jeudi 4 juillet 2019

La vocation d'Ignace de Loyola



Ignace de Loyola : l’appel du roi
Claire Astolfi
Paris, Salvator, 2019. 214 pages.


A partir de 11 ans. Comment Inigo Lopez de Loyola, gentilhomme d une illustre famille basque espagnole, est-il devenu Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus ? Tout commence par un boulet de canon qui le cloue au lit pendant des mois. Cette expérience le pousse à changer radicalement de vie. Chose plus facile à dire qu à faire… Inigo n’est-il pas avant tout amateur de chevalerie, soucieux de plaire et de séduire, fier, orgueilleux ? Un pèlerinage épique et intérieur l’entraîne alors en Espagne, en Italie, à Jérusalem, jusqu à Paris. Excessif, impétueux, radical, il ne craindra ni les tempêtes, ni la peste, ni les armées ennemies, ni ‘l’Inquisition. Dans ce XVIe siècle où les souverains européens soumettent le monde, Inigo, chevalier dans l’âme, se cherche un Roi exigeant et amoureux des hommes. Car immobilisé dans son lit à Loyola, il a entendu un appel… C est l appel du Roi. 
Claire Astolfi, diplômée d’histoire et de sciences politiques et membre de la communauté du Chemin Neuf, a publié de nombreux ouvrages pour la jeunesse, dont Jean-Paul II, le roman de sa vie (Bayard, 2011).
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Comment Inigo Lopez de Loyola, gentilhomme d’une illustre famille basque espagnole, est-il devenu Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus ?
Tout commence par un boulet de canon qui le cloue au lit pendant des mois. Cette expérience le pousse à changer radicalement de vie. Chose plus facile à dire qu’à faire… Inigo n’est-il pas avant tout amateur de chevalerie, soucieux de plaire et de séduire, fier, orgueilleux ? Un pèlerinage épique et intérieur l’entraîne alors en Espagne, en Italie, à Jérusalem, jusqu’à Paris. Excessif, impétueux, radical, il ne craindra ni les tempêtes, ni la peste, ni les armées ennemies, ni l’Inquisition. Dans ce XVIe siècle où les souverains européens soumettent le monde, Inigo, chevalier dans l’âme, se cherche un Roi exigeant et amoureux des hommes. Car immobilisé dans son lit à Loyola, il a entendu un appel… C’est l’appel du Roi.

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Saint Ignace de Loyola
Fondateur de la Compagnie de Jésus (« Jésuites »)

Saint Ignace naquit au château de Loyola, en Espagne. Il fut d’abord page du roi Ferdinand V ; puis il embrassa la carrière des armes. Il ne le céda en courage à personne, mais négligea complètement de vivre en chrétien, dirigé uniquement par l’orgueil et l’amour des plaisirs. De ce chevalier mondain, Dieu allait faire l’un des premiers chevaliers chrétiens de tous les âges.
Au siège de Pampelune, un boulet de canon brisa la jambe droite du jeune officier, qui en peu de jours fut réduit à l’extrémité et reçut les derniers sacrements. Il s’endormit ensuite et crut voir en songe saint Pierre, qui lui rendait la santé en touchant sa blessure. A son réveil, il se trouva hors de danger, quoique perclus de sa jambe.
Pour se distraire, il demanda des livres ; on lui apporta la Vie de Jésus-Christ et la Vie des Saints. Il les lut d’abord sans attention, puis avec une émotion profonde. Il se livra en lui un violent combat ; mais enfin la grâce l’emporta, et comme des hommes de cette valeur ne font rien à demi, il devint, dans sa résolution, un grand Saint dès ce même jour. Il commença à traiter son corps avec la plus grande rigueur ; il se levait toutes les nuits pour pleurer ses péchés. Une nuit, il se consacra à Jésus-Christ par l’entremise de la Sainte Vierge, refuge des pécheurs, et Lui jura une fidélité inviolable. Une autre nuit, Marie lui apparut environnée de lumière, tenant en Ses bras l’Enfant Jésus.
Peu après, Ignace fit une confession générale et se retira à Manrèze, pour s’y livrer à des austérités qui n’ont guère d’exemple que dans la vie des plus célèbres anachorètes : vivant d’aumônes, jeûnant au pain et à l’eau, portant le cilice, il demeurait tous les jours six ou sept heures à genoux en oraison. Le démon fit en vain des efforts étonnants pour le décourager. C’est dans cette solitude qu’il composa ses Exercices spirituels, l’un des livres les plus sublimes qui aient été écrits par la main des hommes.
Passons sous silence son pèlerinage en Terre Sainte et différents faits merveilleux de sa vie, pour rappeler celui qui en est de beaucoup le plus important, la fondation de la Compagnie de Jésus (1534), que l’on pourrait appeler la chevalerie du Christ et le boulevard de la chrétienté. Cette fondation est assurément l’une des plus grandes gloires de l’Église catholique ; sciences profanes et sciences sacrées, enseignement, apostolat, rien ne devait être étranger à la Compagnie d’Ignace.
Les vertus du fondateur égalaient ses grandes œuvres  ; elles avaient toutes pour inspiratrice cette devise digne de lui : Ad majorem Dei gloriam ! « A la plus grande gloire de Dieu ! »


Publication : Bibliothèque diocésaine d'Aix et Arles

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