s'en
empare : cette régénération s'inscrit dans un héritage religieux et des
traditions culturelles particulières. Elle consiste certes à suivre une ligne
évangélique, mais également à la réinsérer dans la matrice catholique.
C'est donc
au cœur de cette dialectique que se situe cette étude : entre
« évangélicalisation » et « recatholicisation » du
christianisme. L'ouvrage, qui s'articule autour d'une recherche ethnologique
menée sur trois terrains - les dispositifs Miracles et Guérisons, la Prière des
mères et le Renouveau missionnaire paroissial -, permet de dresser le portrait
d'un visage inédit du christianisme.
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« Réveil catholique »,
Valérie Aubourg au pays des charismatiques
Dans
son livre, Valérie Aubourg, anthropologue et ethnologue, montre comment le
catholicisme français s’est approprié l’apport évangélique nord-américain.
Depuis les
années 1970, le catholicisme s’est fortement recomposé. Si dans la plupart des
pays occidentaux, il a perdu en nombre et en influence, il a aussi cherché la
voie d’une régénération. C’est du côté évangélique qu’il l’a en partie trouvée,
ce qui a donné naissance au Renouveau charismatique. Mais le catholicisme ne
s’est pas contenté d’adopter des manières de faire venues du monde évangélique
: il les a réinsérés dans sa propre matrice, en recatholisant les influences
venues essentiellement d’Amérique du Nord. C’est ce que met en évidence cette
étude de Valérie Aubourg.
Dans
une longue introduction, cette spécialiste d’anthropologie-ethnologie à
l’Université catholique de Lyon souligne la « stupéfiante croissance » du «
christianisme charismatique » outre-Atlantique à partir du milieu des années
1960, ce qui accrédite la thèse d’une «’charismatisation’ du christianisme » où
l’insistance est mise sur la Bible, la conversion (ou reconversion), l’annonce
de l’Évangile, l’expérience du baptême dans l’Esprit Saint et les
manifestations qui en découlent.
Une inspiration pentecôtiste
Le
mouvement, inspiré par le pentecôtisme et porté notamment par des groupes de
prière, va s’étendre à l’étranger, à commencer par les pays anglo-saxons. «
En 1969, 13 pays accueillent des groupes de prière, 25 pays en 1970 et, en
1975, ce sont 93 pays qui sont concernés », indique la chercheuse.
(29). « La diffusion du Renouveau charismatique catholique s’effectue
de manière relativement spontanée, par le biais de laïcs, de prêtres ou de
religieux qui découvrent ce mouvement lors d’une visite aux États-Unis et
l’importent ensuite dans leur pays d’origine. Sa propagation se répand
également par la médiation de charismatiques américains qui en font la
promotion lors de leurs séjours à l’étranger », relève-t-elle.
«
Tout en s’appropriant des traits majeurs du pentecôtisme, les groupes et
activités charismatiques s’intègrent dans la vie de l’Église catholique »,
non sans une certaine méfiance au départ. « Jugé incontrôlable, le
mouvement charismatique est discrédité en raison de son inclinaison vers un
christianisme émotionnel semblant dévaloriser l’engagement dans la société et
par l’attitude perçue comme arrogante de ces nouveaux convertis se présentant
comme l’avenir de l’Église ».
Un catholicisme « plastique »
Nous sommes
au milieu des années 1970. Des personnalités de renom, comme le cardinal
Suenens, vont alors jouer un rôle déterminant dans la reprise en main
institutionnelle du Renouveau en encadrant ses pratiques et en lui donnant une
assise doctrinale. En contrepartie, le mouvement charismatique donnera des
gages de catholicité susceptibles de rassurer l’institution romaine : « recours
à de figures emblématique (saints, mystiques, papes), réappropriation de
l’histoire de la tradition ecclésiale, remise au goût du jour de pratiques
tombées en désuétude (adoration du Saint-Sacrement, confessions individuelles,
pèlerinage, culte marial, etc.) ». Mais avec le temps, le mouvement
charismatique a perdu en vigueur. C’est aussi pourquoi depuis deux décennies
des laïcs essaient de le redynamiser.
Le
propos central de l’ouvrage de Valérie Aubourg est de décrire ces efforts à
travers l’étude de trois initiatives très différentes : une offre religieuse
centrée sur la guérison qui a vu le jour à Lyon en 2006 (Miracles et
Guérisons), les groupes de prière hebdomadaire qui réunissent des mères
lyonnaises (La Prière des Mères) et le Renouveau missionnaire paroissial. Ces
deux derniers terrains n’ont pas de lien établi avec le Renouveau. Mais, comme
le montre l’auteur, ils manifestent que l’« évangélicalisation » du
catholicisme déborde le seul milieu charismatique. Surtout ils témoignent de la
plasticité du catholicisme, de sa capacité d’adaptation « aux formes mobiles
d’appartenance » de nos contemporains. Une étude passionnante et très
éclairante sur la « recomposition » des propositions catholiques en réponse aux
évolutions contemporaines du croire.
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Valérie Aubourg : l’étape
post-charismatique du Renouveau
Dans Réveil
catholique, l’anthropologue-ethnologue Valérie Aubourg montre la manière
originale dont l’Eglise catholique emprunte aux Eglises évangéliques ses
pratiques performantes, pour se régénérer et ralentir la courbe des
désaffiliations religieuses, tout en conservant son identité.
Professeure
d’anthropologie-ethnologie et directrice de recherche à l’Université catholique
de Lyon, Valérie Aubourg a conduit une enquête minutieuse qui montre comment le
catholicisme se recompose dans le contexte du Renouveau charismatique, cet
emprunt fait à l’univers pentecôtiste et plus largement évangélique. Son
travail a abouti à la publication de Réveil catholique, dans lequel
le Renouveau charismatique serait parvenu à une étape post-charismatique, où
ces emprunts, réinsérés dans la matrice catholique, ne sont plus clairement
explicites, ni explicités.
Comment l’ethnologue et anthropologue que vous êtes aborde-t-elle ces
nouvelles formes de christianisme ?
Valérie
Aubourg: sans jugement de valeur. L’ethnologue y voit un exemple de plusieurs
dynamiques à l’œuvre: celles de la transnationalisation du religieux et
d’influences croisées, que Levi Strauss appelle des «bricolages» religieux. J’y
vois aussi des métamorphoses du catholicisme, qui subit certes depuis plusieurs
décennies une crise, mais qui se montre néanmoins créatif et se transforme en
faisant des propositions inédites. Certes, la taille et le modèle
d’organisation du «paquebot» catholique ne lui permettent pas de changer de cap
aussi rapidement que les «hors-bords» évangéliques. Elle fait néanmoins preuve
d’inventivité, se modifie et s’adapte en prenant notamment exemple sur les
navires protestants.
«La
taille et le modèle d’organisation du ‘paquebot’ catholique ne lui permettent
pas de changer de cap aussi rapidement que les ‘hors-bords’ évangéliques.»
Qu’entend-on par renouveau charismatique au sein de l’Eglise
catholique ?
Il s’agit d’un courant d’environ 19 millions de personnes né aux Etats-Unis. En
janvier 1967, quatre enseignants laïcs de l’université de Duquesne à Pittsburgh
(Pennsylvanie) font l’expérience du baptême dans le Saint-Esprit dans un groupe
de pentecôtistes épiscopaliens. Cette expérience se propage
rapidement dans les milieux étudiants catholiques et se traduit par
le foisonnement d’une grande variété de groupes de prière, dont plusieurs
donnent naissance à des communautés dites nouvelles: aux Etats-Unis, The Word
of God (1969) ou en France, l’Emmanuel (1972), Le Chemin Neuf (1973), la
Théophanie (1972), le Pain de vie (1976), le Puits de Jacob (1977), etc.
Groupes de prières et communautés organisent régulièrement des rassemblements
communs propices aux relations entre catholiques et pentecôtistes.
Quelles
sont les grandes étapes que connaît ce courant de renouveau spirituel ?
Après les années d’éclosion (1972-1982), pendant lesquelles l’expérience
pentecôtiste pénètre le catholicisme, on assiste à un repli identitaire
(1982-1997) aboutissant dans un deuxième temps à une routinisation. La
troisième période est celle du rapprochement avec les néo-pentecôtistes, dans
le but de réanimer le Renouveau (depuis 1997). La quatrième phase, dite
«post-charismatique» correspondant à l’introduction d’éléments caractéristiques
du pentecôtisme dans le catholicisme, en dehors du Renouveau charismatique
stricto-sensu.
«La
quatrième phase, dite «post-charismatique» correspond à l’introduction
d’éléments caractéristiques du pentecôtisme dans le catholicisme, en dehors du
Renouveau charismatique stricto-sensu.»
Selon
vous, et c’est la thèse que vous défendez dans votre livre, nous sommes donc
aujourd’hui à cette étape post-charismatique. Comment se caractérise-t-elle ?
Alors que le Renouveau charismatique se limite aux membres d’une organisation
bien circonscrite, de nombreux éléments évangéliques et pentecôtistes se
diffusent dans l’Eglise catholique au-delà de sa seule composante
charismatique. Ils prennent la forme de groupes d’oraison, d’assemblées de
guérison, de formations, de dispositifs individualisés, de supports musicaux,
d’ouvrages, de techniques du corps, d’objets, etc. Comme le note Henri Couraye,
«une certaine sensibilité charismatique au sens large a gagné l’Eglise sans que
tous les fidèles en soient toujours conscients, par capillarité».
Retrouve-t-on
dans cette étape l’expérience du baptême dans l’Esprit-Saint ?
Oui, car elle ne concerne pas uniquement les actuels membres de groupes ou
communautés charismatiques mais aussi ceux qui étaient auparavant des
charismatiques actifs et qui ont cessé leur participation dans le mouvement,
tout en poursuivant leur activité dans un autre secteur de l’Eglise. Ils sont
appelés les «anciens du Renouveau», selon Oreste Pesare, l’ancien responsable
du service international du Renouveau charismatique catholique, qui
souligne l’attitude de plus en plus fréquente de ces catholiques
qui empruntent des éléments charismatiques sans pour autant se définir comme
adeptes du Renouveau. Oreste Pesare emploie à leur sujet le terme d’expérience
«post-charismatique», qu’il définit comme le fruit de la diffusion de la
culture de Pentecôte dans l’Eglise catholique, par exemple celle du Brésil, où
les catholiques travaillent en ce sens en proposant une sorte d’évangélisation
à travers la musique, la radio et la télévision.
Pourquoi ces emprunts au monde
pentecôtiste et plus largement évangélique ?
Le catholicisme emprunte aux Eglises évangéliques ses pratiques performantes
pour redynamiser la pratique catholique et ralentir la courbe ascendante des
désaffiliations religieuses. J’évoque dans mon livre Michael White, un curé de
la paroisse de la Nativité à Timonium, l’archidiocèse de Baltimore aux
Etats-Unis. A son arrivée dans la paroisse, en 1998, il constate que familles
et jeunes l’ont désertée. Il sollicite alors l’aide de Tom Corcoran, un laïc
père de six enfants. Découvrant que 75 % de ceux qui ont quitté les bancs
des paroisses catholiques rejoignent des assemblées évangéliques et convaincus
qu’ils ont beaucoup à apprendre de leurs méthodes, ils s’intéressent aux mégachurches
protestantes prospères et en croissance et visitent celle de Saddleback puis
d’autres comme la South Coast Community Church à Newport Beach, en Californie.
En 2004, ils commencent à reproduire des éléments de ces Eglises et voient le
nombre d’adeptes augmenter de manière notoire.
Source
d’inspiration du Renouveau charismatique, les mégachurches, comme celle de
Saddleback aux Etats-Unis, fondée par le pasteur Rick Warren. |
© blog.ephatta.com
Comment
caractériser ce mouvement ?
Les entités charismatiques empruntent au pentecôtisme son insistance sur la
Bible, la conversion ou la reconversion, l’annonce de l’Evangile, l’expérience
du baptême dans l’Esprit-Saint et les manifestations charismatiques qui en
découlent, telle la guérison, la glossolalie (ndlr le parler en
langues) ou la prophétie. Ils apprécient aussi le répertoire musical
évangélique de type pop rock et les innovations technologiques dont ces églises
font preuve.
Vous
donnez l’exemple de l’église Sainte-Blandine à Lyon, dont les membres se sont
réapproprié ces éléments à la manière catholique. C’est-à-dire ?
Les paroisses catholiques s’approprient le modèle des mégachurches sans faire
du copié collé. Elles conservent certains éléments et en abandonnent
d’autres. Elles empruntent ainsi à ces Eglises la taille spectaculaire
(mega-church), l’innovation technique, la proposition d’une large gamme de
services, une vie communautaire intense, une forte implication des laïcs, une
spiritualité tournée vers la régénération individuelle, des lignes de forces
qui définissent les megachurches américaines et que nous pouvons aujourd’hui
observer dans la paroisse catholique Sainte-Blandine. Cela dit,
des différences notoires distinguent les mégachurches évangéliques de
leurs consœurs catholiques. A partir du cas lyonnais, quatre spécificités
catholiques peuvent être soulignées: le rôle prépondérant de l’institution
catholique, une inscription dans l’espace urbain et la vie religieuse
locale, une valorisation de la pratique sacramentelle et une
expression contenue de la foi.
«Tout
en s’appropriant les traits majeurs du pentecôtisme, les charismatiques
défendent la doctrine catholique, assistent assidument aux offices paroissiaux
et respectent la hiérarchie ecclésiale.»
Les
charismatiques conservent donc leur identité catholique…
Oui, tout en s’appropriant les traits majeurs du pentecôtisme, ils
défendent la doctrine catholique, assistent assidument aux offices paroissiaux
et respectent la hiérarchie ecclésiale. Se tenant à distance des questions
politiques et du progressisme de certains de leurs coreligionnaires
catholiques, les charismatiques préfèrent renouer avec des pratiques
traditionnelles: récitation du chapelet, pèlerinages mariaux, confession
individuelle, prosternation, adoration du Saint-Sacrement, etc. Du point de vue
de leur insertion ecclésiale, la majorité des communautés charismatiques
bénéficient du statut d’associations de fidèles et sont placées sous l’autorité
de l’évêque du diocèse dans lequel elles sont érigées.
Vous
avez mené l’enquête sur trois terrains catholiques, dont celui de
l’association internationale des ministères de guérison, à Oron (VD). Quel
était son objectif ?
Faire des propositions diverses dans le champ de la guérison et de la prière.
Dans des chambres de guérisons, des soirées, des rassemblements de grande
envergure, il s’agissait de proposer de prier pour les personnes qui le
souhaitent, en demandant à Dieu qu’il les guérisse, y compris physiquement.
Cette association est issue du pentecôtisme «troisième vague», qui fait porter
l’accent sur la force d’un Saint-Esprit sensé se manifester avec davantage de
puissance par «des signes, des prodiges, des guérisons, des miracles»
et des délivrances d’entités démoniaques. Yves Payen, un catholique
lyonnais est à l’origine du projet local. Il évolue dans le Renouveau
charismatique depuis le tout début des années 1970.
Comment ce
«réveil catholique» est-il considéré par le Vatican ?
Au début (années 1967-75) avec méfiance, puis à partir de la Pentecôte 1975,
Paul VI encourage le renouveau charismatique. Jean Paul II continue à lui
accorder son soutien, mais en lui demandant de ne pas perdre de vue son
identité catholique. Pour le pape François, c’est la dimension œcuménique qui
l’intéresse en premier lieu avec une expérience du dialogue interconfessionnel
différente de par son expérience à Buenos Aires.
«Les
prises de positions du pape François accréditent la thèse selon laquelle
l’évangélicalisation du catholicisme ne se réduit pas aux 10% de
catholiques réunis sous le label du ‘Renouveau charismatique’».
Assiste-t-on
selon vous à une révolution dans le catholicisme ?
Les prises de positions du pape François accréditent la thèse selon laquelle
«l’évangélicalisation» du catholicisme ne se réduit pas aux 10% de
catholiques réunis sous le label du «Renouveau charismatique». Une vidéo
en ligne montre le cardinal Bergoglio recevant le baptême dans
l’Esprit-Saint en Argentine, lors d’un rassemblement réunissant des
catholiques et des évangéliques. Devenu pape, il encourage l’ensemble des
catholiques à vivre «la grâce du Baptême dans le Saint Esprit» employant
à dessein ce vocable pour souligner ce qui unit les différentes confessions
chrétiennes (catholiques et pentecôtistes notamment). Car, pour le pape, «il y
a là un problème qui est un scandale: c’est le problème de la division des
chrétiens». Aussi place-t-il son pontificat sous le signe du rapprochement
catholiques-évangéliques.
Qu’est-ce
que ces changements nous disent du catholicisme ?
Ces injonctions en provenance du sommet de la hiérarchie catholique nous
invitent à nous demander dans quelle mesure la culture ecclésiale n’est pas en
train de se transformer. En se diffusant largement au sein du catholicisme, les
éléments pentecôtistes ne sont-ils pas en train favoriser un mouvement de
rupture profondément rénovateur ? Là est la question à laquelle je tente de
répondre dans la conclusion de cet ouvrage…
Le
Renouveau charismatique au Saint-Siège
Depuis juin 2019, le Renouveau charismatique catholique est représenté par
un nouveau et unique organe, Charis, pour Catholic Charismatic Renewal
International Service. Voulu par le pape François, il marque une nouvelle étape
pour le Renouveau charismatique catholique au sein de l’Eglise. Il remplace
les deux organismes reconnus jusque-là par le Saint-Siège, le service
International du Renouveau Charismatique Catholique (ICCRS) et la
Fraternité catholique des communautés et communautés d’alliance charismatiques
(CF), qui ont cessé d’exister depuis. Charis est un service
établi par le Saint-Siège à travers le dicastère pour les Laïcs, la Famille et
la Vie avec personnalité juridique publique.
C’est un organe de communion et de formation pour les différentes réalités
issues du Renouveau qui, dans le monde, compte actuellement plus de 120
millions de catholiques. Le statut de Charis souligne
l’importance de répandre la grâce du baptême dans l’Esprit, l’œuvre pour
l’unité des chrétiens, le service aux pauvres et la participation à la mission
évangélisatrice de toute l’Eglise. Jean-Luc Moens est le premier modérateur de
Charis. Nommé par le Dicastère, ce belge, marié et père de sept enfants est
engagé dans le Renouveau charismatique depuis plus de 45 ans. L’assistant
ecclésiastique de Charis, choisi personnellement par le pape François, est le
Père Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison pontificale. CP
https://www.cath.ch/newsf/valerie-aubourg-letape-post-charismatique-du-renouveau/
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