samedi 15 décembre 2018

La vie et les oeuvres d'Alexandre Soljenitsyne


VIE ET ŒUVRES D’ALEXANDRE ISSAÏEVITCH SOLJENITSYNE (1918-2008).

Alexandre Issaïevitch Soljénitsyne est un romancier et dissident russe.

Après une enfance heureuse à Rostov sur le Don, au sud de la Russie, et malgré la disparition de son père avant sa naissance, Soljenitsyne entreprend des études de sciences et de lettres. Il est ensuite mobilisé pour toute la durée de la guerre et devient capitaine.
En janvier 1945, il est arrêté pour avoir émis dans une lettre privée des doutes sur la stratégie politique de Staline, qualifié par ailleurs de "caïd". Il est condamné sans appel à 8 ans de redressement dans un camp, pour complot antisoviétique, une expérience qu'il relatera dans "Une journée d'lvan Denissovitch".

En 1962, Khrouchtchev autorise la parution de cette description crue du goulag. La publication lui attribue une reconnaissance immédiate. Cependant, à partir de 1964, il est la cible d'une vaste campagne de dénigrement orchestrée par les services de la sûreté et l'Union des écrivains. Après un dernier appel à la résistance, il est arrêté et déchu de sa nationalité.
Contraint de s'exiler en Suisse puis aux Etats-Unis, il publie ses œuvres à l'étranger : "Le Premier Cercle", "Le Pavillon des cancéreux" et "L' Archipel du goulag" (1973). Alexandre Soljenitsyne, qui a toujours plaidé pour l'abolition de la censure et subi l'ostracisme des autorités de l'URSS, obtient le prix Nobel de littérature en 1970 "pour la force éthique avec laquelle, il a perpétué les traditions de la littérature russe", qu'il ne peut recevoir que quatre ans plus tard, après avoir été expulsé d'URSS.

Huit ans après, il prononce le discours de Harvard où il fustige le monde occidental dont il déplore l'effondrement moral, l'industrialisation à outrance et le bazar mercantile. Exilé, il vit avec sa famille, dans le Vermont, pour écrire "La Roue rouge", une épopée historique comptant des milliers de pages.
Après vingt années d'exil, il rentre dans son pays en 1994. En 2007, il reçut des mains de Vladimir Poutine le prix d'Etat russe avant de se retirer du monde.

Fondée sur l'expérience du totalitarisme, son oeuvre, qui a les dimensions d'une grande fresque sociale, s'attache à révéler les falsifications de l'Histoire. 



Août quatorze : Premier nœud. – Paris, Le Seuil, 1972. 509 pages.


Dix jours avant la bataille de la Marne, l'armée russe attaque l'Allemagne en Prusse orientale. Déjà les armées convergentes de Rennenkampf et Samsonov forcent l'armée prussienne à battre en retraite vers la Vistule. C'est alors que le général Hindenburg prend le commandement du front, intercepte les ordres que Samsonov donne par radio en clair à ses unités et, coupant l'armée russe, lui inflige une terrible défaite. Les Allemands donnèrent à leur victoire le nom de Tannenberg, là même où, en 1410, les Polonais s'étaient heurtés aux Chevaliers teutoniques.
Enfin, la bataille des lacs Mazures contraint à une retraite désordonnée l'armée de Rennenkampf et écarte du front oriental la menace de l'armée du tsar.
Août quatorze, «premier nœud» d'une œuvre que d'emblée l'on compare à Guerre et Paix de Tolstoï, est d'abord le récit de la campagne militaire par ses participants. Mais c'est aussi, et de façon grandiose, le premier volet d'une fresque qui représente, en Russie et à travers les Russes, la fin d'un monde qu'achèvera la révolution de 1917. Dans le lent et vaste glissement de cette masse d'hommes dans la fuite ou la mort et à travers une série de familles et de personnages dont l'impitoyable observation ne manque jamais de tendresse, le génie de Soljénitsyne discerne avec une ironie supérieure le mouvement profond de l'Histoire.
Ce sont donc là les premières mesures de l'œuvre qu'Alexandre Soljénitsyne préparait depuis l'adolescence avec l'ambition de rétablir dans sa continuité heurtée, et au-delà des ruptures de circonstance, l'histoire, c'est-à-dire la vie même de son pays.

« Ce jour-là, on n'entendit plus tirer de nulle part. Militaire, civil, femme ou vieillard, on ne voyait toujours aucun Allemand. Notre armée elle-même semblait disparue, il ne restait personne, à part leur division qu'on faisait avancer sur cette route déserte, perdue. Il n'y avait même pas de Cosaques pour aller voir devant ce qui se passait.Et le dernier des soldats, le plus inculte, comprenait que le Commandement ne savait plus où il en était.
Ce jour était le quatorzième de leur marche ininterrompue, le 12 août ».


L’archipel du Goulag (1918-1956) : essai d’investigation littéraire. Première et deuxième parties. Tome 1
Alexandre Soljénitsyne
Paris, Le Seuil, 1974. 446 pages.



Immense fresque du système concentrationnaire en U.R.S.S. de 1918 à 1956,  » L’Archipel du Goulag  » (ce dernier mot est le sigle de l’Administration générale des camps d’internement) fut terminé par Soljénitsyne en 1968.
 » Le cœur serré, je me suis abstenu, des années durant, de publier ce livre alors qu’il était déjà prêt : le devoir envers les vivants pesait plus lourd que le devoir envers les morts. Mais à présent que, de toute façon, la sécurité d’Etat s’est emparée de ce livre, il ne me reste plus rien d’autre à faire que de le publier sans délai. « 
227 anciens détenus ont aidé Soljénitsyne à édifier ce monument au déporté inconnu qu’est  » L’Archipel du Goulag « . Les deux premières parties, qui composent ce premier volume, décrivent ce que l’auteur appelle  » l’industrie pénitentiaire « , toutes les étapes par lesquelles passe le futur déporté : l’arrestation, l’instruction, la torture, la première cellule, les procès, les prisons, etc. – ainsi que le  » mouvement perpétuel « , les effroyables conditions de transfert. Les deux parties suivantes sont consacrées à la description du système et de la vie concentrationnaires « 
L’archipel du Goulag  » n’est pas un roman mais, comme l’intitule Soljénitsyne, un essai d’investigation littéraire. La cruauté parfois insoutenable des descriptions, l’extrême exigence de l’auteur vis-à-vis de lui-même et l’implacable rigueur du réquisitoire sont sans cesse tempérées par la compassion, l’humour, le souvenir tantôt attendri, tantôt indigné ; les chapitres autobiographiques alternent avec de vastes aperçus historiques ; des dizaines de destins tragiques revivent aux yeux du lecteur, depuis les plus humbles jusqu’à ceux des hauts dignitaires du pays. La généralisation et la personnalisation, poussée chacune à leur limite extrême, font de  » L’Archipel du Goulag  » un des plus grands livres jamais écrits vivant au monde,  » notre contemporain capital « .

L’archipel du Goulag (1918-1956) : essai d’investigation littéraire . Troisième et quatrième parties. Tome 2
Alexandre Soljenitsyne
Paris, Le Seuil, 1974. 501 pages.

« Dans sa lutte inégale contre le pouvoir terrestre, usurpateur et mystificateur, l’homme désarmé n’a pas eu depuis des siècles, sous aucune latitude, de défenseur plus lucide, plus puissant et plus légitime qu’Alexandre Issaïevitch Soljjénitsine… ». « C’est probablement le livre de ce siècle. Il va écraser sous sa, masse, sous son poids spirituel et temporel, tout ce qui a été publié deouis la guerre…« 
 Ces deux phrases résument des milliers de réactions qui ont salué de toutes parts la publication du premier tome de l’Archipel du Goulag.
Ce volume central plonge à présent le lecteur au coeur même de l’histoire et de la géographie de l’Archipel. On assiste à son surgissement, à sa consolidation, à son essaimage et à sa prolifération à la surface de ce pays qui a fini par devenir une sorte d’immense banlieue de ses propres camps, vivant du travail exterminateur d’une nouvelle  nation d’esclaves, tout en s’imprégnant peu à peu de ses mœurs et de ses mots. Voici décrite par le menu cette « culture » concentrationnaire qui s’est perpétuée pendant des décennies chez des dizaines de millions d’indigènes de l’Archipel, avec ses rites, ses règles, sa tradition orale, sa hiérarchie et ses castes, jusqu’à engendrer comme une nouvelle espèce infra-humaine – les zeks-, peuplade unique dans l’Histoire, la seule sur cette planète à avoir connu une extinction aussi rapide et à la compenser par un mode de reproduction non moins accéléré : les flots successifs d’arrestations massives.
Impossible à un seul rescapé de tout vouloir décrire en quelques centaines de pages, précise Soljénitsyne ; ajoutant toutefois : « Mais la mer, pour savoir quel en est le goût, il n’est besoin que d’une gorgée. »

L’archipel du Goulag (1918-1956) : essai d’investigation littéraire. Cinquième et sixième parties. Tome 3.
Paris, Le Seuil, 1976. 468 pages.

Voici le troisième et dernier volume d’une œuvre qui restera comme un monument impérissable à la mémoire des dizaines de millions de victimes du totalitarisme en URSS. Il traite de la période finale du règne de Staline et de celui de ses successeurs : comment, un quart de siècle après son abolition par la Révolution, a été rétabli le bagne russe, bientôt confondu avec les « camps spéciaux », réservés aux détenus politiques, où on leur fait porter des numéros comme chez les nazis – oui, encore quelques années après Nuremberg, quand l’humanité soupirait : « Cela ne se reproduira plus jamais ! « 
A ceux qui n’ont pas manqué de demander, aux historiens marxistes soucieux de rejeter sur les victimes la responsabilité de leur sort : « Mais pourquoi donc vous êtes-vous laissé faire ? » Soljénitsyne répond par une extraordinaire chronique des évasions, grèves, révoltes héroïques qui ont jalonné l’histoire des camps soviétiques de l’après-guerre et dont personne n’avait eu jusqu’ici connaissance.
La mort de Staline a-t-elle mis fin au Goulag ? Absolument pas, répond Soljénitsyne. A certains égards, le régime des camps s’est encore durci. Quant à la relégation, cette forme d’exil intérieur qui toucha 15 millions de paysans lors de la « dékoulakisation », puis des nations entières, elle est devenue une méthode généralisée de mise à l’écart des indésirables. En bref, « les dirigeants passent, l’Archipel demeure ».
Au terme de leur lecture, bien peu d’Occidentaux contesteront qu’ils viennent de refermer un témoignage unique sur l’Histoire d’un siècle barbare, ainsi qu’une œuvre majeure de la littérature mondiale.


Le chêne et le veau : esquisses de la vie littéraire. – Avec en appendices un choix de documents. – Paris, Le Seuil, 1975. 569 pages.


"Un renne donne du front contre le chêne..." dit une locution proverbiale russe, qui explique le titre du livre. Commencés au plus fort de la répression post-kroutchévienne contre les mileux "dissidents", après la saisie des archives de Soljénitsyne et au lendemain du procès Siniavsky-Daniel, ces mémoires ne sont pas seulement une chronique de vingt ans de vie littéraire officielle et clandestine en URSS après Staline, mais se lisent comme le roman autobiographique de l'écrivain lui-même. Ils s'achèvent sur son arrestation et son bannissement en 1974, sauvé par la publication de l'Archipel du Goulag. 


Discours américains : recueil de trois discours prononcés en juin-juillet 1975 aux Etats-Unis – Paris, Le Seuil, 1975. 87 pages.





Les droits de l’écrivain. – Paris, Le Seuil, 1972. 124 pages.


Les Droits de l'écrivain» réunissent un entretien de l'auteur avec Pavel Lichko, mars 1967, un recueil de ses lettres à l'Union des écrivains soviétiques, mai 1967-avril 1968, et un compte-rendu de sa comparution devant elle.

Salué en Occident comme le plus grand écrivain russe vivant, prix Nobel de littérature en 1970, consacré par la publication simultanée dans les pays occidentaux d'Août quatorze, A. Soljénitsyne demeure persécuté en URSS où ses oeuvres interdites circulent clandestinement.
Voici recueillies ses lettres de protestation à l'Union des écrivains soviétiques et le compte rendu qu'il a rédigé de sa comparution devant elle : une des plus sinistres tragi-comédies qu'on puisse lire. En annexe à ce recueil figure le texte du discours que Soljénitsyne a écrit, mais n'a pu prononcer, à l'occasion du prix Nobel.


L’erreur de l’Occident. – Paris, Grasset, 1980. 126 pages.


Textes précédemment parus en anglais dans "Time", février 1980 et

Dans cet essai oublié pour la première fois en 1980, l'auteur de l'Archipel du Goulag rappelle que le communisme est un mal universel et s'interroge sur ce qui conduit les milieux influents, en Occident, à laisser croire que communisme et Russie ne font qu'un, que l'idéologie et le système communistes sont une spécificité russe, comme les zakouskis ou les ballets du Bolchoï.
Qui sont les propagateurs de cette vision du monde où la Russie ferait figure de seul et unique foyer d'infection répandant la pandémie communiste de par le monde ?"


Une journée d’Ivan Denisovitch. – Paris, Union générale d’éditions, 1963. 192 pages.


En 1962, pour qu'Une journée d'Ivan Denissovitch pût être publiée en URSS, Soljenitsyne avait dû consentir à des coupures et, par endroits, remanier le texte original. Voici la version intégrale de ce roman si profondément, si tragiquement russe et qui, cependant, fait maintenant partie du patrimoine mondial de la culture. Vingt ans ont passé depuis qu'il a vu le jour. Des œuvres  monumentales ont succédé à ce joyau : le Premier Cercle, le Pavillon des cancéreux, Août Quatorze et ce requiem colossal qu'est l'Archipel du Goulag ; pourtant, c'est toujours Ivan Denissovitch qui revient le premier à la mémoire dès qu'on nomme Soljenitsyne.
Récit, dans sa version intégrale, de la douloureuse expérience du maçon Denissovitch dans le camp Solovetski. Cette description crue du goulag a fait sensation dès sa parution.

Quatrième de couverture:

Une journée d'Ivan Denissovitch , c'est celle du bagnard Ivan Denissovitch Choukhov, condamné à dix ans de camp de travail pour avoir été fait prisonnier au cours de la Seconde Guerre mondiale. Le récit nous montre sa journée depuis le coup sur le rail suspendu dans la cour qui marque le lever, jusqu'au court répit du soir et au coucher, en passant par les longues procédures de comptage, la peur des fouilles, les bousculades au réfectoire, les travaux de maçonnerie par un froid terrible dans l'hiver kazakhe, les menues chances et malchances de la journée. Archétype du paysan russe moyen, Choukhov, homme humble et débrouillard en qui le bien fait encore son œuvre , a su se libérer intérieurement et même vaincre la dépersonnalisation que ses maîtres auraient voulu lui imposer en lui donnant son matricule. Le talent propre à Soljénitsyne, son don de vision interne des hommes apparaissent ici d'emblée dans une complète réussite : ce chef-d'œuvre à la structure classique restera dans toutes les anthologies du vingtième siècle comme le symbole littéraire de l'après-Staline. 


Lettre aux dirigeants de l’Union Soviétique : [5 septembre 1973] et autres textes [1972-1974]. –Paris, Le Seuil, 139 pages.


"Quand la violence fait irruption dans la vie paisible des hommes, son visage flamboie d'arrogance, elle porte effrontément inscrit sur son drapeau, elle crie : "Je suis la violence ! Place, écartez-vous, ou je vous écrase !" Mais la violence vieillit vite, encore quelques années et elle perd son assurance, et pour se maintenir, pour faire bonne figure, elle recherche obligatoirement l'alliance du mensonge. Car la violence ne peut s'abriter derrière rien d'autre que le mensonge, et le mensonge ne peut se maintenir que par la violence. Et ce n'est ni chaque jour, ni sur chaque épaule que la violence pose sa lourde patte : elle n'exige de nous que notre obéissance au mensonge, que notre participation quotidienne au mensonge et c'est tout ce qu'elle attend de ses loyaux sujets.
Et c'est là justement que se trouve, négligée par nous, mais si simple, si accessible, la clef de notre libération : le refus de participer personnellement au mensonge ! Qu'importe si le mensonge recouvre tout, s'il devient maître de tout, mais soyons intraitables au moins sur ce point : qu'il ne le devienne pas par moi !"
Alexandre Soljénitsyne, Moscou, 12 février 1974.


Le Pavillon des cancéreux. – Paris, Le Livre de poche, 1973. 701 pages.


En 1955, au début de la déstalinisation, Alexandre Soljenitsyne est exilé dans un village du Kazakhstan après huit ans de goulag. Il apprend alors qu'il est atteint d'un mal inexorable dont le seul nom est un objet de terreur. Miraculeusement épargné, il entreprendra quelques années plus tard le récit de cette expérience.
Au " pavillon des cancéreux ", quelques hommes, alités, souffrent d'un mal que l'on dit incurable. Bien que voisins de lit, Roussanov et Kostoglotov ne se parlent pas. Pour l'un, haut fonctionnaire, la réussite sociale vaut bien quelques concessions. Pour l'autre, Kostoglotov, seule compte la dignité humaine. Pour ces êtres en sursis, mais également pour Zoé la naïve, Assia la sensuelle, Vadim le passionné, c'est le sens même de leur vie qui devient le véritable enjeu de leur lutte contre la mort. Une œuvre de vérité.


Le Premier cercle. – Paris, Laffont, 1972. 823 pages.


Le jeune diplomate Volodine a eu connaissance d'un piège tendu à un médecin de valeur, ami de sa famille, Doit-il le prévenir ? Sa conscience et son coeur disent oui, l'instinct de conservation regimbe. En 1949, sous Staline, il faut se montrer en tout d'une extrême prudence si l'on veut vivre ou simplement survivre, mais alors est-on encore un être humain ? D'ailleurs, il n'existe pas de technique permettant d'identifier les voix. En appelant d'une cabine publique, en faisant vite, les risques restent limités. Et Volodine téléphone. Par malheur, il y a près de Moscou, à Mavrino, une de ces prisons surnommées charachkas où les détenus politiques, pour la plupart ingénieurs et techniciens, sont employés à des travaux de recherche. Ceux de Mavrino s'occupent de mettre au point un téléphone assurant le secret absolu des communications et, accessoirement, d'élaborer un système de codification de la voix analogue à celui des empreintes digitales. Qui sont ces détenus ? Des mathématiciens, des paysans ou de hauts fonctionnaires qui ont plongé par le hasard d'un caprice ou, d'une dénonciation dans l'Enfer de la disgrâce dont la charachka est le premier cercle, le camp de déportation le dernier ? épreuves qu'Alexandre Soliénitsyne, pour les avoir vécues, décrit et dénonce avec vigueur dans ce livre bouleversant.


MARTIN, André. Soljénitsyne le croyant : lettres, discours, témoignages. – Paris, Editions Albatros, 1973. 171 pages.


La prière d’Alexandre Soljénitsyne
"La lutte pour la liberté que nous ignorons en Occident, des hommes et des femmes en Union soviétique la mène âprement et parfois au risque de subir ce qui est pire que la mort : la désintégration de leur personne dans des asiles conçus pour réduire à néant tous ceux qui veulent vivre, agir et penser en hommes libres. (...) Il fallait un géant comme Soljenitsyne pour nous en faire prendre conscience."  André Martin


Publication : Bibliothèque diocésaine d'Aix et Arles

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